Le besoin pressant de sauver le monde est presque toujours un faux-semblant pour le diriger. John Linder

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Published : December 17th, 2017
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La théorie du réchauffement climatique et le précédent de l’eugénisme

L’eugénisme a été considéré comme une science sérieuse. Quel parallèle peut-on faire avec les théories couramment admises sur le climat ?

Par John Linder – Élu républicain de Géorgie, membre de la Chambre des représentants des États-Unis de 1993 à 2011, membre du Comité finance et fiscalité.

24hGold - Le besoin pressant d...

Le réchauffement climatique a succédé à l’eugénisme au cœur des préoccupations du monde. Dans son roman État d‘urgence, Michael Crichton se livre à une comparaison remarquable entre la façon dont le monde d’aujourd’hui s’est saisi du « réchauffement climatique » sur le plan politique et la façon dont la « science » eugéniste s’est propagée il y a un siècle. Pendant près de cinquante ans à partir de la fin du 19ème siècle, les intellectuels, les dirigeants politiques et les élites médiatiques du monde entier se sont convaincus avec toujours plus de force que la science de l’eugénisme était « établie ». Quelques voix isolées tentaient bien de se faire entendre pour contrer cette science vérolée, mais elles étaient tournées en ridicule ou ignorées.

Les partisans de l’eugénisme défendaient l’idée qu’on pouvait améliorer la race humaine en contrôlant la reproduction. Les scientifiques les plus respectés de Yale, Harvard, Princeton et quelques autres bastions de la rigueur intellectuelle firent une retraite sur Long Island en un lieu appelé Cold Spring Harbor, le tout financé par la Fondation Ford, la Fondation Rockefeller et la fortune Harriman, en collaboration étroite avec le ministère de l’Agriculture, le Département d’État (Affaires étrangères) et d’autres agences américaines.

Cette « science » ne manquait pas d’adeptes très en vue. Théodore Roosevelt, Winston Churchill et Woodrow Wilson en étaient de fervents partisans. Elle reçut l’approbation de juges de la Cour suprême, de personnalités qualifiées de l’enseignement supérieur et de lauréats de Prix Nobel. La fondatrice du Planning familial, Margaret Sanger, faisait partie des soutiens les plus bruyants. En 1916, elle créa la première clinique du « contrôle de la reproduction ».

La théorie stipulait que les « meilleurs » êtres humains n’avaient pas autant d’enfants que les humains « inférieurs », c’est-à-dire les étrangers, les immigrants, les juifs, les noirs, les dégénérés, les handicapés et les « faibles d’esprit ». Margaret Sanger disait que « pourvoir aux besoins du bon à rien aux dépens du bon était d’une extrême cruauté ». Elle parlait du fardeau de s’occuper de « ce poids mort de débris humains ». H. G. Wells se prononça contre « les essaims mal formés de citoyens inférieurs ». Roosevelt déclara que « la société n’a aucune raison de permettre à des dégénérés de se reproduire » et George Bernard Shaw résuma le tout en disant que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Vingt-neuf États des États-Unis adoptèrent des lois autorisant la stérilisation. Au total, 60 000 Américains furent stérilisés, dont quelques-uns légalement. Les Allemands se montrèrent les plus progressistes, ce en quoi ils ne manquèrent pas d’aide : la Fondation Rockefeller finança l’Institut Kaiser Wilhelm et parmi ses principaux chercheurs sur les races, l’un d’entre eux était Josef Mengele.

Les « déficients mentaux » d’Allemagne étaient conduits dans des logements construits à cet effet, et où ils étaient interrogés. Ils étaient ensuite transférés dans une pièce isolée où ils étaient gazés. Ce programme allemand fut généralisé en un vaste réseau qui tua au final 10 millions d’indésirables. Après la seconde guerre mondiale, de nombreux soutiens officiels de la pseudo science eugéniste cessèrent de l’évoquer. Les universités supprimèrent les manuels qui lui étaient consacrés et ne l’enseignèrent plus.

