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La suppression du prix de l’or; pourquoi, comment, et depuis combien de temps?

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Published : June 24th, 2014
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Remarques faites par Chris Powell, secrétaire/trésorier
Gold Anti-Trust Action Committee Inc.

La plupart des jourbnalistes financiers et des enseignants d’université maintiennent que l’or est une antiquité pittoresque. Je suis ici pour vous expliquer pourquoi l’or est non seulement une monnaie, mais aussi la plus importante monnaie qui soit – il est le savoir secret de l’univers financier.

L’or est si important que les banques centrales – notamment le Trésor américain et son Fonds de stabilisation des changes, la Réserve fédérale, et ses alliées les banques centrales – manipulent le marché de l’or chaque jour, d’heure en heure, pour contrôler et supprimer le prix de l’or.

Pourquoi les banques occidentales manipulent-elles le marché de l’or ?

Parce que l’or est une devise puissante, compétitive et internationale qui, si elle était autorisée à fonctionner sur le marché libre, déterminerait la valeur de touters les autres devises, des taux d’intérêts et des obligations souveraines. Les performances de l’or sont généralement opposées à celles enregistrées par les devises et obligations gouvernementales. D’où la guerre que mènent les banques centrales contre l’or pour défendre leurs devises et obligations.

Le problème, c’est que les tactiques utilisées par banques centrales affectent plus que l’or. Elles affectent également les marchés, et finissent pas les détruire. Cette destruction de marchés a désormais un nom, utilisé même par les plus anciens membres de la direction de la Réserve fédérale : la « répression finale ».

Beaucoup d’ouvrages intellectuels confirment l’influence de l’or sur les devises, les taux d’intérêts et les obligations souveraines au fil de l’Histoire. L’un des plus complet est l’étude écrite par le professeur d’économie de Harvard Lawrence Summers et le professeur d’économie de l’Université du Michigan Robert Barsky, publiée en août 1985 par le Bureau national pour la recherche économique et intitulée « Gibson's Paradox and the Gold Standard ». Comme pour les autres documents que je citerai aujourd’hui, cette étude est disponible sur le site du GATA, ici :

http://www.gata.org/node/1373

Summers est ensuite devenu secrétaire du Trésor puis secrétaire en chef du Conseil économique national et président de l’Université d’Harvard. Il est récemment passé très près de devenir le nouveau directeurt de la Fed. Son étude sur l’influence de l’or sur les devises, les taux d’intérêts et les obligations a beaucoup d’importance. Elle implique que les gouvernements puissent parvenir à un taux d’intérêt faible et des obligations fortes en contrôlant le prix de l’or.

Il se trouve que le contrôle des marchés des devises ait toujours été l’outil le plus efficace de l’impérialisme. Nous pouvons le voir au travers de l’Histoire.

La manipulation des marchés des devises était le premier outil utilisé par l’Allemagne nazie pour exproprier les régions occupées de l’Europe pendant la seconde guerre mondiale. L’expropriation par la force n’était qu’une partie infime de la conquête allemande. La manipulation des marchés des devises – la distorsion des taux d’intérêt en faveur de l’Allemagne – a transformé les citoyens des pays occupés en agents de l’occupation à chaque fois qu’ils utilisaient de l’argent. Cette forme de manipulation dirigeait toute la production des nations occupées vers l’Allemagne nazie et empêchait tout retour de production. Elle a permis à l’Allemagne nazie de générer sans aucune conséquence un déficit commercial similaire à celui enregistré par les Etats-Unis ces dfernières années.

Les Etats-Unis ont pris connaissance de l’expropriation de l’Europe par les Nazis grâce à la manipulation des marchés des devises, parce qu’elle a été documentée dans l’édition de novembre 1943 de la lettre mensuelle du Département américain de la guerre, intitulée Tactical and Technical Trends:

http://www.gata.org/node/10457

La manipulation des marchés des devises par l’Allemagne nazie est également abordée en détails dans « Hitler’s beneficiaries », écrit par Gotz Aly en 2005 :

http://llco.org/hitlers-beneficiaries-2005-by-gotz-aly/

Comment les banques centrales occidentales, et notamment le gouvernement des Etats-Unis, manipulent le marché de l’or ?

