Un spectre hante l’Amérique.
Ce spectre, c’est un groupe d’individus influents qui partagent une haine
intense envers certains principes tels que la propriété privée, les marchés, les
gouvernements constitutionnels et la liberté. Des gauchistes inconditionnels
qui tiennent fièrement en héros des agitateurs communistes du siècle dernier.
Ils dénigrent la propriété privée et défendent la nationalisation. Ils
tentent de propager leurs idées chez les enfants en distribuant dans les
écoles publiques des tracts imprimés des paroles de Karl Marx et Che Guevara.
Ils défendent le « Marxisme urbain » dans les villes américaines,
et un « communisme du Tiers-Monde » pour les nations les moins développées.
Ils emploient des individus louches qui ont participé aux « mouvements
protestataires » des années 1960 et admettent avoir commis des crimes
violents qui ont parfois causé la mort de spectateurs innocents. Et le chef
de cette organisation a fièrement accepté un prix d’excellence qui tire son
nom d’un ancien révolutionnaire communiste.
Cette organisation se
spécialise dans le financement de vicieuses et malicieuses campagnes de
diffamation et d’assassinat contre quiconque ose exprimer publiquement son
soutien pour la propriété privée, les marchés libres, le constitutionnalisme
(qui s’oppose au collectivisme) et à la liberté. Il s’agit bien entendu ici
de la stratégie politique marxiste et léniniste.
En tête de leur liste de
cibles se trouve une organisation qui dit défendre les principes de
« foi, de famille, de tradition, de communauté, de propriété privée, de
loyauté, de courage et d’honneur ». Tous ceux qui défendent de tels
principes doivent être détruits, demande le Spectre.
Le Spectre s’est lancé dans
une véritable campagne d’acharnement lorsque cette même organisation privée a
écrit sur son site internet qu’elle s’oppose aux « guerres perpétuelles
du gouvernement pour la défense de la paix perpétuelle », à la
« notion que le gouvernement des Etats-Unis doive diriger le
monde », et aux guerres en Afghanistan et en Irak et à toutes les autres
guerres offensives, ainsi qu’à toute forme de politiquement correct. De
telles paroles doivent être brutalement censurées, ordonne le Spectre.
Une autre organisation privée
à avoir subi l’acharnement du Spectre en est une qui pense que « la
fonction légitime du gouvernement » est de protéger notre droit
inaliénable à la vie, à la liberté et à la propriété, « parce que la
nature du gouvernement est d’usurper la liberté du peuple ». Elle aussi
doit être marginalisée et détruite. N’importe quel totalitaire partagerait
cet avis.
Le Spectre est parvenu à
convaincre le Département de la sécurité nationale de décréter que quiconque
oserait apposer sur son pare-chocs un autocollant « Ron Paul
président » devrait être considéré comme « représentant une menace
terroriste ». Aux yeux du Spectre, les idées de Ron Paul concernant
l’économie, les libertés civiles et les politiques étrangères ne peuvent que
susciter des actes de terrorisme domestique. Pour les Marxistes purs et durs
employés par le Spectre, une réduction des taxes ou une opposition à la
socialisation de la médecine (ou de tout autre programme gouvernemental) est
une menace terroriste domestique.
Le Spectre crache aussi son
venin sur les officiers de police et militaires qui ont réitéré leur serment
de protéger et de défendre la Constitution des Etats-Unis. Toute personne
capable de dire une telle chose gagne directement une place dans la liste des
ennemis du Spectre.
Ce spectre, c’est bien sûr la
conscience morale de l’établissement de Washington, le Southern Poverty Law
Center, qui devrait peut-être être rebaptisé Soviet Poverty Law Center. Tout
ce que vous avez lu plus haut au sujet de ses opinions et activités est très
bien documenté. Je vous redirigerais par exemple vers mes articles publiés
sur LewRockwell.com, notamment « Racial Racketeering for Fun and
Profit », « What a Hate Group Hates », et « The Latest
Leftist Smear of Patriots and Constitutionalists ». Pensez-y la
prochaine fois que vous entendrez dire qu’un individu ou une organisation a
intégré la liste d’ennemis du Soviet Poverty Law Center et est désormais
considéré un ennemi public.