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La trappe de la crédibilité

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Published : June 07th, 2016
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Category : Gold and Silver

 

 

« Cette élection a été perdue il y a cinq ou six ans, et pas cette année. Ils n’ont pas commencé à penser aux petits individus avant le début des campagnes présidentielles.

 

La monnaie a été appropriée pour ceux d’en haut, dans l’espoir qu’elle ruisselle jusqu’à ceux dans le besoin. Mr Hoover était un ingénieur. Il savait que l’eau ruisselle vers le vas. Commencez par arroser le haut, et vous la verrez bientôt atteindre les zones les plus arides d’en bas.

 

Mais il ne savait pas que la monnaie ruisselle vers le haut. Donnez-la à ceux d’en bas, et ceux d’en haut finiront par en disposer sous peu de temps. Mais elle sera au moins passée entre les mains des plus pauvres.

Ils ont sauvé les grosses banques, mais les plus petites sont parties en fumée. »

Will Rogers, 5 décembre 1932


J’ai dit hier que je perçois l’or et l’argent comme étant plafonnés pour une raison. Mais c’est difficile à dire, avec une Fed non linéaire.

Certaines choses commencent aujourd’hui à devenir plus claires. La Fed a besoin de faire grimper les taux pour refroidir l’économie. Elle veut faire grimper les taux pour ses propres fins politiques. Afin de pouvoir les abaisser à nouveau lorsque la bulle sur les actifs papiers finira par exploser.

Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas tout ça. Qui ne savent pas les leçons que nous a apprises l’Histoire. Mais les « experts » devraient en être conscients. Et ils le sont. Ils ne le disent peut-être pas, ils ne l’admettent peut-être pas, ils se laissent peut-être convaincre, ils parviennent peut-être à ignorer les doutes qui les rongent, mais ils savent exactement ce qu’ils font, ce qu’ils défendent, et ce qu’ils rendent possible par leur seul silence.

Pourquoi continuent-ils de poursuivre les mêmes politiques défaillantes, ou de les défendre grâce à des prévisions inexactes et de fausses déclarations ? Pourquoi les riches prospèrent-ils alors que le pays dans son ensemble stagne, et ce des années durant ?

Pourquoi les politiciens font-ils tout leur possible pour conserver les choses comme elles sont, alors qu’ils savent très bien eux-mêmes que le système ne convient pas à ceux qu’ils se sont engagés à servir ?

C’est là que se trouve la trappe de la crédibilité. Les politiciens tentent de maintenir la situation comme elle est parce que, du moins pour ce qui est d’eux-mêmes et de leurs amis, les temps sont plutôt bons, voire même profitables. L’innovation présente un risque, et le consensus des insiders offre une forme de sécurité. Les insiders ne disent pas de mal de leurs semblables, de leurs connexions et de leur maudite camaraderie.

Ils sont coincés entre le Charybde et Scylla de la fierté et du profit.

Ils ne gagnent pour l’heure pas grand-chose, mais dans le sens large, ils sacrifient tout, parole et honneur, pour la vanité et l’illusion de pouvoir. Ils se pensent exceptionnels, mais la triste vérité, c’est que leur histoire est aussi datée que Babylone, et aussi diabolique que le péché.





BILL MOYERS: Et vous dîtes que cette oligarchie consiste en six grosses banques. Quelles sont ces banques ?

 

JAMES KWAK: Elles sont Goldman Sachs, Morgan Stanley, JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America, et Wells Fargo.

 

BILL MOYERS: Vous écrivez qu’elles contrôlent 60% de notre PIB ?

 

JAMES KWAK: Leurs actifs sont équivalents à 60% de notre PIB. Pour remettre les choses dans leur contexte, au milieu des années 1990, les actifs de ces six banques et leurs prédécesseurs, puisqu’il y a eu beaucoup de fusions, représentaient moins de 20% du PIB.

 

BILL MOYERS: Quelle est la menace représentée par une oligarchie de cette taille et de cette échelle ?

 

SIMON JOHNSON: Elle peut distordre le système, Bill. Elle peut changer les règles du jeu en sa faveur. Et malheureusement, dans la finance moderne, lorsque les règles vont en votre faveur, vous prenez de gros risques. Et vous faites parfois tout s’écrouler, parce que ce n’est pas votre problème. Quand tout s’écroule, c’est le contribuable ou le gouvernement qui doit se charger de réparer les dégâts.

 

BILL MOYERS: Donc vous ne rigolez pas quand vous dîtes qu’il s’agit d’une oligarchie.

 

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