Les actions montent elles toujours à long terme ?

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Published : March 11th, 2010
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Category : Market Analysis

 


C’est triste cher ami de l’or, très triste. Vous êtes né à une époque maudite. Les professeurs de nos universités enseignent des mensonges. Les conseillers conjugaux sont presque tous divorcés. Le cardiologue star de Reggie Lewis est décédé de la maladie qu’il traitait chez ce dernier. Nous avons perdu la guerre contre le cancer (mais la plupart des gens dans ce pays continuent de donner leur argent à ces losers et le cancer continue de progresser). C’est la première génération de l’histoire américaine (depuis 1623) qui voit ses salaires réels baisser. 59% de nos sénateurs sont en faveur de la médecine socialisée et cela sur la base du désastre avéré qu’il représente dans tous les pays dans lesquels ce système a été essayé.

 

Partout dans le pays, des talk-shows financiers sont organisés dans le but de vous aider à préparer votre plan de retraite. La plupart d’entre eux vont vous conseiller d’acheter des actions sûres de grandes sociétés sur cotées le marché et de les conserver sur le long terme. Le marché boursier, vous diront-ils, monte toujours.  Il l’a toujours fait. »


Est-ce seulement vrai? Est-ce que le marché des actions monte toujours? Vous pourriez penser qu’une personne qui déclare cela de manière si assurée l’a vérifié. Mais si nous décidons de vérifier cette affirmation, nous sommes surpris. L’ancêtre de tous statisticiens des marchés boursiers, c’est Charles Dow, qui a inventé le Dow Jones Industriel en 1896. Cependant, le fait moins connu, c’est que Dow a testé les marchés depuis 1885. Et si nous prenons ces moyennes anciennes et que nous les ajoutons au Dow Jones Industriel, alors nous observons qu’à cette époque les actions ont bougé latéralement. En effet, depuis le premier index en 1885 jusqu’en 1932, les actions mesurées par Dow n’ont pas augmenté.

 

Il existe une raison simple à ce fait. Les actions sont en concurrence les unes avec les autres. Il existe un retour sur investissement normal, que ce soit sur les comptes d’épargne ou les obligations ou bien les dividendes des actions. Ces intérêts sont aussi en concurrence les uns avec les autres. A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème, il était normal d’avoir environ 5% sur les obligations et 8% sur les actions. Ces trois pourcents supplémentaires sur les actions étaient considérés comme une juste rétribution (ou compensation) pour le risque supplémentaire encouru. Si les actions, par exemple, tombaient de 8% à 6%, les investisseurs auraient vendu leurs actions et auraient transféré leur capital dans les obligations (pour la simple raison qu’une plus grande sécurité avait une valeur bien supérieure à un pourcent de différence pour la plupart des gens).

 

Les actions montent dans notre société postérieure à 1933 pour la simple raison que la Réserve Fédérale baisse les taux d’intérêts en dessous de leur valeur de marché. Cela fait également monter les rendements des actions et fait augmenter le cours des actions. Par exemple, la Fed, nouvellement créée en 1914 a baissé les taux d’intérêts de 6% à 3%. Cela a divisé par deux les rendements des actions et leur cours a été multiplié par deux. (Le taux d’intérêt plus bas fait également monter les profits des entreprises ce qui ajoute à l’effet précédent). La hausse des cours des actions depuis 1932 est du en premier lieu à ces deux effets.

          

L’idée selon laquelle les gens peuvent prendre leur retraite en prenant appui sur les profits spéculatifs du marché boursier est absurde. Aucune richesse n’est créée quand les actions montent. Les richesses, ce sont les biens et les services. Imaginez que votre voisinage se réunisse un samedi soir pour jouer toute la nuit au poker. Pourriez-vous projeter de planifier votre retraite sur vos gains ? Non, parce que les gains des uns sont les pertes des autres et que les événements de cette soirée n’incluent aucune création de richesses. (Il existe une exception ici qui concerne le spéculateur plus malin que les autres, mais nous en discuterons une autre fois).


 

 



 

Howard Katz

The Gold Speculator

 

 

Howard S. Katz is the editor/publisher of the One-handed Economist, a financial letter which combines fundamental and technical analysis. He was a bug on gold in the 1970s and became a bug on gold again in late 2002. 

 

Subscribe to the Gold Speculator (the One Handed Economist)

 

 

 

 

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