je vous propose de lire ce superbe travail de Gregory OLLIER qui m'a fait parvenir son article.
" A la naissance, un nourrisson
n'est pourvu d'aucune capacité. Il n'a que des aptitudes qui vont lui permettre
d'acquérir des connaissances et des compétences : les armes nécessaires pour
accéder à l'autonomie. S'il est fréquent de voir un enfant frappé d'impatience,
il vit tout de même selon l'adage "à chaque jour suffit sa peine".
Progressivement, ...
il nourrit des ambitions de long terme sans chercher à brûler
les étapes, pour la simple et bonne raison qu'il ne peut pas les brûler. Le
rêve de beaucoup d'enfant est de piloter un avion mais un enfant n'est pas pour
autant confronté au pilotage avant d'être un grand garçon. Mais surtout, ce
n'est pas l'intelligence qui permet à un nourrisson d'apprendre aussi vite.
C'est sa capacité d'observation, d'apprendre de ses chutes et à tout remettre
en question (
les lois naturelles de l'enfant de Céline Alvarez) sous
l'aile bienveillante de ses parents qui l'encadrent.
Paradoxalement, lorsqu'une
personne se met au trading, elle le fait bien souvent seule et dispose de tous
les outils pour le faire librement. Il suffit d'ouvrir un compte chez un
broker, d'initier la plateforme et de cliquer. Le reflexe de se documenter
apparaît vite mais n'est toutefois pas un processus d'apprentissage en soi. Cela
revient donc à avoir la possibilité de conduire une formule 1 sur l'autoroute sans
l'instruction nécessaire, juste en ayant lu la notice de démarrage.
Ce paradoxe, certes un peu
artificiel, pose la question de l'apprentissage en trading car le taux de
réussite, au final, n'est pas très important (90% des traders particuliers perdraient
et qui peut dire combien finissent par abandonner), attestant d'un problème de
compétence.
D'ailleurs,
qu'est-ce qu'apprendre ? Ce mot vient du latin apprehendere qui signifie saisir, prendre des connaissances ; c'est
à dire acquérir par l'étude, la pratique et l'expérience un savoir-faire
(Larousse). Quant au trading, il convient également de le définir et de le
mettre en perspective avec la pluralité des intervenants : le trading est
différent pour un professionnel de la finance qui a fait une grande école et
dix ans d'étude que pour un artisan, un comédien, un fonctionnaire, un
avocat... un particulier qui n'est pas du milieu de la finance mais qui veut
faire de la finance ! Autant dire qu'il vaut mieux être psychologiquement stable
! Cette activité revient à investir sur un actif en se mettant dans le sens des
statistiques, i.e. dans le sens des
grosses mains (grâce à des connaissances techniques et fondamentales), avec le
meilleur timing possible en élaborant un plan. Mais une fois en position, le
tradeur particulier ne maîtrise plus rien puisque le marché est fait pas les
grosses mains. Il faut donc accepter de faire confiance à son plan et de lâcher
prise jusqu'au stop ou jusqu'aux prises de bénéfices. Aussi, pour élaborer de
bons plans, il semble nécessaire d'être doué d'un minimum d'intelligence. La
notion d'intelligence mérite d'ailleurs d'être démystifiée. Ce mot a pour
origine intellĕgĕre dont les racines
latines sont inter qui signifie "entre"
et ligere qui signifie
"lien". Autrement dit, l'intelligence est la capacité à établir des
liens (donc des conclusions, grâce à une méthode de réflexion) entre
différentes informations (ici, données techniques et fondamentales donc). Rapporté
au trading, l'intelligence parait alors abordable au plus grand nombre (mais
pas forcément à tous) puisqu'il s'agirait simplement de mettre en œuvre une
méthode d'analyse.
