In the same category

Le marché libre, créateur d'emplois

IMG Auteur
Published : March 16th, 2011
729 words - Reading time : 1 - 2 minutes
( 0 vote, 0/5 )
Print article
  Article Comments Comment this article Rating All Articles  
0
Send
0
comment
Our Newsletter...
FOLLOW : Ron Paul
Category : Editorials

 

 

 

 

Dans une économie en crise, il est vital pour les hommes politiques de prendre du recul et de bien réfléchir à l’action gouvernementale envers les entreprises du pays. En moins de 200 ans, notre pays sauvage a été transformé en une nation et une superpuissance économique mondiale grâce au marché libre, aux droits de propriété et au respect d’un corps de lois. Aujourd’hui cependant, notre nation et notre économie prennent clairement la mauvaise direction.

Bien sûr, l’Amérique n’a jamais joui d’un capitalisme de marché absolument libre, l’intrusion sournoise du gouvernement et le clientélisme d’intérêts politiques spécifiques ont toujours existé et ont même augmenté depuis notre fondation. Mais historiquement l’Amérique a permis au marché libre d’opérer avec moins d’interférence gouvernementale que dans les autres nations et ce faisant, elle montrait un plus grand respect pour les droits de propriété et l’ensemble des lois. Un gouvernement restreint, un respect des droits de propriété et un environnement légal relativement stable ont permis à l’Amérique de devenir la nation la plus riche de la terre.

En contraste, les nations les plus pauvres ont presque toujours montré une hostilité flagrante pour les marchés libres, la propriété privée et les lois. La formation du capital, l’esprit d’entreprise, l’accumulation de richesses et de crédits sont uniformément découragés dans les pays pauvres. Les contrats privés ne sont pas protégés de façon satisfaisante et la propriété privée n’est pas en sécurité dans les mains des ses propriétaires. Le résultat prévisible, c’est une pauvreté et une misère très largement répandues.

Remarquons en premier lieu que le rôle du gouvernement dans les affaires devrait se limiter à arbitrer les conflits issus des contrats. Tant que les deux parties d’un contrat entrent volontairement dans un tel arrangement, sans coercition et munis d’une information exhaustive sur les faits, ils devraient de toute évidence s’attendre à avoir l’obligation de respecter leur partie du contrat. Quand une partie ne peut pas ou ne veut pas honorer les termes du contrat, il est acceptable que le gouvernement procure un système judiciaire permettant de résoudre les conflits de façon juste et impartiale.

Les gouvernements ne devraient pas dicter les termes du contrat aux parties impliquées. Cependant, tout au long du 20ème siècle, notre gouvernement s’est de plus en plus habitué à en dicter les termes imaginés par les politiciens sans se préoccuper de ce que les sociétés ou leurs clients, eux, trouvent acceptable. Cette interférence a eu un effet glacial sur l’économie.

Par exemple, le gouvernement augmente le coût du travail en raison de lois sur le salaire minimum, d’obligations syndicales, de sécurité sociale et de diverses autres stipulations qui font baisser la capacité d’une entreprise à employer autant de personnes qu’elle ne le ferait autrement. Or, comme elle ne peut employer qu’un nombre restreint de personnes, elle doit réserver ces places aux meilleurs candidats. Ainsi un adolescent ou une personne handicapée peut ne pas obtenir d’emploi ou d’expérience professionnelle parce que le gouvernement crée artificiellement une pénurie d’emplois. Et que se passe-t-il si quelqu’un est désireux de travailler pour un salaire inférieur au salaire minimum imposé par le gouvernement et qu’une entreprise est désireuse de lui donner une chance ? Le gouvernement rend cela illégal et les deux entités, la société et l’ouvrier sont dans une situation pire que s’ils pouvaient s’entendre librement.

Par contraste, les entreprises prospèrent quand les gouvernements restent en dehors de tout cela. Voici un exemple du 14ème district du Congrès au Texas. Une compagnie majeure, Caterpillar, construit une unité d’assemblage à Victoria, Texas plutôt que dans les Etats très syndiqués du Midwest où elle possède déjà une usine. Le Texas est un Etat qui offre un « droit au travail » parce qu’il offre des coûts plus attractifs. Il offre également un environnement légal plus favorable aux affaires et une charge fiscale beaucoup plus basse avec aucune taxe sur les sociétés. Et je suis content de cela parce que les gens à Victoria auront ainsi davantage d’opportunités de travail.

La liberté et un gouvernement minimaliste sont les deux éléments qui nous rendent puissants. Si nous continuons à chasser les entreprises avec des impôts lourds, des obligations et des régulations, elles finiront par partir. Le meilleur remède  à nos maux économiques est simple : revenir à la Constitution et démontrer le respect du marché libre, de la propriété privé et de la loi.

 

Ron Paul

www.house.gov/paul

 


Copyright Dr. Ron Paul

 

 

u

 

<< Previous article
Rate : Average note :0 (0 vote)
>> Next article
Comments closed
Latest comment posted for this article
Be the first to comment
Add your comment
Top articles
World PM Newsflow
ALL
GOLD
SILVER
PGM & DIAMONDS
OIL & GAS
OTHER METALS
Take advantage of rising gold stocks
  • Subscribe to our weekly mining market briefing.
  • Receive our research reports on junior mining companies
    with the strongest potential
  • Free service, your email is safe
  • Limited offer, register now !
Go to website.