Ils le faisaient autrefois conventionellement et au vu et su de tous en se débarassant de leurs réserves d’or à des moments tratégiques, de plus en plus souvent, voire chaque jour, comme nous avons pu le voir aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et chez sept de leurs alliés européens tout au long des années 1960 au travers d’une organisation appelée la London Gold Pool. La London Gold Pool a maintenu le prix de l’or à 35 dollars par once jusqu’à son effondrement en mars 1968 suite à la hausse de la demande qui a vu plonger les réserves d’or des Etats-Unis depuis 25.000 tonnes jusqu’aux 8.100 officiellement recencées aujourd’hui.

http://en.wikipedia.org/wiki/London_Gold_Pool

Après l’effondrement de la London Gold Pool, les Etats-Unis et leurs alliés se sont consultés pour déterminer comment manipuler le prix de l’or – non seulement en vendant leur propre métal mais aussi par le biais de prêts ; grâce aux produits dérivés, qui incluent les actions et les contrats à terme ; ainsi qu’au travers du trading à haute fréquence mis en place par des maisons d’investissement heureuses de pouvoir servir d’intermédiaires du gouvernement sur le marché de l’or – ce qui leur permet d’agir en amont des ventes des gouvernements. Lorsque la manipulation est organisée de cette manière, l’or des banques centrales doit être vendu, et les ventes qui ont lieu ont une influence suppressive sur le prix.

Mais les manipulations des banques centrales vont bien plus loin que l’or.

Dans un essai publié en 2001 et intitulé « The Debasement of World Currency -- It Is Inflation, But Not as We Know It » -

http://www.gata.org/node/8303

- l’économiste britannique Peter Warburton explique que les banques centrales utilisent les banques d’investissement pour émettre des produits dérivés sur le marché à terme afin de syphoner l’argent à la recherche d’une protection contre l’inflation. Les produits dérivés syphonnent l’argent loin de l’accumulation d’actifs réels, qui forcerait à la hausse les indices de prix à la consommation et rendrait l’inflation bien plus évidente aux yeux des marchés et du public. L’essentiel de ces produits dérivés sont des positions à découvert à nu qui ne peuventêtre couvertes.

Warburton conclue que l’outil prérequis pour la protection contre la dévaluation est  un actif qui ne soit pas associé avec les marchés financiers. Il a suggéré les terres agricoles et les sources d’eau potable. Comme on l’entend parfois, « les marchés à terme ne sont pas manipulés, ils sont la manipulation ».

La manipuolation des marchés par les banques centrales et leurs intermédiaires expliquent le discrédit de l’or aujourd’hui : malgré sa hausse de prix enregistrée au cours de cette dernière décennie, l’or n’a pas été en mesure de contrebalancer l’inflation depuis son dernier marché haussier des années 1980. Et personne ne se demande pourquoi. La réponse en est que les produits dérivés ont créé un semblant de disponibilité de métal - qui n’a pas encore fait l’objet de demandes de livraison, puisqu’une majorité des investisseurs choisissent de laisser leur or sur des dépôts auprès des banques commerciales qui leur vendent leur or imaginaire.

En conséquence, le monde dispose désormais d’un système bancaire de réserve fractionnaire démultiplié à l’extrême.

Tous les marchés à terme ont créé des promesses papier pour lesquelles un actif réel n’est pas disponible et qui doivent souvent être conclues en liquide. Mais une majorité des marchés de marchandises sont destinés à des produits livrables et consommables.

L’or est différent, parce qu’il n’est pas consommé mais accumulé en tant que moyen d’échange, ou monnaie, bien que l’or acheté sur les marchés à terme ne soit jamais livré mais conservé sur des comptes de dépôt auprès d’institutions financières qui prétendent le vendre. Ce système a généré des quantités disproportionnées d’or imaginaire, élastique mais non livrable, que les gens achètent justement parce qu’ils percvoivent l’or comme non élastique, et pour sa disponibilité limitée à sa production passée plus sa production annuelle.

Cette idée est eronnée.

Bien que le principe premier développé par les analyses d'investissement soit qu'il est impossible d'imprimer de l’or, l’or papier peut quant à lui être imprimé de la même manière que la devise d’un gouvernement.

