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…au Casino de la finance.
On ne peut financer les besoins du casino de l’Eurosystème et s’occuper de
l’économie intérieure. C’est impossible!
L’Italie n’a de renflouer ses banques. Si l’on a parlé abondamment des
grandes, les petites banques d’épargne ne sont pas en reste… Forcément, leur
unique débouché d’investissement est le casino planétaire. Leur cash très
recherché par le casino est un piège tout d’abord pour les établissements
bancaires eux-mêmes, puis pour les déposants petits ou gros…
Après avoir dû faire face à des suicides
suite aux pertes de petits déposants, le gouvernement italien s’était dépêché
de sauver 4 petites banques (cf article de décembre 2015 ci-dessous) avant
l’entrée en vigueur en janvier 2016 des règlements européens qui prévoient
les confiscations des dépôts des clients…
Actuellement, ce sont les grandes banques qui ont besoin d’être
renflouées. depuis le vote sur le brexit, l’urgence est à son comble et le
Casino sait y mettre la pression en attaquant les valeurs boursières des
dites banques.
Peu importe la méthode utilisée, que ce soit par des confiscations
anitconstitutionnelles des déposants ou par un renflouement bancaire via des
dettes publiques, une certitude demeure: le petit citoyen qui n’a rien
demandé, qui n’a pris aucun risque et qui est abondamment trahi passe
obligatoirement à la caisse.
Le citoyen a 4 manières de financer un casino usurier, mafieux et
indéfendable s’il n’avait tant ficelé les décideurs:
- Son épargne déposée à la banque qu’il peut de moins en
moins retirer selon les établissements et les pays.
- Sa caisse de retraite que l’on a forcée à aller investir
sur la plateforme du Casino à cause des intérêts négatifs sur les dépôts
ou des rendements obligataires négatifs. (Les
épargnants incités à mettre du risque dans leur assurance-vie)
- Sa contribution à des impôts qui ne servent bientôt plus
que le Casino et de moins en moins le service public privatisé.
- L’assèchement des liquidités au service de l’économie
réelle qui se traduit en déflation, perte de gains, perte de capacité
d’investissements des acteurs économiques locaux. In fine, perte
d’emplois, perte de marge et donc d’impôts, perte de pouvoir d’achats
sont garantis.
La conséquence logique de tout ceci est une inexorable paupérisation
que nous annonçons dans nos écrits depuis 2011! C’est dire que tout ceci
était prévisible…Mais AUCUN contre-pouvoir n’existe à ce jour face à ce
Casino morbide qui n’en doutons pas déteste l’humanité et prépare avec votre
argent le post-humanisme et ses firmes transnationales high tech dont les
valeurs sont bien évidemment largement surfaites…. mais tellement
utiles au transhumanisme et à la reconnaissance des robots en tant que
« personnes
électroniques » et à la création très utile bien évidemment de bus
sans chauffeur…
Pourquoi valorise-t-on autant la robotisation et l’automation? Pourquoi
pratique-t-on une politique économique et financière contre tout bon sens élémentaire?
Par incompétence, par mimétisme, ou par haute trahison?
Liliane held-Khawam
A lire:
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Ils sont près de 5 millions d’Italiens touchés. Chez les enfants, 1
sur 10 est concerné.
L’économie italienne se redresse lentement après trois ans de récession,
mais ses stigmates se font encore sentir. L’Istat a enregistré un nombre
record depuis dix ans d’Italiens en situation de pauvreté absolue, l’impossibilité
de se procurer des biens de première nécessité et de se loger décemment. En
2015, plus de 4,5 millions de personnes et 1,5 million de familles
(7,6 % de la population) étaient concernées, mais pas toutes de la même
manière. Le seuil de pauvreté absolue est ainsi fixé à 552 euros par
mois pour un célibataire vivant dans une zone rurale du Mezzogiorno, tandis
qu’il est de 1.910 euros pour une famille de 4 personnes résidant
dans le centre-ville de Milan.