Mais tout le monde ne ferma pas les yeux. Encore tout récemment, le 24 juillet 2004, le Dr Tony Platt, historien des sciences, témoigna devant le Comité judiciaire du Sénat de Californie à propos de la résolution N° 20 relative à l’eugénisme. Il tomba d’accord pour dire que l’État devrait s’excuser pour ses actions de stérilisation.

Dès lors, il est essentiel de se demander comment des chercheurs universitaires ont pu aboutir à des conclusions qui conduisaient à une violence aussi épouvantable à l’égard de la société. Un examen critique de ces travaux mit en évidence que les chercheurs ajustèrent leurs résultats afin de conforter les théories de ses financeurs.

« Le besoin pressant de sauver le monde est presque toujours un faux-semblant pour le diriger. »

Ceci n’a rien d’inhabituel. Il est très facile de croire que la science établie à propos du changement climatique est tout aussi sujette à caution. Elle pourrait fort bien être un exemple supplémentaire de pseudo-science captivante pour l’imagination des politiciens, des élites et des médias majeurs de notre temps qui recherchent désespérément un moyen « scientifique » de nous obliger à changer nos façons de vivre. Selon H. L. Mencken, « le besoin pressant de sauver le monde est presque toujours un faux-semblant pour le diriger. » On nous montre des images de blocs de glace gigantesques qui tombent dans la mer depuis la Péninsule antarctique, celle-ci correspondant à environ 2% du continent antarctique. Peu importe le fait que les 98% restants augmentent de 26,8 gigatonnes de glace par an.

On nous dit aujourd’hui que l’activité humaine génère une augmentation dramatique des niveaux de dioxyde de carbone et que cela provoque le « réchauffement climatique ». Alors qu’en janvier 2003 je faisais partie d’une délégation du Congrès américain rendant visite à l’expédition Antarctique, on nous montra les résultats obtenus à partir des carottes de glace de Vostok qui permirent de mesurer les températures et les niveaux de CO2 jusqu’à 400 000 ans en arrière. À cette époque reculée, le niveau de CO2 était de 280 ppm, c’est-à-dire à peu près ce qu’il était il y a 20 ans. Les niveaux de CO2 et les températures ont augmenté et diminué de concert pendant plus de 400 000 ans. « Qui brûlait de l’énergie fossile il y a 400 000 ans ? » ai-je demandé. On m’a regardé comme si j’étais affreusement mal élevé.

On sait depuis des années que la plus grande partie du CO2 se dissout dans les océans. On appelle cela la « séquestration du carbone ». Les océans contiennent 60 fois plus de CO2 que l’atmosphère. On sait également que les eaux plus froides dissolvent davantage de CO2 que les eaux plus chaudes. D’après vous, quelle est la cause, quel est l’effet ? Nous avons actuellement des niveaux de dioxyde de carbone de 380 ppm. Une étude récente menée à l’Université de Californie de Davis est parvenue à la conclusion que la quantité de CO2 présente dans l’atmosphère il y a 300 millions d’années était de l’ordre de 2 000 ppm. Et on nous explique ensuite : « la même augmentation est attendue par les experts d’ici la fin du siècle alors que les dernières réserves d’énergies fossiles seront brûlées. » Si l’on doit considérer comme certain que l’utilisation humaine des énergies fossiles sera la cause d’une augmentation des niveaux de CO2 qui atteindront 2 000 ppm dans 93 ans, ne devrait-on pas nous expliquer d’abord qui brûla de l’énergie fossile il y a 300 millions d’années ? En fait, on nous traite comme devant un tour de passe-passe. Le gaz à effet de serre le plus présent et le plus efficient dans l’atmosphère n’est pas le CO2, c’est la vapeur d’eau, qui compte pour environ 60% tandis que le CO2 représente 26%. Dès lors, pourquoi nous sert-on matin, midi et soir la théorie selon laquelle nous détruisons l’environnement par nos comportements hautement carbonés ? Parce que notre comportement n’a à peu près rien à voir avec la vapeur d’eau. Cette dernière ne peut donc pas intéresser ceux dont l’objectif principal consiste à diriger nos vies.