Il est possible de se faire une idée de l’ampleur que prennent les réserves d’or imaginaire en observant les positions sur les produits dérivés de l’or et des taux d’intérêts attribuées aux banques d’investissement américaines telles que JP Morgan. Ces positions ne sont pas celles de JP Morgan et des autres, mais comme l’a déjà expliqué Rob Kirby, de chez Kirby Analytics, celles du gouvernement effectuées au travers de JP Morgan.

http://news.goldseek.com/GoldSeek/1249407911.php

Après tout, le Fonds de stabilisation des changes du Département du Trésor est autorisé par la loi, plus précisément le Gold Reserve Act de 1934, à s’engager dans un trade secret sur tous les marchés dont le marché de l’or, en le nom du gouvernement américain. La loi exempte expréssément le Fonds d’avoir à répondre à quiconque si ce n’est le secrétaire du Trésor ou le Président.

http://www.treasury.gov/resource-center/inter...ges/esf-inde...

Jeffrey Christian, expert du marché de l’or pour CPM Group, a attesté lors de l’audience de la CFTC le 25 mars 2010, que le ratio de l’or papier par rapport au métal physique du soi-disant marché physique de Londres pourrait être de 100 pour 1.

http://www.gata.org/node/8478

Le mois dernier, un rapport de la banque indienne estimait le ratio or papier/or physique à 92 pour 1 :

http://www.gata.org/node/12088

Christian fournit une étude similaire de la production d’or papier dans son essai « Bullion Banking Explained », publié en 2000 :

http://www.gata.org/node/8627

Certaines maisons d’investissement internationales sont désavantagées par cet effet de levier et vulnérables à une vente forcée. Il est peu probable qu’elles désirent se placer dans une telle position sans le support des banques centrales – et elles ont reçu une promesse de support de la part des banquiers centraux à de nombreuses reprises, à l’occasion de discours publics.

On décompte déjà de nombreux aveux de manipulation du marché de l’or

Ces derniers incluent les discours de quatre anciens directeurs de la Fed (Alan Greenspan, Paul Volcker, Arthur Burns, et William McChesney Martin); du Federal Open Market Committee; des documents déclassés de l’Agence de renseignements et du Département d’Etat, dont un citant explicitement le besoin pour le gouvernement américain de demeurer le « maître de l’or » -

http://www.zerohedge.com/article/declassif...a-highlights...

- ainsi que les discours de banquiers centraux étrangers, dont trois membres de la BRI ; et des documents émis par la BRI et le FMI.

Par exemple :

- Au cours de son témoignage devant le Congrès des Etats-Unis en juillet 1998, le directeur de la Réserve fédérale Alan Greenspan a déclaré que « les banques centrales se tiennent prêtes à prêter de l’or en de plus grandes quantités si le prix de ce dernier venait à grimper ». Greenspan a ainsi confirmé que l’objectif des prêts en or n’est pas ce qu’on aimerait nous faire croire – l’obtention de devises grâce à la vente d’un actif mort – mais bel et bien la manipulation du prix du métal monétaire :

http://www.federalreserve.gov/boarddocs...98/19980724.htm

- Devant l’insistance du GATA en janvier 2012, l’ancien directeur de la Fed Paul Volcker a admis à un jourbnaliste financier que les banques centrales ont besoin de supprimer le prix de l’or pour stabiliser les taux de change autour de ce qu’il apelle un « point critique » :

http://www.gata.org/node/10923

Volcker avait déjà écrit dans ses mémoires qu’en 1973, alors qu’il était secrétaire du Département du Trésor, il était déjà un fervent avocat de la suppression du prix de l’or.

http://www.gata.org/node/8209

http://www.gata.org/files/VolckerMemoirs.pdf

- En 2009, un remarquable mémorandum de 16 pages a été découvert dans les archives de l’ancien directeur de la réserve fédérale William McChesney Martin. Il est daté du 5 avril 1961 et est intitulé « U.S. Foreign Exchange Operations: Needs and Methods ». Il s’agit d’un énoncé du projet du gouvernement américain de supprimer les marchés des devises et des métaux précieux pour soutenir le dollar et rendre opaques, voire falsifier, les rapports du gouvernement pour que son activité sur lers marchés ne soit pas découverte. Ce document demeure aujourd’hui sur le site internet de la Banque fédérale de St Louis :

http://fraser.stlouisfed.org/docs/hi...06_19610405.pdf

Il est aussi disponible sur le site du GATA :

http://www.gata.org/files/Martin-...ulationPlan....

