Les diamants font de nouveau palpiter le Saskatchewan

IMG Auteur
Ahead of the Herd
Published : December 20th, 2014
845 words - Reading time : 2 - 3 minutes
( 1 vote, 1/5 )
Print article
  Article Comments Comment this article Rating All Articles  
0
Send
0
comment
Our Newsletter...
Category : Today's Article

 

De Beers a façonné le marché du diamant que nous connaissons aujourd’hui. Tout a commencé aux Etats-Unis à la fin des années 1930.

De Beers cherchait à l’époque à élargir son marché (la société contrôlait alors 90% du marché global du diamant).  Les diamants, du moins les plus gros, ont toujours été un symbole de richesse et de statut, mais comment De Beers a-t-elle pu commercialiser de plus petits diamants aux masses ?

En 1938, De Beers a employé l’agence publicitaire de Philadelphie, du nom de N.W. Ayer. Cette agence s’est fixé un objectif ambitieux : « créer une situation qui pousserait tout homme désirant se marier à acheter une bague de fiançailles sertie d’un diamant ».

Une campagne publicitaire a été lancée aux Etats-Unis, qui s’est concentrée sur l’idée de convaincre tous les hommes (et, plus important encore, toutes les femmes) que chaque homme avait absolument besoin d’offrir à l’élue de son cœur une bague en diamant pour exprimer son amour et son engagement. Parce que tout comme l’amour, « un diamant dure toujours ».

« L’agence a voulu sous-entendre que les diamants pouvaient se trouver partout, et a commencé à utiliser des célébrités dans sa campagne. ‘Les stars ont vendu les petits diamants’, a expliqué Dorthy Digham, publicitaire chez N. W. Ayer ».

La campagne publicitaire a rencontré un tel succès qu’elle rapporte encore aujourd’hui aux Etats-Unis plus de 9 milliards de dollars par an. Les Etats-Unis sont le plus gros marché diamantaire du monde.

La même campagne a également rencontré un succès phénoménal au Japon, où les diamants ont remplacé les perles dans les années 1950. Aujourd’hui, les 2,6 milliards d’habitants de Chine et d’Inde sont pris pour cibles – parce que seuls les diamants peuvent exprimer ce que l’on ressent vraiment.

« Il y a encore vingt ans, personne en Chine n’achetait de diamants. Mais aujourd’hui, à Pékin, Shanghai et Guangzhou, la situation est en train de changer. 40% des mariées de ces provinces ont aujourd’hui une bague de fiançailles en diamant. Ce n’était pas le cas il y a 15 ans », a expliqué Gareth Penny, de chez De Beers.

La décennie à venir sera celle des diamants. Selon un rapport publié par Bain & Company, la demande globale en diamants devrait augmenter de 5,1% par an pour passer à 26 milliards de dollars en 2023.

« L’appétit pour les diamants de qualité augmente en Chine et en Inde, note Gerhard Prinsloo, auteur du rapport. En termes de part du marché, l’Inde et la Chine représenteront 30% en 2020, le même pourcentage que les Etats-Unis. L’offre devrait augmenter de 2,8% par an et générer une pénurie structurelle ».

Au cours de ces dix prochaines années, la demande en diamants devrait être particulièrement portée par l’Inde et la Chine, dont la classe moyenne est en passe de doubler (la demande de la Chine augmente le plus rapidement, et représente aujourd’hui 15% de la demande globale en diamants, contre moins de 3% en 2003).

Il n’y a pas de pénurie sur les marchés à terme – il ne se passera pas longtemps avant qu’un habitant de notre planète sur quatre soit un Africain. Ils ne le savent pas encore, mais les bijoux en damant font partie de leur futur.

Dundee Capital Markets

La demande actuelle en diamants est de 175 millions de carats. En 2020, elle devrait atteindre 247 millions de carats.

Deux nouvelles mines de diamants devraient entrer en phase de production au Canada d’ici ces prochaines années - Gahcho Kué et Renard.

La mine Ekati, qui appartient à Dominion Diamond, devrait voir sa production augmenter avec l’entrée en production de la cheminée Misery.

Trois grosses mines devraient lancer leurs opérations à l’échelle de la planète au cours de ces quatre prochaines années : Lace, Botuobinskaya et Bunder. La dernière grosse mine diamantaire à avoir été découverte est Bunder, en Inde. Ce projet de Rio Tinto attend encore d’être développé.

La mine Grib, de LUKoil, est entrée en production en début d’année ; et la mine Karpinskogo, qui appartient à Alrosa, est entrée en production en octobre dernier.

Certaines des plus grosses et des plus importantes mines du monde commencent à voir leurs réserves s’épuiser - Orapa et Jwaneng (au Botswana) n’ont plus que 15 années de production devant elles. Elles sont les plus grosses mines diamantaires du monde en termes de valeur produite en dollars.

Les champs diamantaires alluviaux de Marange (Zimbabwe – 13% de l’offre globale de diamants bruts en 2013)  devraient produire 8 millions de carats de diamants en 2014. Les diamants qui y étaient autrefois aisément accessibles doivent désormais y être extrait de conglomérats. Une majorité des sociétés minières n’ont pas la volonté d’investir sur les équipements nécessaires aux prix actuels. La teneur diamantaire des conglomérats se situe entre 0,4 et 0,5 carat par tonne, alors que la teneur en surface était autrefois de 3,75 carats par tonne.

Marange est le plus gros projet diamantaire du monde en termes de carats produits. Il est troisième en termes de valeur produite en dollars, après Orapa et Jwaneng (Botswana).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Data and Statistics for these countries : Botswana | Canada | Zimbabwe | All
Gold and Silver Prices for these countries : Botswana | Canada | Zimbabwe | All
<< Previous article
Rate : Average note :1 (1 vote)
>> Next article
Comments closed
Latest comment posted for this article
Be the first to comment
Add your comment
Top articles
MOST READ
World PM Newsflow
ALL
GOLD
SILVER
PGM & DIAMONDS
OIL & GAS
OTHER METALS
Take advantage of rising gold stocks
  • Subscribe to our weekly mining market briefing.
  • Receive our research reports on junior mining companies
    with the strongest potential
  • Free service, your email is safe
  • Limited offer, register now !
Go to website.