Afin de mieux se concentrer sur vous et sur ce que vous faites pour augmenter le CO2 dans l’atmosphère, ce qui, comme chacun sait, va détruire la planète, personne ne s’intéresse à l’activité des termites. Pourtant, il y a quinze ans, on estimait que la digestion des termites produisait chaque année 50 milliards de tonnes de CO2 et de méthane, soit plus que les émissions mondiales de CO2 dues à l’utilisation des énergies fossiles. On peut ajouter à cela l’énorme production du bétail, des chevaux et des autres ruminants, mais comme nos exigences écologiques les laissent de marbre, leur activité est ignorée.

Les termites sont responsables de 11% de la production mondiale de méthane, qui est aussi un gaz à effet de serre, à partir de sources naturelles. 76% proviennent de zones humides qui fournissent un habitat favorable aux bactéries qui produisent 145 millions de tonnes de méthane par an lors de la décomposition de la matière organique. Il est curieux que les plus alarmistes à propos du changement climatique le soient également pour la préservation et l’augmentation des zones humides.

Au travers nos lectures, mais aussi des nombreux films documentaires produits par les alarmistes, il apparaît clairement que si les humains ne changent pas leur mode de vie, la planète est vouée à la destruction. Ce n’est pas la première fois que les comportements humains sont soumis à une telle pression. Beaucoup d’entre vous se rappelleront les études « scientifiques » réalisées il y a 30 ans au sujet de la destruction de la couche d’ozone, en particulier aux pôles, qui devait réduire les capacités de l’atmosphère à stopper les rayons infrarouges du soleil [NdlR : il s’agit en fait des rayons ultraviolets]. Nous devions voir apparaître une recrudescence des cancers de la peau et hausse des températures. Selon la théorie de l’époque, ceci résultait de la production accrue de chlorofluorocarbures (CFC) utilisés dans les unités de réfrigération, le fréon par exemple.

Lorsque le fréon fut inventé, on le considérait comme un gaz miraculeux. Dans les unités de réfrigération, il remplaçait une combinaison de gaz toxiques véritablement mortels pour l’homme s’ils étaient relâchés dans l’atmosphère. Mais la science établie décréta que l’activité humaine était une menace pour la planète. La production de CFC fut interdite et on déplora la mort de milliers de personnes dans le monde entier à la suite de la consommation d’aliments dégradés par manque de réfrigération.

La production mondiale de CFC culmina à 1,1 million de tonnes par an. Si 100% de cette quantité avait été relâchée, cela aurait ajouté 750 000 tonnes de chlore dans l’atmosphère ; anecdotique comparé aux 300 millions de tonnes que les océans produisent annuellement par simple évaporation de l’eau de mer. Mais les activités de la mer ne pouvant être contrôlées, les alarmistes se sont tournés vers nous.

De la même façon, l’éruption du Mont Pinatubo en juin 1991 généra certains des niveaux de chlore et de brome parmi les plus élevés dans l’histoire et entraîna les niveaux les plus faibles jamais enregistrés pour la couche d’ozone. Eh bien, figurez-vous que la Terre a survécu.

Aujourd’hui, s’il y a une science établie, elle est le fait de climatologistes qui ont observé et étudié le monde pendant des décennies. Nombre d’entre eux sont à la retraite et ne courent pas après les subventions d’État pour poursuivre leurs recherches. Ils ne sont donc nullement enclins à atteindre des résultats politiquement populaires. La plupart ont traversé plus d’un cycle d’alarmisme fatidique. On repense aux prédictions publiées par des scientifiques dans Time magazine sous le titre « Un autre âge de glace ? » (1974) et dans Newsweek sous le titre « Un monde en refroidissement » (1975). Ce dernier article affirmait que les scientifiques « sont presque unanimes pour dire que cette tendance va faire diminuer la productivité de l’agriculture pour le reste du siècle. Si le changement climatique est aussi important que les craintes exprimées par les plus alarmistes, il pourrait en résulter des famines catastrophiques. »