- Dans une lettre adressée au président Gerald Ford en juin 1975, le directeur de la Réserve fédérale Arthur Burns lui fait part d’un accord secret avec la Bundesbank, qui vise à entraver la découverte du prix de l’or par le marché. Burns écrit les lignes suivantes : « J’ai passé un accord secret par écrit avec la Bundesbank allemande, représentée par Mr. Schmidt » - Helmut Schmidt était à l’époque chancellier de l’Allemagne de l’ouest – « L’Allemagne n’achètera pas d’or, que ce soit sur le marché ou à d’autres gouvernements, à un prix supérieur à 42,22 dollars par once ».

Il ajoute ceci : « Je suis convaincu que la meilleure position à adopter est de résister aux arrangements qui offrent une vaste latitude aux banques centrales et gouvernements désireux d’acheter de l’or à prix marché ».

La lettre de Burns est disponible sur le site du GATA ici :

http://www.gata.org/files/Arth...rd-June1975.pdf

- En juin 2004, le directeur de la banque de Russie, Oleg Mozhaiskov, a déclaré lors d’une conférence organisée par le LBMA à Moscou qu’il suspectait une activité de suppression du prix de l’or de la part des Etats-Unis. Mozhaiskov a mentionné le Gold Anti-Trust Action Committee – les seuls mots qu’il ait prononcés en anglais – bien que le GATA n’avait à l’époque pas encore établi le contact avec quiconque en Russie :

http://www.gata.org/node/11723

- Le directeur de la banque centrale néerlandaise, également président de la BRI, Jelle Zijlstra, a écrit dans ses mémoires que le prix de l’or est supprimé à la demande des Etats-Unis :

http://www.gata.org/node/11304

- William R. White, directeur du département monétaire et économique de la BRI, la banque centrale de toutes les banques centrales, a déclaré lors d’une conférence à Bâle en juin 2005 que l’objectif premier de la coopération entre les banques centrales est « l’apport de crédit international et l’effort commun d’influencer les prix des actifs (notamment l’or et les marchés des changes) si nécessaire » :

http://www.gata.org/node/4279

- La BRI précise clairement à ses banques membres potentielles que ses services incluent des opérations secrètes sur les marchés :

http://www.gata.org/node/11012

http://www.gata.org/files/B...terventions.pdf

- En effet, selon son rapport annuel publié cette année, la BRI fonctionne en grande partie en tant que service d’intervention sur le marché de l’or et les opérations bancaires liées à l’or. La page 110 du rapport de la BRI stipule que « la banque effectue des transactions en or et sur les marchés des changes en le nom de ses membres, leur fournissant ainsi une importante base de liquidité dans le contexte, par exemple, d’un rééquilibrage de leurs portefeuilles de réserve ou allocations de devises. Les services offerts par la BRI sur le marché des changes incluent des transactions au comptant en devises majeures, droits de tirages spéciaux, swaps, actions et allocations double-monnaie. La banque fournit également des services liés à l’or tels que l’achat et la vente de métal, des dépôts à terme fixe, des comptes à vue, des comptes d’affectation et des opérations d’affinage ». L’objectif principal du trade de produits dérivés de l’or par la BRI est d’en affecter le prix. Voyez ceci :

target="_blank"

http://www.gata.org/node/12717

- Les interventions secrètes de la BRI sur le marché de l’or se poursuivent depuis un certain temps. Un article assez long publié par le magazine Harper en 1983 et basé sur une interview récente et sans précédent avec des officiels de la BRI, explique que la banque centrale de toutes les banques centrales intervient constamment sur le marché de l’or :

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http://www.gata.org/node/8773

- Peut-être plus incriminant encore est le rapport secret du FMI de mars 1999, que le GATA a obtenu en décembre 2012. Il stipule que les banques centrales occidentales dissimulent leurs swaps et prêts en or pour faciliter la manipulation des marchés de l’or et des devises :

target="_blank"

http://www.gata.org/node/12016

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http://www.gata.org/file...--3-10-1999.pdf

- La participation des Etats-Unis à cette manipulation de marchés a été confirmée par un membre de la direction du Système de réserve fédérale, Kevin M. Warsh, dans une lettre écrite en septembre 2009. Warsh écrit que des accords de swap d’or établis entre la Fed et d’autres banques étrangères comptent parmi les documents dont l’accès a été refusé au GATA :

target="_blank"

http://www.gata.org/node/7819

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http://www.gata.org/f...-09-17-2009.pdf

Dans un commentaire publié par le Wall Street Journal en décembre 2011, Warsh écrit au sujet de ce qu’il apelle la « répression financière » des gouvernements. « Les responsables politiques ont tendance à trouver tentant de favoriser une ‘répression financière’ – la suppression des marchés qui ne leur plaisent pas ». Il ajoute ceci : « Leurs efforts de gérer et de manipuler les prix des actifs n’ont rien de nouveau ».
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http://www.gata.org/node/10839

J’ai plus tard contacté Warsh par email pour lui demander s’il avait entendu parler de la « répression financière » alors qu’il faisait partie de la direction de la Réserve fédérale, et s’il pouvait identifier les actifs manipulés par les responsables politiques. Il m’a cordialement souhaité une bonne journée.

