Le taux de chômage britannique en baisse, la livre en hausse et l’or en livre en baisse…
Aujourd’hui, 22/01/2014, à 13H : L’or cotait proche des 1 240 dollars l’once mercredi matin sur le marché de référence de Londres, retenant la baisse d’hier de 1,1%. Les marchés boursiers mondiaux se sont maintenus plats avec les commodités.
Les obligations d’état des gouvernements occidentaux majeurs ont vu leurs prix baisser, poussant les taux d’intérêt vers le haut.
« Nous pensons que la volatilité [des cours de l’or] augmentera visiblement la semaine prochaine », a affirmé le broker US INTL FCStone, « à l’approche du communiqué de la politique de la Fed », qui comme s’attendent les experts devraient annoncer la baisse en février de son impression de monnaie de 10 milliards de dollars supplémentaires, pour un total de 65 milliards de dollars par mois.
Le marché des métaux précieux ne va nulle part entre-temps et reste dans les limites de l’écart de négoce, a commenté dans une note David Govett chez le broker britannique Marex Spectron.
« Il y a de la demande physique ce qui aide au support du marché, mais en général les échanges sont rares. »
Les prix de l’or en livres sterling ont chuté aujourd’hui sous les 750 livres l’once, alors que la devise britannique perçait des nouveaux pics de douze mois contre l’euro suivant l’annonce d’une chute important du taux de chômage au Royaume-Uni.
Les chiffres officiels de décembre indiquent 7,1%, ce taux de chômage est un peu supérieur aux objectifs de la Banque d’Angleterre pour l’augmentation potentielle des taux d’intérêt à partir de leur niveau bas historique de 0,5%.
Les ETF argent ont ajouté hier à leurs réserves quelques 119 tonnes, leur plus grande rentrée de métaux depuis août, selon la Commerzbank. Mais « cela n’a pas aidé le prix de l’argent », qui cotait toujours sous les 20 dollars l’once mercredi matin à Londres.
« La performance des prix [des métaux précieux] continuera de souffrir », estime Morgan Stanley.
Si « les actifs à risque en général et les équités US en particulier continuent de performer de façon solide », écrivent les analystes de la banque, Peter Richardson and Joel Crane, (diminuant leurs objectifs des cours de l’or de 2014 d’un huitième sur leurs précédentes prévisions de 1 160 dollars l’once), cela diminuera « le besoin des gestionnaires de portefeuille à détenir plus qu’un minimum d’actifs valeur refuge ».
>>Ceci est un version traduite et abrégée de ce commentaire en anglais sur le graphique des cours.
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