Mais les vieux sages à cheveux blancs pensent que nous traversons des cycles de réchauffement et de refroidissement parfaitement normaux, tels que la planète en a connu depuis des centaines de millions d’années en fonction de l’activité du soleil. La terre est réchauffée par le soleil. Le soleil est impacté par des forces magnétiques qui créent des explosions appelées taches solaires et qui augmentent la chaleur qu’il diffuse. Lors de la période la plus froide du Petit âge glaciaire, qui se termina à la fin du 19ème siècle, les taches solaires disparurent presque complètement pendant 70 ans et la terre se refroidit. L’activité des taches solaires est en déclin depuis plusieurs années et on s’attend à ce qu’un déclin de l’ordre de 40% se poursuive pendant encore 10 ans. Le monde est sur le point d’entrer dans une période de refroidissement. Soyez prêts à changer votre mode de vie.

Sur le web. Publié dans le  Washington Times, le dimanche 18 février 2007. Source. Traduction par Nathalie MP pour Skyfall.fr

Source https://www.contrepoints.org/2015/06/08/21020...t-de-leugenisme

Le refroidissement climatique

Note: Il existe aussi une thèse qui traite de refroidissement climatique. A découvrir:

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A nouveau on vise du bon côté mais on rate la cible. Le CO2 est effectivement minoritaire dans l'effet de serre.
Mais il faut regarder plus loin et accepter quelques compromis : l'activité humaine réchauffe la planète, non seulement par l'effet de serre mais également par la chaleur dégagée en permanence (regardez seulement les centrales nucléaires qui réchauffent de 3°C les rivières dont elles puisent - et rejettent - l'eau nécessaire à leur refroidissement).

En ce qui concerne les gaz, un simple calcul permet de se rendre compte de l'arnaque : si le CO2 a un pouvoir "1" d'effet de serre, les gaz fluorés ont un pouvoir de 800 à 23.000.
D'après les statistiques officielles, les gaz fluorés représentent 3% des émissions de gaz à effet de serre. Le reste se partage encore CO2, méthane et oxyde d'azote.
Même si le CO2 représentait 50% des émissions, il contribuerait pour "50 x 1" à l'effet de serre tandis que les gaz fluorés pour "3 x 800", minimum. Une moyenne serait plutôt de "3 x 1.300".

Le tour de passe-passe est que le CO2 est le gaz à effet de serre majoritaire dans l'atmosphère. Facile à mesurer, avec des chiffres gigantesques qui frappent l'imaginaire.
Ce qu'on ne dit pas, c'est que ce CO2 a toujours été là et sans lui notre planète serait une boule de glace.
En réalité, ce qu'il faut mesurer c'est l'apport humain (artificiel) à l'effet de serre, et dans cet apport le CO2 est insignifiant.

A qui profite le crime ? Les gaz fluorés sont le produit de l'industrie électronique, notamment des panneaux photovoltaïques. On ne peut pas les réduire sans mettre à l'arrêt cette juteuse industrie qui met des smartphones dans la poche de chaque individu et nous rend accros aux puces électroniques.

Une autre preuve de l'arnaque vient d'être publiée dans Express : alors qu'on nous rabâche tout le temps les oreilles avec la pollution des plastiques dans les océans (le fameux continent de plastique) et qu'on nous emm* à bannir les sacs jetables gratuits des magasins (pour nous obliger à acheter des sacs réutilisables), une étude récente démontre que 90% de la pollution des plastiques provient d'Asie et d'Afrique (plus précisément de leurs 10 plus grands fleuves).
En réalité, le consommateur européen n'a pas grand chose à voir dedans, ses sacs jetables finissent quant même à la poubelle. Mais c'est à lui qu'on fait payer la facture...

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Article tout à fait intéressant. Sil es arguments présentés sont exacts, cela confirme bien qu'on nous raconte des bobards et qu'on nous mène en bateau depuis pas mal de temps déjà. A lire!
Cette page me conforte dans l'idée que les scientifiques sont certainement plus dangereux que les militaires!
Au delà des problèmes climatiques, je pense en particulier aux campagnes de vaccination contre la variole qui ont tué plus de monde que certaines guerres...
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RalphZ - 12/18/2017 at 8:38 AM GMT
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