Le gouvernement chinois sait tout de la manipulation du prix de l’or. Les câbles diplomatiques du Département d’Etat américain obtenus par l’organisation Wikileaks et publiés en 2011 incluent des communications entre l’ambassade américaine à Pékin et le Département d’Etat à Washington qui ne sont autre que des traductions de rapports publiés par les médias chinois contrôlés par le gouvernement. Ces traductions sont pour la plupart des commentaires au sujet de la suppression du prix de l’or par les Etats-Unis.

Le journal chinois World News Journal a écrit que « les Etats-Unis et l’Europe ont toujours supprimé le prix de l’or. Ils tentent d’affaiblir sa fonction de devise de réserve internationale. Ils ne veulent pas que les autres pays du monde se tournent vers l’or plutôt que vers le dollar ou l’euro. C’est pourquoi la suppression du prix de l’or bénéficie aux Etats-Unis. Elle maintient le rôle du dollar en tant que devise de réserve internationale. Les réserves d’or de la Chine joueront donc le rôle de chemin à suivre pour d’autres pays. De larges réserves d’or sont également bénéfiques à la promotion de l’internationalisation du renminbi ».

Non seulement le gouvernement chinois sait tout de la suppression du prix de l’or – le gouvernement des Etats-Unis sait que la Chine est au courant.
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http://www.gata.org/node/10380
< target="_blank"/p>

http://www.gata.org/node/10416

Il existe de nombreux autres documents faisant état de la suppression du prix de l’or, dont des rapports de réunions d’agences du gouvernement, des entretiens avec des membres du gouvernement et des documents déclassifiés. Ils sont disponibles sous la section « Documentation » su site du GATA :
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http://www.gata.or...axonomy/term/21

Ces documents n’ont rien à voir avec une spéculation ou une « théorie de la conspiration ». Il s’agit de politiques que conduisent les gouvernements dans le plus grand secret.

Et le marché lui-même nous en fournit des preuves

Le GATA a également exposé la manipulation du marché de l’or au travers de données commerciales, notamment grâce à une étude faire par notre ancien analyste de marché Adrian Douglas, qui démontre que le prix de l’or a continué de diminuer en période de négoce sur une période de dix ans sur le marché de l’or de Londres, dans le même temps qu’il ne cessait de grimper sur le marché mondial. Ceux qui ont acheté de l’or à l’ouverture du marché de Londres pour le vendre à sa fermeture ont pu au cours de ces dix dernières années enregistrer d’importants profits même en période de hausse stable du prix de l’or à l’international.

http://www.gata.org/node/8918

La London Gold Pool qui supprimait le prix de l’or dans les années 1960 continue d’opérer aujourd’hui, par le biais de différents mécanismes.

L’année dernière, les attaques portées au prix de l’or sont devenus fréquentes et évidentes, comme nous avons pu le voir avec les étranges ventes d’or papier survenues surt le marché à terme les 12 et 15 avril, alors que l’équivalent nominal d’un quart de la production d’or annuelle était vendu en seulement deux jours sans qu’aucuen information sensible liée à l’or ait été publiée. Des ventes similaires ont lieu en périodes particulièrement non-liquides lorsque quelqu’un cherche à faire s’effondrer le prix de l’or et affecté la psychologie du marché.

Le premier octobre, alors que l’indice du dollar passait en-dessous de 80 et que le gouvernement de la superpuissance mondiale et émetteur de la devise de référence internationale se trouvait forcé de fermer ses portes pour des raisons de troubles politiques, le prix de l’or a soudainement perdu 5% suite à une avalanche de ventes de contrats à terme, à un rythme de plusieurs milliers de contrats par seconde. Seule une entité ayant accès à une quantité illimitée de monnaie aurait pu y parvenir.

Un évènement similaire s’est déroulé le 1 octobre.

