Le risque de contagion représenté par le système bancaire italien

·         Risque de bail-in – le système bancaire Italien aux 4 trillions d’euros représente un gros risque à l’approche du referendum de dimanche

·         Possibilité de faillites bancaires – huit banques risquent de faire faillite ou de faire l’objet de bail-ins

·         Il s’agit de Monte dei Paschi di Siena, la troisième plus grosse banque italienne en termes d’actifs, ainsi que de Popolare di Vicenza, Veneto Banca, Carige et quatre autres banques

·         Les banques italiennes ont accumulé 360 milliards d’euros de prêts à problèmes

·         La possibilité de contagion représente un gros risque pour Unicredit, la plus grosse banque italienne en termes d’actifs et seule institution bancaire italienne à avoir un rôle important à l’échelle internationale

·         Le risque de bail-ins souligne l’importance de la diversification des dépôts et de l’or

·         Il est très peu prudent de placer tous ses œufs dans un même panier

(Copyright : The Financial Times Limited 2016)

« Huit des banques italiennes aujourd’hui en difficulté risquent de s’effondrer si le référendum organisé par le Premier ministre italien, Matteo Renzi, venait à échouer. Les turbulences qui en découleraient dissuaderaient les investisseurs qui auraient pu chercher à les recapitaliser, comme l’ont expliqué des représentants bancaires.

M. Renzi, qui a promis de démissionner en cas d’échec de son référendum, a proposé une solution de marché pour répondre aux problèmes du système bancaire italien et éviter une ‘résolution’ proposée dans le cadre des nouvelles régulations de l’UE. »

Financial Times

Le système bancaire italien risque de s’effondrer, que le référendum soit approuvé ou non. S’il était adopté, les banques italiennes pourraient encore une fois adopter un comportement attentiste et repousser l’inévitable.

La conséquence probable du désordre politique et financier qui règne aujourd’hui en Italie et dans les autres nations de l’Union européenne sera une contagion financière et économique au travers de l’Union. La question n’est plus de savoir si, mais quand.

Les investisseurs devraient se diversifier dès aujourd’hui et s’assurer de ne pas placer tous leurs œufs dans le même panier.