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Il y avait longtemps qu’on n’avait pas
parlé des climastrologues et des escrologistes de combat qui nous vendent non pas du
rêve mais de la catastrophe planétaire à longueur
d’année pour mieux pousser leur agenda interventionniste,
décroissant et malthusien. Heureusement, une récente fuite
d’un avant-projet du prochain rapport du GIEC nous aide à nous
les rappeler à notre bon souvenir. Surprise (légère) :
les dogmes climatologistes s’effritent un à un.
Tout commence avec Alec Rawls, qui
participe à la rédaction de l’AR5,
c’est-à-dire du second avant-projet du prochain rapport du GIEC
(le groupe international d’experts sur le climat) ; et alors
qu’il vient de clore ses contributions au rapport et que la
période des commentaires est achevée, il décide
d’en publier la version courante, jugeant que le contribuable qui le
finance doit pouvoir prendre connaissance des informations déjà
disponibles. D’autant plus que, selon lui, ces informations remettent
complètement en cause la thèse centrale du réchauffement
climatique, basée sur le dioxyde de carbone et son origine
humaine…
Et c’est ainsi qu’on découvre que le GIEC
admet, même pas à demi-mot, que oui, le soleil réchauffe bien la
Terre. Certes, la plupart des scientifiques de bon sens (dont Svensmark, par exemple), étaient arrivés
à la même conclusion depuis un moment
déjà.
Avant d’aller plus loin, l’AR5 est donc disponible ici (et en un seul
fichier, ici). Pour vous
éviter une longue et fastidieuse lecture, je vous encourage (comme expliqué ici)
à jeter directement un œil à la figure 1.4 du rapport.
Elle donne ceci :
En substance, elle montre dans les zones colorées les
prédictions de températures produites par les différents
modèles mathématiques utilisés pour asseoir la
légitimité des décisions politiques et
écologiques que nous avons eu à subir depuis les vingt
dernières années. On notera que les mesures de
températures observées (les points noirs) sont …
décidément en dessous de ce que les modèles
s’entêtent à prédire. Autrement dit, seuls les
modèles les plus optimistes (qui prédisent de petits
réchauffements) permettent de tenir compte des mesures
observées, et encore, en prenant leurs hypothèses basses. Du
reste, lorsqu’on regarde seulement les températures
observées, on peut surtout estimer que la tendance est, globalement,
à la stagnation.
Mais au-delà de ce graphique, c’est la phrase
suivante du chapitre 7, p.43, qui change radicalement l’épaule
du fusil du GIEC :
Many empirical
relationships have been reported between GCR or cosmogenic
isotope archives and some aspects of the climate system (e.g., Bond et al.,
2001; Dengel et al., 2009; Ram and Stolz, 1999). The forcing from changes in total solar
irradiance alone does not seem to account for these observations, implying
the existence of an amplifying mechanism such as the hypothesized GCR-cloud
link. We focus here on observed relationships between GCR and aerosol and
cloud properties.
Certes, c’est assez jargoneux,
mais cela veut dire que les observations ne permettent plus
d’écarter l’hypothèse formulée par Svensmark, qui avait postulé, en 1997,
qu’une partie non négligeable de la nébulosité
doit sa formation à l’activité solaire (rayons cosmiques)
et qu’elle joue un rôle fondamental dans le réchauffement
climatique (une abondante couverture nuageuse protégerait la Terre du
réchauffement). Et cette hypothèse avait trouvé de
solides éléments de preuve courant 2011, montrant que
l’action solaire étaient belle et bien
déterminante dans le réchauffement constaté.
Et pour en revenir à l’actuel avant-projet de
rapport du GIEC, ce chapitre 7 vient donc en contradiction frontale avec le
dogme accepté jusqu’à présent, qui voudrait que le
principal du réchauffement viendrait du CO2 d’origine humaine,
et plus précisément, cela signifie qu’on ne peut plus
dire, comme c’était la coutume auparavant, que le forçage
solaire doit être considéré comme négligeable face
à l’action humaine : non seulement, il ne peut plus être
oublié, mais il est même très probablement la principale
raison des variations de températures observées (le soleil
expliquerait en fait la moitié du changement observé).
Devant ces révélations, qui, finalement,
renversent complètement le paradigme initial (puisqu’on passe
d’une position où l’Homme est le seul responsable à
une position où il n’occupe plus la place prédominante),
le GIEC a bien évidemment émis un communiqué de presse
laconique dans lequel on découvre, dès les premiers
paragraphes, que d’un côté, le GIEC regrette cette fuite
qui interfère avec le processus d’évaluation et de
passage en revue des différents papiers, et de l’autre que ce
processus d’évaluation se sont étalés sur huit semaines
et … se sont achevés le 30 novembre 2012, ce qui laisse supposer,
selon une logique commune, que la fuite ayant eu lieu après,
les commentaires et remarques sont fermés. Autrement dit, soit ils
admettent qu’il va y avoir à présent un travail de censure endiablée d’édition,
ce qui est plutôt bizarre puisque l’ensemble du processus devrait
être public, soit ils admettent que ce qui a fuité est un
matériel à peu près définitif.
De son côté, la presse a timidement
commencé à s’emparer de l’affaire outre-Atlantique,
sentant dans les déclarations gênées du GIEC qu’il
y avait effectivement plus d’un lièvre à lever. Ainsi, James Delingpole
du Telegraph se demande ouvertement quelles excuses extravagantes
vont pouvoir être trouvées pour expliquer à quel point
cette histoire et ce retournement de veste complet sont sans signification,
que c’est « business as usual »
pour les théories du réchauffement climatique et tout le reste.
Bien évidemment, l’ampleur et l’impact de
ces fuites seront largement minimisées dans
les médias francophones acquis à la cause réchauffiste.
D’ailleurs, les rares articles évoquant la question sont
passés totalement inaperçus. J’attends avec impatience la
fine analyse de Foucard ou Huet, les Laurell & Hardy du Monde et de Libération,
dont j’imagine déjà les contorsions rocambolesques pour
cacher ce que tous les gens de bons sens savent déjà, à
savoir que leur religion est basé sur un pipeau politicien typique
dont le souffle vient cruellement à manquer … A n’en pas
douter, on peut déjà parier sur quelque chose comme «
Oui mais c’est juste un petit chapitre parmi d’autres »
ou « Ce petit graphique montre clairement qu’il y a eu
réchauffement, mais si », avec ce concentré de
ridicule qu’ils affectionnent tant.
Quoi qu’il en soit, on sait déjà ce qui va
se passer. Du côté francophone, on se réveillera de ce
mauvais rêve lorsque tout le monde en sera déjà sorti
depuis longtemps. Certains prendront même la peine de calculer les
montants faramineux d’argent public qui auront été
dilapidés en parfaites stupidités écofriendly,
qui se termineront à rouiller, à l’abandon dans des
champs. Mais en attendant, tout va continuer comme avant, parce que tout
ceci, d’une part, est pour votre bien (bande de
mécréants) et d’autre part et surtout, parce que la soupe
est vraiment délicieuse.
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Sur le sujet du réchauffement climatique, n’hésitez pas
à consulter le dossier fort fourni de
Contrepoints ; et vous trouverez quelques articles sur le
même sujet sur mon blog.
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