« Le pouvoir finira par atteindre son potentiel meurtrier.
Il ne fait qu’attendre une excuse, un évènement quelconque, un assassinat, un
massacre dans un pays voisin, une tentative de coup, une famine, ou une
catastrophe naturelle, pour justifier le commencement d’un meurtre de masse ».
R. J. Rummel
« Une culture qui ne saisit pas l’interconnexion
vitale entre la vertu et le pouvoir, qui confond techniques de gestion et
sagesse, et manque de comprendre qu’une civilisation se mesure par sa
compassion, et non sa capacité à consommer, est condamnée à disparaître ».
Chris Hedges
« C’est ainsi que l’on se débarrasse des gens comme s’ils
n’étaient qu’ordures ».
Francis I
Le programme Aktion T4 a apporté
l'expertise, les pratiques administratives et les lignes directrices
bureaucratiques qui étaient nécessaires à la construction d’infrastructures d’extermination
de masse et de camps.
Le Darwinisme social commence par une forme de Darwinisme
financier, qui est l’allocation injuste et volontaire des moyens et des opportunités.
Il permet l’enrichissement des favoris et condamne les
oppressés à porter l’étiquette de l’infériorité, de l’inutilité, de la vie
qui ne mérite pas d’être.
Vous pouvez vouloir leur venir en aide, mais ils sont des
sous-hommes, au-delà de toute rédemption. C’est une tâche difficile, mais
quelqu’un doit s’y adonner. En tant que supérieurs, nous devons le faire pour
le bien de tous. C’est notre destinée. Réduire leurs rangs de loin devient
une idée facile à rationaliser, et après quelque temps cette idée n’est plus
que routine pratique, un peu comme tondre la pelouse.
La racine de tout cela est la soif de pouvoir, le désir d’un
petit groupe de déterminer la valeur de la vie, de définir le bien et le mal,
et de se percevoir comme étant le bien ultime. Son œuvre ne vise pas à la
vie, mais au vide le plus profond, à la désolation la plus abominable.
Ils n’en ont jamais assez. Jamais assez d’argent, jamais
assez de pouvoir, jamais assez de meurtres. Ils ne peuvent pas donner la vie,
alors ils apportent la mort. Ils craignent la faiblesse et la mort, alors ils
tentent de les dominer. Ils sont veulent dieux. Et dans leur orgueil, ils
font d’eux-mêmes, et de tous ceux qui les entourent, des monstres.