« Si… l’impôt est
obligatoire et donc indiscernable du vol, il faut en tirer la conséquence que
l’Etat, qui subsiste grâce à l’impôt,
est une vaste organisation criminelle bien plus formidable et efficace que
n’importe quelle Mafia de l’Histoire ».
–Murray Rothbard,
« La Nature de l’Etat »
« Il n’existe aucune
classe criminelle native des Etats-Unis à l’exception du Congrès ».
–H. L. Mencken
Le Pape Francis a récemment
excommunié (renvoyé de l’Eglise catholique) tous les membres de la Mafia
italienne et dénoncé leur « mauvaise conduite » comme étant un
affront envers Dieu. En revanche, s’il était quelque peu consistent, il
condamnerait de la même manière les politiciens catholiques et leurs réseaux
d’activistes politiques qui soutiennent le gros gouvernement, dont ses amis
les Jésuites sont les plus proéminents. La politique est sous bien des formes
bien plus diabolique et immorale que la Mafia ou tout autre groupe criminel
« privé ».
Le Pape Francis le réaliserait
bien vite s'il se penchait un instant sur la doctrine catholique connue sous
le nom de Sept péchés capitaux. Selon les enseignements de l’Eglise, tous les
péchés prennent racine dans ces sept péchés capitaux, qui sont tous des
caractéristiques de la politique et des politiciens dont les causes sont
promues par les Jésuites comme le Pape Francis et son agenda pour la justice
sociale (comme F.A. Hayek l’a spécifié dans The
Mirage of Social Justice, ce terme n’a aucun sens – seuls les
individus peuvent agir d’une manière juste ou injuste – est n’est qu’un
euphémisme du socialisme).
Les politiciens sont des
criminels naturels, comme H.L. Mencken l’a observé plus haut (Ron Paul est la
seule exception qui me vient à l’esprit). Afin de financer leurs campagnes
électorales, ils doivent promettre de voler de l’argent à ceux qui en ont
gagné pour le donner à d’autres qui n’ont pas le droit moral de le posséder.
Ils sont des menteurs invétérés, comme nous le savons tous, puisqu’ils nous
font tous des promesses qu’ils ne pourront jamais tenir. Ceux qui réussissent
le mieux sont ceux qui ont le moins de principes moraux opposés au mensonge
et à la confiscation de la propriété de leurs citoyens. C’est pourquoi F.A Hayek
a intitulé un chapitre entier de The
Road to Serfdom « Why
the Worst Get on
Top » (« Pourquoi ce sont les pires qui accèdent au sommet »).
Il existe toutes les générations ou deux une série d’exceptions, mais les
politiciens personnifient en général les Sept péchés capitaux de l’Eglise
catholique. La fierté de soi trompe l’humilité, et les politiciens à succès
sont ceux qui sont les plus égocentristes et ont une image démesurée
d’eux-mêmes (ce que nous prouvent les statues de marbre et de bronze qui
jonchent les villes du monde).
L’envie
empoisonne le cœur des
croisés de la justice sociale, qui n’est qu’un euphémisme de la
redistribution des revenus au travers de l’étatisme, qui a depuis longtemps
remplacé la propriété des moyens de production par le gouvernement comme
définition du socialisme.
La
colère est ce dont on
fait l’expérience lorsque l’on ose critiquer la classe politique. Dans
certaines sociétés, cela signifie perte d’emploi, diffamation et censure,
alors qu’au sein d’autres, comme les Etats socialistes du XXIe siècle, cela
signifie l’assassinat de millions de dissidents (voir Death by Government
par Rudolph Rummel).
La
paresse est depuis
longtemps associée aux bureaucrates et aux bureaucraties en raison de l’absence
de mécanismes de rétroaction des marchés. Un chef d’entreprise paresseux paie
le prix de sa paresse en termes de profit ou de banqueroute, mais les
gouvernements ne font pas face à de telles punitions. Leurs budgets ne font
qu’augmenter d’année en année. A dire vrai, il n’est pas inhabituel de voir
les bureaucraties gouvernementales se trouver récompensées de leur paresse
par de plus gros budgets. Plus une école publique présente de mauvais
résultats, plus elle obtient de fonds. Plus la guerre contre les drogues
échoue, plus elle est renforcée, et ainsi de suite.
L’avarice de pouvoir
et de domination est la raison pour laquelle les politiciens décident
d’entrer en politique, sans parler des richesses qu’apporte le rôle de
« fonctionnaire » capable d’utiliser ses connections politiques
pour s’enrichir grâce aux informations secrètes.
La
gloutonnerie est
visible chaque jour sur internet, dans les journaux et les images télévisées
de « dîners présidentiels », dans les bâtiments que les politiciens
construisent pour eux-mêmes pour pouvoir « travailler », dans leurs
voyages internationaux, leurs soirées, leur personnel, et ainsi de suite.
Les singeries des politiciens
comme Bill Clinton nous remémorent souvent le mode de vie à la Sodome et
Gomorrhe de tant de politiciens qui ne sont pas familiers avec le péché de luxure, bien que leur plus gros péché
soit leur désir de dominer les peuples et les sociétés et l’usage de la force
pour parvenir à cette fin.
Murray Rothbard,
dans son essai « Just War », explique que
la révolution américaine et les Etats du sud pendant la guerre civile sont
les seuls guerres défensives combattues par les Etats-Unis qui soient
cohérentes avec la théorie catholique de guerre juste initiée par Saint
Thomas d’Aquin. Toutes les autres guerres et interventions militaires en
terre étrangère ont été des guerres d’agression à des fins économiques ou en
le nom de l’élite qui contrôle le gouvernement. Tous les politiciens et ceux
qui ont soutenu ces guerres sont d’une certaine manière des complices de
meurtres de masse.