Ces quelques
définitions permettent de mieux cerner la problématique de l'apprentissage du
trading. En effet, pour trader, il faut développer des qualités dans des champs
pluriels (connaissance, méthode et psychologie). Ainsi, la question de
l'apprentissage ne serait pas simplement compliquée, elle serait complexe et
apprendre à trader reviendrait à trouver la bonne méthode pour résoudre le
système d'équations de l'apprentissage.
En avoir conscience en débutant, c'est déjà
se dire qu'à chaque jour suffira sa peine ! Comme pour résoudre un système
d'équations, apprendre à trader demande donc une méthode, une formule, une
recette du bon apprentissage... Cet apprentissage est une bataille qui, comme
toutes batailles, nécessite un plan, pensé avec méthode, pour dominer son
adversaire.
Pour
comprendre comment apprendre, il faut d'abord comprendre les causes de l'échec.
Ainsi, il est ensuite plus simple de lire le système d'équation et d'en
comprendre la complexité pour mieux l'appréhender. Enfin, c'est avec une
organisation d'ensemble et cohérente, appuyé sur un plan d'apprentissage
répondant à quelques principes, qu'il sera possible de résoudre le système
d'équation dans le temps.
*
* *
En effet,
la principale cause d'un apprentissage raté ou de l'absence de résultat réside dans
l'utopie Warren Buffet, qui trouve elle-même son origine dans les biais
psychologiques de l'homme, parce que l'homme - qui plus est le trader - est bien
souvent cupide et vaniteux.
La majorité
des personnes qui décide de se consacrer au trading, le fond pour l'argent. Les
ambitions initiales sont bien souvent démesurées et l'on rêve de richesse.
C'est une utopie car pour devenir riche en trading, il faut déjà disposer d'un
capital de riche, au risque d'avoir périlleusement recours au levier ! Rapidement,
on perd de l'argent et c'est la mort de l'utopie Buffet. Alors débute un long
deuil qui passe par ses cinq phases classiques :
le déni : alors que les premières pertes suscitent
l'incompréhension, le reflexe semble être de se documenter. Les différentes
lectures vont amener à glaner de nombreux conseils "d'anciens" çà et
là. C'est alors que la majorité des gens feront fi du bon sens et s'obstineront
dans le déni en poursuivant leurs ambitions initiales pour satisfaire la
cupidité, dont le premier allié est souvent la vanité.
Viens ensuite la colère. Les échecs répétés
provoquent frustrations et fulminations. Sous le coup de ces émotions, il
demeure encore plus difficile d'y voir clair, d'apprendre sereinement et de
progresser. C'est alors que bien souvent, la régression s'installe sans pour
autant en identifier les causes. Cette colère est exacerbée par les réseaux
sociaux où de nombreuses personnes donnent l'illusion que le trading est facile
en fanfaronnant sur les résultats de telle ou telle journée fructueuse.
Alors, c'est l'expression qui tient lieu, bien souvent à un moment où les
débutants considèrent ne plus en être. Dans le contexte de la mort d'un proche,
c'est la phase de négociation, de chantage... En trading, c'est la négociation
avec les règles fraichement établies parce que la nécessité d'en avoir vient
juste d'être comprise. Mais ces règles sont sans cesse contournées... Le Money Management
apparait important mais il n'est pas respecté. La négociation s'exprime aussi
dans la recherche de formation parfois couteuses, voire toujours plus couteuse.
Mais la faim empêche même d'exploiter ces formations jusqu'au bout.
Evidemment, la dépression finit par battre son plein.
La quantité d'argent engloutie dans le marché est importante. Dans cette phase,
apparait une piètre image de soi et un processus de dévalorisation s'installe. Les hommes se réfugient dans leur grotte (les
hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus de John Gray). La famille en
pâtie plus ou moins sévèrement, voire la santé dans les cas les plus extrêmes.
Le sens des réalités devient confus tout autant que celui des priorités. La
sensation de cauchemar ou de mauvaise drogue peut même s'installer.
