Le Venezuela, qui se débat dans des difficultés économiques sans précédent, a été déclaré mardi “en défaut partiel” sur sa dette par l’agence de notation S&P quelques heures après deux réunions de créanciers.
L’agence de notation S&P a indiqué que dans la mesure où le Venezuela était dans l’incapacité de rembourser 200 millions de dollars, ce pays était considéré en défaut de paiement.
La dette du Venezuela est assez faible en montant puisqu’elle est estimée à 150 milliards de dollars, ce qui n’est rien du tout en montant absolu, mais le Venezuela ne dispose plus que de 9,7 milliards de réserves et doit rembourser au moins 1,47 milliard d’ici à la fin de l’année, puis 8 milliards en 2018.
Le PIB français c’est 2 000 milliards et notre dette, au moins autant voire beaucoup plus quand on la considère au sens large !
La dette vénézuelienne est donc insignifiante en soi. Ce qui l’est c’est la guerre autour des réserves de pétrole de ce pays, et n’oubliez pas que si vous regardez toutes les guerres récentes, pas une, je dis bien pas une n’est pas liée directement à une guerre de l’énergie.
Toutes les guerres que nous faisons sont des guerres pour le pétrole et l’énergie. Pour vous les faire accepter, il y a une propagande massive. On diabolise, on ment, des armes de destruction massive de Saddam Hussein à l’assassinat de Kadhafi.
Le Venezuela n’est qu’une victime supplémentaire de ces guerres et oppose d’ailleurs une résistance farouche à “l’impérialisme américain”, avec toutes les conséquences politiques et économiques que cela implique.
La réalité est un peu plus complexe que juste un gouvernement de “coco” qui feraient n’importe quoi.
En attendant, Standard & Poor’s est un bras armé de la finance US et “nous considérerions toute restructuration (de la dette) comme un échange de créances en difficulté et comme l’équivalent d’un défaut étant donné les liquidités extérieures limitées” du Venezuela, a souligné S&P.