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Le « chômeur volontaire » ce bouc-émissaire 3 : la paille et la poutre

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Published : June 27th, 2013
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Parasites, assistés, fainéants, profiteurs – c’est en ces termes que beaucoup se plaisent à designer les chômeurs. Leur tort : ne pas saisir les occasions qui se présentent d'alléger le poids qu'ils représentent pour la collectivité en acceptant les offres d'emploi qui leur permettraient de subvenir à leurs besoins. En d'autres termes, ceux que l'on appelle les assistés se voient reprocher de ne pas faire tout leur possible pour pérenniser notre modèle social. Mais sont-ils les seuls ?


Les assistés parlent aux assistés


Ce que les chantres de la bonne volonté ne voient pas, c'est qu'ils sont eux-mêmes plus « assistés » qu’ils ne le croient. Le fonctionnement de l'économie française est tel que, directement ou indirectement, consciemment ou non, nous bénéficions tous du principe redistributif. On parle souvent des effets pervers de l'assurance chômage, des minima sociaux et de la couverture maladie universelle. On parle beaucoup moins de l'effet d'aubaine que représentent, pour de nombreux ménages, le remboursement des frais médicaux ou les allocations familiales (pour ne prendre que ces deux exemples).


Fin avril 2013, la branche maladie de la sécurité sociale remboursait 69,6% des honoraires médicaux et 77% des frais de médicaments. Or la France n'est pas un pays pauvre : l'internet à haut débit, les ordinateurs portables, les smartphones, les vêtements de marque, les séjours à l'étranger et les produits culturels n'y sont pas l'apanage de quelques nantis. Que faut-il en déduire, sinon que des millions de Français ne paient de leur poche qu'une partie des frais qu'ils pourraient supporter ? Parmi ces donneurs de leçons qui reprochent aux « assistés » de toucher toutes les aides auxquelles ils ont droit, combien choisissent de ne pas présenter leur carte vitale à leur médecin ou à leur pharmacien ? Combien d'entre eux, ayant la possibilité de ne pas creuser le trou de la sécurité sociale, font ce geste « citoyen » qu'on exige de ceux que la conjoncture rejette à la périphérie de l'économie ?


L'hypocrisie du discours sur les assistés est encore plus évidente quand on voit les réactions suscitées par la fiscalisation de certaines prestations familiales. À supposer que la résorption du trou de la Sécurité sociale soit la priorité (comme le laissent entendre les pères la morale de gauche et de droite), on peut s'étonner que les associations familiales n'aient pas elles-mêmes réclamé la fiscalisation des allocations ou l'abaissement du quotient familial finalement décidé par le gouvernement Ayrault.



L'autre aléa moral


Qui ne profite pas directement de l'argent public en profite indirectement. Interdépendance oblige, l'effet des subventions publiques et crédits d'impôts octroyés à une entreprise s'étend à ses clients, ses fournisseurs et ses salariés. La question n'est donc pas de savoir où sont les « assistés ». La question est de savoir dans quelle mesure nous profitons les uns des autres à travers ce que Frédéric Bastiat appelait la grande fiction de l'État.


Là réside le vrai scandale de l'assistanat. Il n’est pas dans la prétendue disparition de la « culture du travail », mais dans la possible corrélation entre le développement de l'État-providence et la tentation d'imputer à certaines catégories de la population des effets pervers pourtant présents dans toutes les couches de la société. C’est l'autre aléa moral de notre modèle social : ceux qui, pris globalement, « reviennent le plus cher » peuvent aisément montrer du doigt les parasites du haut (qui paient moins d'impôts qu'ils ne le pourraient) et les parasites du bas (qui touchent plus d'aides qu'ils ne le méritent).


Derrière le scandale, le danger : celui de ne réfléchir à notre politique sociale qu'en termes de bénéfices et/ou de coûts, jamais de manque à gagner. Il est certes difficile de critiquer les modalités d'indemnisation du chômage quand celui-ci atteint 10,2% et que l'on fait soi-même partie des gens les plus exposés à ce type de risque. Cependant, on ne voit pas les centaines de milliers d'emplois que libèreraient un allègement des charges, une simplification du droit du travail et un relâchement de la pression fiscale tant sur les ménages que sur les entreprises.


En résumé, le débat tourne plus souvent autour du modèle social et de son indispensable sauvetage qu'autour de la société et des moyens d'en libérer le potentiel. Venant des partisans du modèle en question – et ils sont nombreux –, cela n'a rien de surprenant. Venant du camp libéral en revanche, pareil conservatisme laisse songeur, comme je l'expliquerai prochainement.


 

 

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En france , les principales causes de mortalité sont l'alcool et le tabac ; interdits au travail...
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Eh ben moi, je sors ma carte vitale, je ne vois pas pourquoi je me poserais en chevalier blanc en payant de ma poche mes soins de santé ! Même si la sécu est un système maffieux que je décrie, lorsque je suis né, elle existait déjà. Pendant tout le temps où j'ai travaillé, salarié ou indépendant, on ne m'a pas demandé mon avis et je suis passé à la caisse, sans que qui que ce soit se pose la question de savoir si ma trésorerie en prenait un coup ou pas. Quant à l'absentéisme dans l'artisanat, on en reparlera. La maladie est une sorte de luxe ! Le salarié s'en fout, la paye tombe toujours, quoiqu'il arrive. Je n'attend pas de retour sur investissement (!) car je me serais bien passé de certaines hospitalisations, examens et intervention. De plus la sécu étant gérée par des syndicats, il y a un certain nombre de zones de flou. Qui plus est, la couverture maladie est généreusement bradée a une foultitude de gens qui n'ont jamais cotisé et qui de plus viennent de tous horizons. Alors merde ! Des produits phyto pour me soigner, je me les paye. Une intervention au coeur, je ne peux pas !
Quant à la culture du travail, désolé mais elle en a pris un sacré coup. Le futur du monde du travail dans un pays comme le notre est loin d'être rose. Il va y avoir de sacrés clivages entre certaines catégories de travailleurs.
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Plus facile d'être fonctionnaire syndiqué dans ton pays .
Je ne reconnais plus la france .
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Je préfère défendre les travailleurs qui eux nous apportent de la richesse.
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Travailler dur n'a jamais tué personne, mais c'est illégal en France.
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N'avez vous jamais entendu parler de ces gens qui,en france meurent de leur travail? L'article mets l'accent sur l'hypocrisie de ce genre de réflexion,il faut croire que vous n'avez pas compris. "Se complaire dans le chômage",je crois qu'il faut travailler au noir pour s'en accomoder sinon c'est la galère.Pourquoi tous ces gens dans la rue pour défendre leur emploi? Contradictoire,non?
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Il est vrai qu'en france il n'y en pas beaucoup qui s'épuisent au travail .
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Il y avait moi...
Sur 4000000 , combien se complaisent dans le chômage ?
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Tu n'as pas oublié un 0 ?
Chômeur et volontaire , ca me chiffonne non ?
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pas en france pardi .
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La boucle du problème francais est fermée .
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MI - 6/29/2013 at 5:26 AM GMT
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