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Le rôle de Rothschild dans l’accumulation d’or de la Chine

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Published : June 16th, 2014
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Peut-être avons-nous récemment trop rapidement survolé les récentes affaires de manipulation et du fixing de Londres. La lecture de cet article publié dans les années 1990 ne fait que renforcer mon idée que les manipulations se poursuivront normalement en Chine.


Peut-être que l’article, qui a été publié par Forbes, nous offre plus de preuves que les années lumières de recherches dont nous disposons. Nous aurions pu nous attendre à ce que l’un des journalistes financiers du marché de l’or ait déjà fait le lien.

Voici la schématique de gouvernance d'entreprise de Rothschild. 



Le Rothschild Group s’est retiré du fixing de Londres en 2004 après 200 ans : Rothschild to pull out of gold market after 200 years


La Chine cherche à obtenir un siège au fixing de Londres, quelles conséquences pour le prix de l’or ?


« Le ratio de livraison reflète en Chine des livraisons d’or physique plutôt que des contrats papiers qui changent simplement de mains. En Chine, le ratio de livraison s’élève communément de 30 à 40%, bien qu’il n’excède que rarement 5% sur le Comex ».


20 février 2014

Chris Wright

via Forbes


Des rapports publiés cette semaine nous ont appris que la banque sud-africaine Standard Bank a entamé les négociations dans l’éventualité d’acheter les sièges de Deutsche Bank au fixing de Londres : le groupe de banques qui préside le mécanisme de fixation du repère global. Au premier abord, il semble intéressant et peut-être pratique que l’Afrique du Sud, en tant que premier producteur d’or mondial, cherche à obtenir une place autour de la table du fixing. Mais ce serait passer à côté de l’évidence. Ce qui est bien plus intéressant, c’est que 20% de Standard Bank appartiennent à la banque chinoise Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) – qui est actuellement en passe d’acheter une majorité des parts de marché de Standard au Royaume-Uni.


Pour comprendre l’importance de cette décision, penchons-nous un instant sur les divers éléments de l’affaire.


Premièrement, qu’est-ce que le fixing de Londres ? Il n’est pas aussi infâme qu’on pourrait le penser. Le terme fixing n’est qu’un nom malheureux à une heure où font rage les scandales du Libor et de la manipulation du marché des changes (ce qui explique en partie pourquoi Deutsche ne désire plus y participer – les régulateurs allemands se penchent actuellement sur la détermination des prix des métaux précieux, bien que Deutsche ait précisé qu’il ne s’agisse pas là de la raison de sa décision). Cinq banques déterminent le prix de l’or lors de conférences téléphoniques biquotidiennes, à 10h30 et 15h00 heures de Londres. Ces banques sont aujourd’hui HSBC, Barclays, SG, Bank of Nova Scotia et Deutsche. Aucune d’entre elle ne fait partie de celles qui ont lancé le fixing en 1919. La dernière à le quitter,  N M Rothschild, a vendu son siège à Barclays il y a déjà dix ans.


Ces sièges sont considérés comme prestigieux, bien qu’ils ne permettent pas une génération de revenus époustouflante. Le problème est que, puisque les régulateurs ont commencé à se pencher sur l’éventuelle manipulation des repères financiers – le Libor en étant l’exemple le plus évident – faire partie d’un petit groupe de banques à la tête de la détermination de quelque chose d’aussi important que le prix de l’or ne confère plus une image aussi illustre qu’auparavant.


Pourquoi la Chine voudrait-elle d’un tel siège ? C’est une autre histoire, tout aussi intéressante. Le Shanghai Gold Exchange n’est pas encore devenu un moteur essentiel du marché de l’or international, mais ne cesse de gagner en importance. Et pourtant, l’or se comporte différemment en Chine que dans les autres régions du monde. Le ratio de livraison y est bien plus élevé que sur les autres marchés. Le ratio de livraison représente la livraison d’or physique plutôt que le transfert de contrats papier. En Chine, le ratio de livraison s’élève communément de 30 à 40%, bien qu’il n’excède que rarement les 5% sur le Comex. En avril 2013, les livraisons du SGE ont surpassé la production minière.


Bien que les activités du marché de Shanghai ne soient pas suffisamment développées pour affecter le prix de l’or international, elles sont assez importantes pour entraîner une divergence entre les marchés papier et physique de l’or, qui peuvent se comporter différemment l’un de l’autre. De plus, la Chine dispose de réserves d’or considérables : elles s’élevaient à 33,89 millions d’onces, ou 1.054 tonnes, à la fin de l’année 2013. Il est donc parfaitement raisonnable qu’une institution chinoise cherche à obtenir un siège autour de la table du fixing de Londres.


Mais pourquoi ICBC ou une autre banque chinoise, comme la Banque de Chine ou China Commercial Bank, ne pourrait-elle pas acheter son siège directement à une banque occidentale ? Peut-être que vendre à Standard Bank est plus acceptable que vendre directement à un Béhémoth qui appartient au gouvernement chinois.


L’autre question à se poser est quelle différence cela fera pour le prix de l’or. La vérité, c’est que le fait d’être membre du fixing de Londres ne confère pas un pouvoir extraordinaire. Le fixing de Londres doit refléter le prix au comptant en dollars et est sujet à des règles qui respectent les intérêts des acheteurs et des vendeurs. Aucun membre individuel n’a plus d’influence que les autres. Une collusion est théoriquement possible, mais au vu de la surveillance dont sont l’objet les repères financiers, elle est probablement moins probable aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été.


ICBC ne changera pas le prix de l’or – ou du moins pas seulement en achetant le siège de Deutsche. Mais qu’en est-il de la Chine ? La Chine apporte déjà un support au prix de l’or grâce aux réserves de sa banque centrale, de la consommation individuelle de ses citoyens et de son amour pour l’or en tant qu’investissement. Le rôle de la Chine sur le marché de l’or ne fera que gagner de l’importance, et un siège autour de la table du fixing ne ferait que refléter une réalité de plus en plus évidente.




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