Les cours de l’or ont
atteint environ les 1 730 dollars l’once à la séance de
jeudi matin à Londres, quelques dollars sous le niveau de début
de semaine. Les marchés financiers ont affiché une baisse avant
l’annonce dans la journée des mesures de la Fed.
L’argent s’est négocié
aux alentours de 33,10 dollars
l’once, soit une baisse de 1,8% sur la semaine, alors que les autres
matières premières sont restées atones et que les bons
du Trésor américain ont affiché des gains.
Un sondage par Reuters a
révélé que les économistes prévoient avec
une probabilité de 65% que la Fed annoncera un troisième tour
d’assouplissement quantitatif (QE3) plus tard aujourd’hui.
« Si nous assistons
à l’annonce d’un QE3, l’or foncera probablement
au-delà des 1 800 dollars l’once », commente Chen Min
à Jinrui Futures en Chine.
« Mais nous devrons
aussi réaliser que l’effet marginal de l’assouplissement
quantitatif diminuera et il serait trop optimiste de s’attendre
à ce que l’or passe au-dessus des 1 850 dollars même si un
QE3 est annoncé. »
« Les gens ont
inclus dans le prix l’assouplissement quantitatif et le facteur de
désappointement est très élevé »,
prévient Bayram Dincer chez LGT Capital
Management en Suisse.
« Si cet
assouplissement quantitatif ne se matérialise pas, vous verrez
sûrement les cours chuter. »
Certains analystes ont
suggéré que plutôt que d’annoncer un programme
d’achat d’actifs de taille et de durée fixes, comme
c’était le cas pour le QE1 et QE2, la Fed pourrait au lieu de
cela opter pour une approche à capital variable ou pourrait essayer
d’autres mesures.
Sur les marchés des
devises, l’indice du dollars US, qui mesure la force du dollar contre
six devises majeures, est resté en-dessous de 80 ce matin,
après avoir chuté mardi sous ce niveau pour la première
fois depuis mai. Les cours de l’or en euros et en livres sterling
étaient en baisse ce matin d’environ 1% sur la semaine, avec les
deux devises ayant affiché des gains contre le dollar ces derniers
jours.
En Europe, le ratio dette/ PIB
de l’Espagne pourrait atteindre 104% en 2016 si le pays sait mettre en
place la moitié de ses « ajustements
structurels » convenus pour l’année
financière, selon le rapport mensuel de la Banque centrale
européenne publié jeudi. Un scénario similaire pour
l’Italie verrait que le ratio dette/ PIB atteindra 125% l’an
prochain, ajoute le rapport.
|