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Le Japon nous montre la voie vers notre propre destruction monétaire

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Published : April 09th, 2013
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Category : Editorials


Le Japon est l’exemple le plus extrême de la monétisation. Le pays achète ses propres obligations, actions, ETF, obligations étrangères et fonds d’investissements immobiliers. Au total, il a dépensé plus de 20% de son PIB en quantitative easing, et son économie continue de ralentir.

Et pourtant, malgré son échec évident à relancer l’activité économique et le secteur de l’emploi, la banque du Japon a décidé de mettre en place encore plus de ce type de politiques.

Pas plus tard que ce matin, la banque du Japon prenait la décision de multiplier ses efforts de quantitative easing dans l’objectif d’acheter 7 trillions de yens d’obligations chaque mois. C’est de la folie. Jamais, au cours de l’Histoire, la monétisation de la dette n’a relancé la croissance économique.

Elle produit toujours la même chose : l’inflation.

Les efforts du Japon à combattre le ralentissement économique en affaiblissant sa devise ont eu un effet secondaire particulier : la hausse des prix des produits de la vie de tous les jours, depuis l’essence jusqu’à la nourriture. Et le public commence à en avoir assez.

Dans une station essence de Sapporo, l’une des plus grandes villes du Japon, la hausse du prix du pétrole pousse de nombreux automobilistes à ne plus jamais remplir leur réservoir.

L’un d’entre eux a déclaré : ‘c’est très dur pour nous, gens ordinaires que nous sommes. Même la plus petite hausse de prix n’est pas facile à digérer’.

http://english.cntv.cn/program/bizasia/20130201/105864.shtml

Et c’est précisément dans ce type de politique que s’engage Ben Bernanke. La Fed dépense 85 milliards de dollars par mois, soit environ 2,8 milliards de dollars par jour pour acheter de la dette et d’autres ordures.

Tout comme ceux qui dirigent la banque du Japon, Bernanke pense qu’imprimer des dollars permettra de relancer l’économie. C’est un peu ironique, étant donné que la croissance du PIB s’effondre aux Etats-Unis malgré les épisodes de QE3 et QE4 lancés l’année dernière. Ajustée à l’inflation, la croissance du PIB du dernier trimestre de 2012 a été de MOINS 1.

Nous savons tous où tout cela nous mènera : vers toujours plus d’inflation et de hausse de prix, voire probablement un effondrement de marché. Chaque bulle que la Fed a créée s’est terminée par un désastre. Les choses ne seront pas différentes aujourd’hui.

Avec cela à l’esprit, il est temps de préparer nos portefeuilles pour ce qui arrive. Les leçons que nous devons tirer de Chypre sont évidentes : les premiers signes d’un désastre apparaissent très tôt (Chypre a fait la demande d’un plan de sauvetage en 2012). Mais une fois que la situation se gâte, tout s’effondre d’un coup.

Le système bancaire de Chypre a fermé en un weekend. 99% des gens ne pouvaient plus accéder à leur monnaie. Ceux qui ont agi à l’avance s’en sont sortis. Ceux qui ne l’ont pas fait ont perdu 60% de leur capital en moins d’une semaine.

Ne laissez pas la même chose vous arriver.





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Hier j'ai lu un article intéressant de Thomas Friedman. S'il est un chantre de la mondialisation néolibérale (et défenseur des riches, ce qui lui convient bien vu qu'il est marié à une milliardaire), il lui arrive néanmoins d'avoir des analyses très intéressantes de certaines situations.

Il y explique que le monde a eu une période de "répit géopolitique" de 5 ans : sans conflit armé majeur, juste des petites opérations militaires. (c'est marrant comment le "printemps arabe" est passé d'événement absolument majeur à trois fois rien... un petit échec cuisant ? ).
Cette période aurait dû être mise à profit pour réparer les bases de notre système économique et financier afin de faire face à ce qui pourrait bientôt nous arriver. Or, selon lui, cela n'a pas été fait, au contraire, nous nous fragilisons de plus en plus.

Or, le monde n'attend pas. Des conflits majeurs menacent de plus en plus, autour de la syrie, iran, corées,... sans parler de l'Egypte (dont personne ne parle justement, car on préfère ne pas savoir que l'Egypte est au bord de la faillite et que sa chute déstabiliserait complètement le Moyen Orient).