Enfin, l'acceptation conclue ce deuil douloureux et parfois très long. En
trading, elle prend deux tournures : l'arrêt total et définitif de toutes
activités de trading ou l'acceptation de la mort de l'utopie Buffet, un jour de
déclic. Alors, les bonnes pratiques commencent à remplacer les mauvaises. Il devient
plus aisé de s'éloigner des biais psychologiques. Les conseils des anciens sont
entendus, appropriés et un système de trading fonctionnel voit le jour. Il ne
reste plus qu'à se perfectionner.
Evidemment,
ces cinq phases peuvent aussi se superposer dans le temps, ce qui rend ce deuil
plus douloureux encore. Mais une chose semble évidente : un meurtrier n'est
jamais épris de deuil !
* *
En conséquence,
apprendre le trading dans la sérénité, comme on apprend à l'école ou à marcher,
pourrait être concevable dans la mesure où l'on tue volontairement et d'emblée
l'utopie Buffet. Il n'y aurait plus de deuil douloureux et dispendieux.
Il est évident
que celui qui se lance dans l'aventure du trading en acceptant d'emblée qu'il
est très peu probable de devenir riche sans capital significatif abordera le
système d'équation sous un angle différent. Idéalement, il faudrait aborder
l'apprentissage comme un nourrisson bien entouré aborde la vie : sans
prétention et dans la sécurité. En effet, le nourrisson ne sait rien à sa
naissance, mais il est programmé pour apprendre avec un cerveau parfaitement
disposé à tracer des routes neuronales à chaque leçon de vie. Il ne baisse pas
les bras lorsqu'il apprend et grandit. C'est heureux car il apprend presque
tout dans l'échec. Aussi, il n'est pas dogmatique et remet tout en question à
chaque observation qui pose un dilemme. C'est ce qui lui permettra de
comprendre qu'un ballon de baudruche habituellement soumis à la gravité peut
aussi s'envoler s'il est plus léger que l'air. Il ne s'enferme donc pas dans
des carcans conceptuels. Mais surtout, ce qui fait d'un enfant un adulte
intelligent et sociabilisé, réside dans la nature de son entourage et les
rapports entretenus avec. Des parents habitués à discuter avec leurs enfants,
sur des sujets variés, en faisant des phrases complexes et argumentées
donneront davantage d'épaisseur intellectuelle à leurs enfants que des parents peu
enclins à l'échange. De plus, les caractéristiques émotionnelles d'une personne
naissent dans l'enfance et sont bien souvent le reflet des celles des parents.
De ce constat
peut être tirées des conclusions intéressantes : aborder l'apprentissage du
trading comme un nouveau né aborde la vie, sans prétention particulière,
simplement motivé par la soif d'apprendre selon l'adage "à chaque jour
suffit sa peine". Quelques principes émergent et peuvent guider
l'organisation d'un plan d'apprentissage.
L'entourage est alors important. Comme
un enfant a besoin d'échanges et d'être encouragé, un apprenti trader a besoin
d'un environnement riche pour être guidé et apprendre de ses erreurs. Pour
cela, il existe peu de solutions et la plus grande difficulté est d'être bien
entouré. Beaucoup de temps est nécessaire pour se renseigner sur ce qui est
proposé (communautés, contenus pédagogiques...). Cela peut prendre quelques
mois le temps de se faire une idée précise tout en ayant identifié les besoins
didactiques, phase d'apprentissage par phase. Mais au moment de s'entourer
(école, forum...) il conviendra de garder à l'esprit que 90% des traders
particuliers sont perdants.
L'entourage est
donc important mais ne remplace pas l'apprentissage
par essai erreur qui dans cette discipline est probablement le plus
profitable. Les échecs successifs doivent demeurer sans grandes conséquences
pour que les erreurs puissent se répéter. Ainsi, les capitaux engagés pour
apprendre à trader doivent être considérés comme perdus mais pour autant,
défendus coute que coute à chaque trade afin d'éviter l'effet "tapie"
du joueur de poker plumé. Surtout, chaque trade perdu doit être décortiqué et
les enseignements précieusement notifiés (voire partagés au sein d'une
communauté qui apportera son lot de remarques plus ou moins pertinentes et dont
il faudra faire le tri).