Il est une bonne chose pour les investisseurs que les Etats-Unis n’aient pas été détruits par une bombe nucléaire, sans quoi le prix de l’or aurait pu perdre 20%...

Ces attaques infligées au marché de l’or sont sans aucun doute le fruit d’interventions gouvernementales. Rien d’autre ne pourrait possiblement les expliquer.

Les banques centrales refusent, souvenez-vous, d’expliquer la nature de leur implication sur le marché de l’or.

En 2009, le GATA a lancé des poursuites contre la Réserve fédérale auprès de la cour du district de Columbia pour demander l’accès à ses bilans sur l’or. Nous avons techniquement gagné la procédure en 2011, puisque la cour a demandé à la Fed de nous transmettre le compte-rendu de la réunion du Comité pour l’or et les taux de change du G10 en avril 1997. Ce compte-rendu présente la conspiraton de membres de la banque centrale et du Trésor pour le contrôle du prix de l’or. La Fed a dû rembourser les frais judiciaires du GATA, mais a été autorisée à garder secrets ses autres documents liés à l’or :

http://www.gata.org/node/9917

Depuis cette époque, le GATA n’a cessé d’interroger les banques centrales quant à leurs activités sur le marché de l’or, ce qui est quelque chose que les journalistes financiers, les sociétés minières et les investisseurs devraient faire. Les banques centrales ont tendance à garder le silence.

En juillet, la banque d’Angleterre a par exemple rapporté sur son site internet qu’elle détenait dans ses coffres 1.200 tonnes d’or de moins que les quantités de métal inscirtes sur son bilan du mois de février. Certains pensent que cet or aurait été utilisé dans le cadre de l’attaque contre le marché de l’or du mois d’avril dernier. Le GATA a donc demandé à la banque d’Angleterre d’expliquer cette divergence.

La banque d’Angleterre a répondu que les données publiées sur son site internet pour le public sont « délibérément peu spécifiques «  - alors qu’elle s’est elle-même montrée relativement spécifique en publiant des chiffres différents de ceux enregistrés dans son rapport annuel. Devant sa vulnérabilité, la banque d’Angleterre a, de manière arrogante et défensive, conclu sa déclaration ainsi : « La banque n’émettra aucun commentaire supplémentaire à ce sujet ».

http://www.gata.org/node/12859

Les questions spécifiques posées par le GATA et auxquelles les banques centrales ont refusé de répondre sont disponibles sur notre site internet à la portée de tout journaliste financier ou investisseur :

http://www.gata.org/node/11661

Tant que les banques centrales refuseront de répondre à des questions basiques au sujet de leurs activités sur le marché de l’or, elles auront des choses à cacher.

Pourquoi tout ceci a-t-il de l’importance ? Quand et comment la situation pourra-t-elle prendre fin ?

C’est un sujet important, parce que la manipulation du marché de l’or facilite la manipulation de tous les autres marchés – elle appartient à une manipulation bien plus vaste qui permet à l’élite des Etats-Unis de contrôler la valeur des capitaux, du travail, des biens et des services, partout dans le monde – le contrôle de la valeur de toute chose, entraîne la destruction de marchés partout dans le monde et freine le progrès de l’humanité.

Il s’agit d’un système totalitaire et parasite, qui n’est que la plus récente manifestation de la guerre menée par la classe financière contre la classe responsable de la production, et est suffisamment bien dissimulée pour que la classe productive ne s’en rende pas compte.

Ce système pourra prendre fin de diverses manières.

Il est tout d’abord question de politique de haut niveau.

Le système de manipulation pourra prendre fin devant l'insistance du monde développé et une réévaluation officielle de l’or à l’international ainsi que sa réintégration dans le système monétaire international.

Il pourrait prendre fin si une nation décidait de débrancher la machine et d’échanger ses dollars contre plus d’or qu’il en existe de disponible.

Les banques centrales pourraient choisir de mettre fin à la déflation de la dette qui menace aujourd’hui le monde.

Pour citer un exemple, une étude menée en 2006 par l’économiste écossais Peter Millar est arrivée à la conclusion qu’une déflation de la dette de ce type forcerait les banques centrales à laisser se multiplier le prix de l’or de sept à vingt fois afin d’être à nouveau liquides et pouvoir dévaluer leur devise et la dette de leur société :

http://www.gata.org/node/4843

En mai 2012, les économistes et gestionnaires de fonds américains Lee Quaintance et Paul Brodsky ont publié un rapport selon lequel les banques centrales redistribueraient déjà les réserves d’or entre elles afin de se préparer à cette réévaluéation à la hausse du prix de l’or et au retour de l’or en tant que garantie contre les devises :

http://www.gata.org/node/11373

Le système pourrait aussi prendre fin à la manière de la London Gold Pool en 1968, alors que l’or que les banques centrales européennes étaient prètes à perdre avait été perdu bien qu’elles n’aient pas encore imaginé de système de contrôle de sprix alternatif à l’or.