La fin de la "trêve" arrive... sommes-nous prêts ?
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22 août 2013
Mathilde Farine

«Les investisseurs ont été beaucoup trop optimistes, notamment à propos de la Thaïlande, des Philippines et de l’Indonésie, affirme Marc Faber. Ils se rendent désormais compte que la croissance ralentit.» D’où les ventes d’actions ces derniers jours et les pressions sur les devises de ces pays.

«Un changement fondamental s’est produit dans ces pays au cours des deux dernières années: ils ont commencé à afficher des déficits des comptes courants», explique le gourou de l’investis­sement, connu pour sa lettre ­financière mensuelle intitulée The Gloom, Boom & Doom Report. Il estime que ces économies ont été stimulées de manière artificielle par la croissance du crédit. «Il y a eu des excès, mais ce n’est pas comparable avec la crise de 1997».
«A qui faites-vous le plus confiance pour révéler des chiffres fiables? A la Corée du Sud ou à la Chine?» demande Marc Faber.Egalement prise dans la tourmente des marchés, l’Inde a vu hier sa monnaie se stabiliser ­quelques heures avant de poursuivre sa chute et de marquer un nouveau record de faiblesse à 64,55 roupies pour un dollar. La banque centrale a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, vouloir racheter pour 80 milliards de roupies (environ 1,15 milliard de francs) d’obligations d’Etat. «Ce type de soutien est généralement voué à l’échec, considère Marc Faber. Si l’Inde veut vraiment défendre sa monnaie, elle devra relever fortement ses taux d’intérêt, aux alentour de 12 ou 13%, mais cela risque d’être douloureux et de freiner davantage la croissance.»

Dans le contexte actuel, il ne conseille pas d’investir dans les marchés d’actions asiatiques. La bourse des Philippines est à un niveau trois à quatre fois plus élevé que son point bas de 2009, précise-t-il. «Il faut donc s’attendre à une poursuite de la baisse de ces marchés.» Même s’il souligne qu’à moyen terme, les perspectives de croissance sont meilleures qu’en Europe ou aux Etats-Unis. «Si on me pointe un pistolet sur la tempe et qu’on me demande de choisir entre investir en Inde ou aux Etats-Unis, je choisirai le premier pays, dont la bourse a déjà beaucoup perdu de terrain, alors que Wall Street a affiché une performance de 50% plus élevée que dans la plupart des marchés émergents.»
τα χρήματά μου πηγαίνουν / rendez moi mon pognon, est devenu un slogan populaire à Chypre :-)
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l'effondrement du système monétaires et de l'économie occidentale (surtout !) par ramification n'est qu'une question de temps
je pense qu'il ne pourrons administrer de la "morphine" au malade en (stade terminal déjà ) au delà de 2 à 3 ans et pas d'avantage !
..toute cette monnaie imprimé (de la folie pure !!)ces taux pratiquement à 0 !!...tout ceci ne relance pas les économies !!??... c'est un signe clair de ce qui arrivera !..les "banksters" & "politiques voyous"(qui soutenant la duperie )en tant qu'associés sont au bout du rouleau et entrainerons bcp de monde dans leur chute très prochainement !..
AUCUN MOYEN D'Y REMEDIER C'EST CUIT CETTE FOIS !!..AUCUNE LEçON N'A ETE TIRE DE LA CRISE DE 2007 ET CETTE FOIS LA "VAGUE SERA VRAIEMENT TRES HAUTE"!!... ET BCP DE MONDE PERIRA A CAUSE !!
le problème c'est qui peut pleuvoir de la "bombonne" du ciel aussi.... hélas !!!..puisque quant les "rats" sont pris au piège de l'eau ,qui monte et qui monte encore, ils mordant tout ce qui bouge sur leur chemin pour trouver une l'issue !.
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Les politiques de quantitative easing et autres créations monétaires sont semblables à la drogue. Au début, ça fait du bien, on s'y habitue mais il en faut toujours davantage pour retrouver le même effet. A la fin, on ne sait plus s'en passer. Et ça finit en overdose...
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22 août 2013 Mathilde Farine «Les investisseurs ont été beaucoup trop optimistes, notamment à propos de la Thaïlande, des Philippines et de l’Indonésie, affirme Marc Faber. Ils se rendent désormais compte que la croissance ralentit.» D’où les ventes d’a  Read more
clair et net - 8/22/2013 at 4:48 AM GMT
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