Andy Potts, de Moscow News, indique dans l’un de ses
rapports que l’accord a été donné à la
Russie d’explorer quelques-uns des sols maritimes Atlantiques potentiellement
les plus riches en or.
L’ISA, unité des
Nations Unies chargée de veiller à la sécurité
des fonds marins internationaux, donnait son accord à une demande
faite par la Russie en décembre 2010, lui donnant accès
à ce qui pourrait s’avérer l’un des plus importants
gisements d’or de la planète.
C’est la première
fois qu’un pays se voit autorisé à lancer des recherches
dans les eaux internationales, au-delà de ses frontières
territoriales.
Des découvertes
potentiellement importantes
Le secteur accordé à
la Russie comprend six terrains prometteurs. L’océanologue
Sergei Andreyev pense que 70 millions de tonnes de
minerai sont susceptibles d’être trouvées sur ces
terrains.
Le contenu métal de ce
minerai est susceptible d’être bien plus élevé que
celui d’un minerai trouvé sur terre. Le minerai de cuivre
contient habituellement 1% de métal, alors que les minerais de cuivre
issus de recherches sous-marines en contiennent de 2,5 à 10%, voire
occasionnellement 30%.
La Russie se voit donner 15 ans
pour explorer ces terrains sous-marins, qui se situent dans la partie
nord-équatoriale de l’Atlantique, et pour confirmer l’existence
de minerai. Le métal précieux devrait pouvoir être
découvert à 2 voire 4 kilomètres sous le lit de l’océan.
Le contrat initial contient une
extension optionnelle de cinq ans, et la Russie pourrait se voir accorder des
droits privilégiés quant au développement d’une
mine si ses découvertes étaient à la hauteur de ses espérances.
Une compétition
internationale
Auparavant, l’exploration de
sols maritimes étaient entreprises par quelques-unes des plus
importantes nations maritimes, et ce sans l’accord de l’ISA.
Vous pourrez trouver l’article
original en anglais en suivant ce lien.
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