C’est pourquoi l’efondrement du système actuel de manipulation des marchés est une question arithmétique, qui concerne les quantités d’or qu’il reste dans les coffres des banques centrale qui prennent part à la suppression du prix de l’or. Du métal est sans cesse vendu pour que puisse être maintenu le système de produits dérivés de l’or, et il semblerait que d’année en année, plus d’or soit écoulé que produit. Reste-t-il de l’or dans les coffres des banques centrales responsables de la manipulation de son marché ? Quelles quantités d’or ont été utilisées dans le cadre d’opérations de swap ou de prêt ? Elles refusent de nous le dire.

L'effondrement du système actuel est une question d’éducation et de publicité. La question de savoir si les banques centrales qui ne participent pas à la manipulation du prix de l’or et les investisseurs réaliseront un jour que 90% de l’or d’investissement du monde, qui est supposé être déposé auprès de fonds en le nom de ses propriétaires, pourrait ne pas exister. Si la livraison de ce métal était demandée, et que ce métal s’avérait ne pas exister, le prix de l’or serait bien plus important qu’il l’est aujourd’hui.

Bien que cette idée intéresse les investisseurs, les gouvernements décideraient-ils de les laisser conserver leurs gains extraordinaires, ou imposeraient-ils un impôt sur leurs bénéfices – s’ils ne décidaient pas de leur confisquer leur métal ?

Si le prix de l'or venait à grimper, les gouvernements permettraient-ils aux sociétés minières de continuer d’extraire du métal du sol aux taux de redevance actuels ? Leurs autoriseraient-ils même d’extraire de l’or ?

D’autre part, si le monde ne venait pas à réaliser la fraude représentée par l’or papier, la suppression du prix de l’or et la destruction des marchés pourraient se poursuivre à jamais.

Les banques centrales sont des ennemis formidables, en raison du pouvoir de création monétaire et de dette dont elles disposent. Mais ce pouvoir est loin d’être leur plus gros avantage dans le cadre de la manipulation du prix de l’or et des marchés en général.

La combine ne pourrait en effet pas fonctionner sans tromperies, subreptices et malentendus.

La manipulation du marché de l’or doit être exposée au grand jour, parce que dès que le monde réalisera ce qu’il se passe, il n’acceptera pas de faire partie des perdants.

C'est pourquoi le plus grand avantage des banques centrales n’est pas leur pouvoir de création de monnaie et de dette, mais la complicité des médias financiers et de l’industrie minière elle-même.

Les journalistes financiers – du moins jusqu’à présent – n’ont pas posé les bonnes questions, ou n’osent pas poser les bonnes questions aux banques, et ne rapportent que des réponses inadéquates.

Et l'industrie minière, semble-t-il inconsciente de la nature monétaire de son produit et de la suppression de son prix, ne fait rien pour se défendre.

Quand cela changera-t-il ? Le GATA y travaille.

Mais jusqu’à ce que le vent tourne, et tant que des morceaux de papier seront considérés comme ayant la même valeur que du métal, l’industrie minière sera condamnée. Et jusqu’à ce que la liberté des marchés soit restaurée, l’humanité elle-même n’aura pas beaucoup d’avenir.

* * *

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations à ce sujet et ne parvenez pas à trouver les documents que j’ai mentionnés, target="_blank" je vous prie de m’écrire à CPowell@GATA.org. Je me ferai un plaisir de vous aider.

En vous remerciant de votre attention.

* * *

Discours sur le marché de l’or
Anton de Kom, Université du Suriname
Paramaribo, Suriname
Mercredi 5 février 2014



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La suppression du prix de l'or est aux banquiers centraux ce que la quadrature du cercle est aux mathématiciens.
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Article d'une très grande qualité !
Un petit bémol sur la forme cependant : pourquoi laisser de telles fautes de frappes ? telles par exemple un seul F au mot effondrement.....
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merisier - 6/24/2014 at 1:05 PM GMT
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