Donc, à
l'instar d'un enfant, un apprenti trader apprendra de ses échecs et se relèvera
pour repartir au combat grâce à un entourage bienveillant. Le combat est
d'ailleurs difficile tant les adversaires sont nombreux.
* *
En effet, apprendre
à trader est complexe car il faut agir dans au moins trois champs indissociables.
Pour ce faire, il faut organiser son apprentissage dans le temps selon des
principes ciblés qui aideront à gagner la bataille de l'apprentissage.
Le nourrisson
ne sait rien lorsqu'il nait, n'a que des instincts et aucune prétention. Pour
autant, il va grandir pour affronter les épreuves de la vie : la vie est une
bataille et le trading aussi. Le trading s'exerce en effet dans la
conflictualité : entre vendeurs et acheteurs, entre court terme et long terme,
entre soi-même et ses biais psychologiques... Pour conduire une bataille, il
faut un plan. Le plan du nourrisson est établi pas ses parents. Le plan
d'apprentissage du trader l'est par lui-même, sans l'expérience de la
"vie". Voilà toute la difficulté de cet apprentissage : partir en
bataille sans plan, sans armes. Pour gagner une bataille, le Maréchal Foch
avait établi des principes : l'économie des moyens, la concentration des
efforts et la liberté d'action. Ces principes sont loin d'être inutiles dans le
cas qui nous intéresse tant l'apprentissage mobilise de ressources
(financières, intellectuelles, matériels...).
L'économie des moyens est le principe
selon lequel on emploi au mieux l'ensemble de ses ressources. Rapporté au
trading, il s'agit de ne pas perdre son temps et son argent en sachant aller à
l'essentiel pour mobiliser au mieux ses capacités intellectuelles. Par exemple,
le recours aux comptes Démo est discutable car il n'engage pas d'argent. Dès
lors, les faiblesses psychologiques ne sont pas réveillées. Aussi, il faut
organiser son temps passé devant les graphiques afin de préserver
l'environnement familial et les liens sociaux. Ecarter des actifs peu liquides
ou exotiques ou sélectionner un petit panier d'actions, de devises, est une
manière de réduire les sous-jacent à observer. Egalement, procéder par thèmes
préalablement hiérarchisés est aussi une bonne manière de ne pas se disperser.
La liberté d'action est un principe qui
porte bien son nom. S'en inspirer pour apprendre le trading reviendrait à
éviter la surchauffe intellectuelle et la destruction du compte de trading (pas
de compte, pas trading, juste des analyses). Se dégager des plages de temps
spécifiques pour étudier et partager au sein d'une communauté dans des
proportions mesurées permettra sans doute de durer sans à-coups. La
participation sur les réseaux sociaux et les communautés en ligne doit aller à
l'essentiel pour ne pas se perdre en conjectures inutiles. D'ailleurs, le choix
de la communauté est primordial. Les mauvais conseils enfermeront l'apprenti
dans des impasses plus ou moins chronophages et énergivores. Surtout, en
gardant l'esprit ouvert et en refusant tout dogmatisme, l'apprenti conservera
toute sa liberté de penser et d'apprendre. En apprentissage comme une fois
aguerri, ne pas multiplier les positions permet d'éviter les variations
violentes du portefeuille qui déséquilibrent la stabilité émotionnelle et plonge
dans l'angoisse stérile.