Ce sont d’ailleurs ces dernières qui ont le plus souffert de la crise,
avec un taux passant de 5,9 % en 2014 à 8,6 % en 2015, mais aussi
les familles d’étrangers (de 23,4 % en 2014 à 28,3 % en 2015). Les
jeunes sont également les plus affectés. Le nombre de ceux vivant dans
l’indigence a triplé par rapport à celui des personnes âgées et 1 enfant
mineur sur 10 vit dans la pauvreté absolue en Italie, alors que 3,9 %
d’entre eux étaient affectés en 2005. La pauvreté relative, elle, ne recule
pas et demeure stable avec 2,67 millions de familles concernées, soit
10,4 % de celles résidant dans le pays et 13,7 % de sa population.
La Codacons, qui rassemble les associations de consommateurs, parle d’une « honte
nationale qui humilie l’Italie et les Italiens » et appelle Matteo
Renzi « à adopter d’urgence un plan antipauvreté »... Le
pays ne dispose pas de prestation sociale équivalente au revenu de solidarité
active (RSA) français. C’est d’ailleurs le cheval de bataille du Mouvement
cinq étoiles qui promet d’instaurer un revenu citoyen mensuel de 780 euros
au minimum pour une personne seule, à 1.950 au maximum pour un foyer avec
enfants.
Le gouvernement lui préfère le SIA (« so target="_blank"stegno per l’inclusione attiva ») pensé en 2013
et mis en place ce mois-ci par l’actuel ministre du Travail, Giuliano
Poletti. Il prévoit une indemnité de 320 euros par mois destinée à
180.000-220.000 familles en difficulté, soit près de 1 million de
personnes dont la moitié sont des enfants. Les bénéficiaires s’engagent à
participer à des programmes de formation professionnelle et à trouver un
emploi mais aussi à scolariser les mineurs. 750 millions d’euros ont
déjà été dégagés dans le budget 2016, ressources qui passeront à
1 milliard d’euros l’an prochain. Le gouvernement espère ainsi pouvoir
venir en aide rapidement à la totalité des enfants vivant sous le seuil de
pauvreté.
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4 banques italiennes en faillite, les épargnants échappent de
justesse à la ponction de leurs comptes…, décembre 2015 businessbourse.com
Quatre nouvelles faillites de banques dans le cadre de l’Union européen target="_blank"ne
(ce ne sont pasles premières target="_blank"ni les dernières) sont passées sous silence dans
les médias français afin de ne pas éveiller l’attention des
épargnants sur la précarité de leurs comptes bancaires mis à m target="_blank"al par l’ordonnance française sur le redressement des
banques passée en août dernier pour faire appliquer en cas de
nécess target="_blank"ité la Directive européenne sur le redressement des banques et la
résolution de leurs défaillances » (BRRD).
La nouvelle du renflouement des quatre banques italiennes en faillite
coïncide avec le recours contre six États membres devant la Cour de justice
européenne pour non-transposition des règles de l’UE en matière de redressement
et de résolution des banques. target="_blank"
Pour mémoire, cette directive prévoit que les banques
auront la possibilité de ponctionner directement, en troisième recours, les
comptes bancaires des déposants en cas de faillite d’une banque. Directive
que le pouvoir socialiste, sans demander l’avis de la représentation
nationale a avali target="_blank"sé par une simple ordonnance dans la torpeur de l’été, en
août dernier, entre le bronzage à la plage et les préoccupations de la
rentrée.
Mais cette Directive européenne ne va pas s’appliquer,
in-extremis, pour Le renflouement de ces quatre banques italiennes en
faillite, puisqu’elle ne sera active qu’à partir du mois de janvier
2016. Et c’est même pour ne pas être tenu d’appliquer la BRRD, si on en
croit la Banque d’Italie, que le gouvernement italien s’empresse de renflouer
en ce mois de décembre lesdites banques en faillite.
Pourquoi vouloir échapper à la BRRD qui est sensée être la panacée du bien
commun pour tous les contribuables européens et les Italiens en particulier?
Voici les expplications qu’en donne la Banque d’Italie et le gouvernement
italien:
L’Italie a lancé dans l’urgence dimanche 22 novembre un nouveau système
mis en place par la banque centrale d’Italie pour sauver quatre petites banques
d’épargne de la faillite avant que les lois rendues obligatoires par
Bruxelles ne rentrent en fonction dés janvier 2016.
Le sauvetage des banques sera opéré par la Banque d’Italie pour la modique
somme de 3,6 milliards d’euros (3,83 milliards $).
