Le prix
réel de la monnaie, c'est-à-dire le taux
d’intérêt, se
situe quelque part autour de moins 7%. La hausse des prix à la
consommation, ayant été stable ces quelques derniers mois, est
désormais à la hausse aux USA et s'élèverait
à 8%, selon les calculs de Shadowstats.com. Le gouvernement
américain offre généreusement un taux de 1% en rémunération de la
souscription à ses obligations du trésor.
En conséquence, les taux d’intérêts
réels sont négatifs, et se situent aux alentours de moins 7%. Plus clairement, cela signifie
généralement que les actifs financiers basés sur le
papier (y compris les biens immobiliers) perdent 7% de leur valeur chaque
année. Rappelez vous qu’il y a peu de temps que les maisons et
appartements sont considérées comme des actifs financiers
auxiliaires, c'est-à-dire objets de spéculation
déterminés par la disponibilité du crédit
immobilier et les taux d’intérets.
Une autre conséquence est que si l’on décide
d’emprunter de l’argent pour réaliser un investissement,
immobilier ou autre, il faut pouvoir espérer un retour annuel de
l'ordre de 7% au minimum pour éviter de faire des pertes. En de telles
conditions, l'investissement en or est donc toujours profitable. Les
économistes ainsi que les experts bancaires ignorent ce point
important.
Le
système monétaire mondial s'émiette, au même titre
que toutes les devises majeures, et se dirige vers une période de
profonds troubles, coincé dans des sables mouvants,
tiré vers le bas par des déficits vivaces et des
économies extrêmement léthargiques. Le secret est
ébruité, les devises majeures ne sont guère plus que des
coupons de dette à valeur nominale. Ces points du système
monétaire détruit, de la recherche d'un havre de paix
légitime, des aides colossales aux banques ayant détruit le
système, la corruption des grosses banques Américaines (voir
les obligations de prêts immobiliers et la forclusion
immobilière), sont des facteurs ayant été minutieusement
discutés jusqu'à présent.
Le sujet
des taux d’intérêts négatifs se doit d'être
plus pleinement et plus largement discuté. Un taux d’intérêt
négatif encourage une course aux investissements en biens réels
tels que l'or et l'énergie ou autres investissements réels hors
du domaine des centres financiers. La hausse rapide des prix de l’or,
de l’argent et de l’énergie ne sont que les indices
d’un échec économique. La monnaie détenue sous
forme d'or représente une détention monétaire
retirée du système corrompu qu'est le système bancaire.
Sa valeur augmente, ou plus précisément, toutes les autres
valeurs chutent par rapport à elle.
Le fait que les grosses banques Américaines ne
soient même pas sur le point de tenter de remédier,
réformer ou restructurer le système représente la
clé de l'attirance pour l’or et pour l’argent.
Toute
restructuration réelle commencera par leur liquidation et par la vente
au prix de marché des actifs pourrissant leurs bilans. Elles seront forcées de
céder leur pouvoir et leur contrôle du gouvernement
américain (et de quelques autres ! ) et
de leur Saint Graal qu’est la Réserve Fédérale, la
planche à billets du dollar américain.
Cette situation interviendra
tragiquement lors d’un défaut d’une émission de
bons du trésor, lorsqu’une émission de bons du
trésor américain ne trouvera pas preneur.
Compte tenu
des tombereaux de nouvelle monnaie créée ces dernières
années pour falsifier les comptes, tenter de sauver les banques, ou
par pur gaspillage comme la prime à l’échange des
voitures, le financement par l’état des crédits
d'impôts immobiliers, le rachat de General Motors, la nationalisation
de Fannie Mae, et toutes les autres charades qui sont en train de transformer
la FED en zombie, - en mort vivant -, le prix des métaux
précieux prend la route de la hausse, et dépassera probablement
les 2.000 dollars l’once pour l’or et les 50 dollars l’once
pour l’argent avant la fin Juin 2012.
Ils doubleront
de nouveau lorsque le défaut de paiement du trésor
américain deviendra patent et
qu’un nouveau système monétaire devra être
crée. Les maîtres du
monde ont des sueurs froides devant la hausse prévisible des taux
d’intérets que le marché ne
manquera pas d'exiger, un secret bien gardé. C’est la raison pour laquelle
ils tentent par tous les moyens d’essayer de limiter la hausse du prix
de l’or.
Ils n’y
arriveront pas. Et en tout
état de cause ils ne pourront plus longtemps manipuler le prix de
l’argent à la baisse, du fait de la croissance de la demande
industrielle. L’argent va
de plus haut en plus haut, écrasant JP Morgan au passage.
La grande
hausse des métaux précieux est devant nous.
Jim Willie CB
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