La concentration des efforts est à la
guerre un principe qui permet d'avoir toujours le bon rapport de force face à
son ennemi. En trading, il faut d'abord identifier l'ennemi : c'est le trader
lui-même, à cause de ses biais psychologiques. Pour cela, il faut s'accepter. Chacun
doit faire une analyse honnête de sa personnalité au risque de ne pas savoir
contre quoi et qui l'on se bat. Il s'agit ensuite de lutter contre les biais
mais surtout et simultanément contre leur cause. Si l'impatience ne sera
contraint que par des règles simples (pour qu'elles puissent être suivies) et
de la discipline, il faut surtout savoir pourquoi l'on est impatient. La vanité
est sacrément tenace : la compréhension de sa place dans l'enfer des marchés
financiers est primordiale. Les marchés ne vous connaissent pas et se fichent
bien des traders particuliers. Pour lutter contre ces deux biais en concentrant
les efforts, la communauté d'accompagnement dans l'apprentissage a son
importante. En préférant partager ses pertes plutôt que ses gains, l'humilité
finira par prendre une bonne place dans le processus didactique. Au-delà, il
convient de déterminer sur quel levier agir pour transformer la vanité en une fierté
fertile. La cupidité quant à elle est normalement tuée avec l'utopie Buffet
mais elle a tendance à nous hanter. A chacun sa manière de combattre ses
fantômes.
Une fois ces
principes assimilés et appropriés par chacun, le plan d'apprentissage aura de bonne chance d'être efficace et
surtout tenu. En tout cas, il aura le mérite d'exister. Ce plan le sera
d'autant plus pertinent qu'il aura des applications dans les trois champs : les
connaissances techniques, la méthode du système de trading développé et le
domaine du renforcement psychologique. Ces trois domaines devraient être
travaillés en fonction de leur importance car le premier est similaire aux
fondations d'une maison (et se construit vite), le second aux murs porteurs et
le troisième, le toit et les nécessités, c'est à dire ce qui fait que la maison
est habitable. Mais rapidement, le plâtrier, le carreleur et le couvreur
travaillent en même temps sur la construction au risque de voir le plan de
charge s'étalé trop dans le temps. Arrive donc la synchronisation de
l'apprentissage. Il n'est pas suffisant de maîtriser le chartisme ou les
chandeliers de retournement pour bien trader. Il y a tous les autres champs qui
peuvent lever de nombreux obstacles en cours de parcours.
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*
Ainsi, il
semble clair qu'apprendre à trader prend non seulement du temps, mais nécessite
d'établir une feuille de route de l'apprentissage, à l'instar d'un programme
scolaire. En effet, le trading est une discipline complexe qui demande à la
fois des connaissances, mais aussi de la méthode et surtout une parfaite
maîtrise des émotions. En effet, une étude américaine (dont je ne retrouve plus
les références) a prouvé que les zones du cerveau stimulés lorsqu'un trade
évolue négativement est la même que celle stimulée alors que le sujet est en
danger de mort. Au-delà des connaissances, il faut donc apprendre à réfléchir
en situation de stress extrême. Les militaires l'apprennent par un entraînement
difficile, de longue haleine, grâce à un corpus de savoir-faire complet
enseigné dans un continuum instruction, entrainement, engagement bien encadré.
C'est pourquoi
le trader particulier, souvent bien seul, n'a que peu de chance d'identifier ce
type de raisonnement, comme en atteste le taux de réussite communément admis. Le
recours aux formateurs ou formations, notamment en ligne est donc vital. La
quantité d'information en sources ouvertes est phénoménale, notamment pour
acquérir les connaissances techniques (chandeliers japonais, S/R, etc.).
Toutefois, pour passer à la phase II (établir un plan, règles de money
management...), une communauté semble nécessaire. Tous les formateurs ne sont
pas trader ou de bons traders à cause de leurs biais psychologiques. Mais seuls
les incompétents notoires sont nocifs. Beaucoup peuvent apporter selon le stade
auquel l'on se trouve. Enfin, pour le travail de la psychologie, seul un vrai
trader pourra apporter une aide précieuse. A défaut, le temps sera long et une
introspection souvent très pénible indispensable pour parvenir seul à conclure
victorieusement la bataille de la formation."
Si vous désirez contacter Gregory, vous pourrez le contacter à l'adresse suivante: gregoryollier@hotmail.fr