Cette coquette somme sera ponctionnée sur les banques saines du pays,
qui versent dans un fonds de résolution nationale nouvellement formé et non
pas par les contribuables ainsi que le souligne l’État italien.
L’Italie veut sauver les banques avant Janvier, lorsque les
nouvelles règles de l’UE prendront effet.
Directive en vertu de laquelle les actionnaires, les obligataires et
en troisième lieu, les déposants de plus de 100.000 euros devront supporter
les pertes dues à la mauvaise gestion de leur banque. L’argent public ne
pouvant renflouer les banques qu’en quatrième et dernier recours. On notera
que dans les deux derniers cas de figure -déposants, argent public-, les
banques sont protégées des conséquences de leur mauvaise gestion au détriment
des déposants ou des contribuables, qui, si le recours aux actionnaires, aux
obligataires et aux déposants n’est pas suffisant, devront quand même mettre la
main à la poche. Donc, quoiqu’il arrive les banques ne feront plus
banqueroute. Seuls leurs clients pourront le faire.
Dans le cadre du plan de sauvetage annoncé dimanche, les
actionnaires et les obligataires vont être sollicités mais les détenteurs de dépôts,
de comptes courants et d’ obligations ordinaires ne le seront pas. Ce qui
n’aurait pas été le cas si la directive européenne avait déjà été en
application en Italie.La Banque centrale d’Italie déclare dans un communiqué
que « L’Etat, et donc les contribuables, ne seront pas spoliés par par
le processus. » Ajoutant qu’une série d’autres solutions pour
sauver les prêteurs en difficulté avait été proposé par l’Italie ces derniers
mois, mais que ceux-ci ont tous été rejetés par Bruxelles au titre qu’il s’agirait
d’une aide illégale d’Etat.
Les quatre banques en faillites sont la Banca delle Marche, la Banca
Popolare dell’Etruria, la Cassa di Risparmio Ferrare et la Cassa Risparmio di
Chieti qui ont été mises sous administration extraordinaire durant ces deux
dernières années, après que des trous aient été constatés dans la gestion de
leurs comptes.
Les banques ne sont pas assez importantes, est-il précisé, pour poser un
risque systémique, mais Rome craint que les nouvelles règles de la
Directive européenne puisse entraîner des pertes sur les obligations vendues
aux clients possédant des obligations ordinaires.
La préoccupation des autorités italiennes est que la mise en œuvre
de la BRRD pour le sauvetage de ces quatre banques pourrait effrayer les
petits épargnants loin de ce qui est traditionnellement une source
importante de financement pour les prêteurs italiens, et peut-être déclencher
des paniques bancaires.
Le gouvernement du Premier ministre Matteo Renzi a adopté un décret
d’urgence dimanche 22 novembre pour permettre la mise en œuvre
immédiate du plan, en disant qu’il avait déjà été approuvé par la Commission
européenne.
Il prévoit que la Banque d’Italie, comme autorité de résolution, mettra en
place une «bad bank» contenant les actifs dépréciés des quatre prêteurs
défaillants, et cherchera des acheteurs.
Roberto Nicastro, ancien directeur général d’Unicredit ( UniCredit SpA),
agira en tant que président des quatre banques devenues «bonnes» jusqu’à ce
que des acheteurs aient été trouvés.
L’opération sera financée par le Fonds national de règlement, qui est
entré en vigueur la semaine dernière. Cette somme sera versée par le fonds
alimenté par les banques en bonne santé de tout le pays, qui y versent
annuellement leurs contributions pour un total actuel d’ environ 550 à
600.000.000 d’euros, loin de la somme requise.
Afin de trouver immédiatement les 3,6 milliards d’euros
nécessaires pour sauver les quatre banques en difficulté, les
banques saines vont payer trois années de cotisations en une seule fois, avec
l’aide d’un prêt-relais de 18 mois apporté par trois des plus grands prêteurs
du pays que sont Unicredit, Intesa Sanpaolo et UBI Banca (Unione
di Banche Italiane).
Avec 650 banques, le système financier d’Italie est très fragmenté, et les
quatre banques en difficulté sont parmi les centaines de petits prêteurs qui
ont le plus souffert pendant une récession de trois ans entre 2012-14.
Les banques italiennes sont encore aux prises avec une montagne de dettes,
avec des prêts non performants jusqu’à 200 milliards d’euros en septembre.
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