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Mesdames (puisque l’on ne peut plus dire
"mademoiselle" au risque de passer pour un dragueur obsédé), de
grâce, avant de traiter les hommes de tous les noms d’oiseaux (quand vous
avez du vocabulaire), posez-vous cette simple question : pourquoi, passé
la cinquantaine, la plupart des hommes ne veulent plus refaire leur vie et
prennent la tangente dès qu’on leur parle du « couple » ? Ou alors, comme
lorsqu’ils cherchent une opportunité de carrière à la hauteur de leurs
attentes – parce que je le vaux bien -, ils quittent un occident dégradé,
pourri, sans morale et sans éthique, sans éducation et sans respect, où les
mères enlèvent les enfants aux pères, où les enfants sont prêts à faire
interner le papa encombrant… mais riche. Pour la plupart des hommes, le
couple a signifié la prison et la mort lente, rongés par les obligations de
toute sorte. Regardez une grande surface : l’homme pousse docilement le
caddie mais n’a rien à dire sur le choix des produits : la femme choisit et
l’homme tend la carte de crédit ; il ne peut plus tendre que cela tellement,
à force d’être infantilisé, il en a perdu même sa virilité. Et regardez
seulement comment les hommes sont mis en scène dans les publicités : c'est
dégradant au possible mais le pire est qu'aucun homme ne réagit. On s'habitue
à la laisse... On a qu’une vie, mais vous donnez la vie et l’autre, la femme,
vous la prend littéralement et il n’en reste plus rien : alors, à la fin de
votre vie active, on vous place dans un hospice, jugé irresponsable, mis sous
tutelle, histoire d’accélérer la transmission du patrimoine que vous avez
accumulé à la sueur de votre énergie épuisée pour le confort des autres. Quand
on veut se débarrasser du chien, on dit qu’il a la rage : et précisément,
elles ont fait de nous des toutous obéissants, des animaux de compagnie
dociles qui remuent la queue sur ordre, quand madame n’a pas la migraine.
Mais "l’enfer, c’est les autres" disait Sartre, et elles
vont faire de votre vie, un enfer. "Si tu laisses quelqu'un prendre
en main ton destin, c’est la fin" chantait Jean-Louis Aubert. Au nom
de la parité et de l’égalité des sexes, l’homme a laissé sa femme prendre en
main son destin. Si par malheur, dans un instant fugace de lucidité, rattrapé
par des millénaires d’instincts de survie qu’aucune culture ne pourra effacer
au risque de suicider la civilisation, il viendrait à l’esprit à l’homme de
redevenir un Homme, un "mâle dominant", alors qu’il soit jugé, soigné,
placé et mis sous tutelle, évidemment par des banquières, des avocates, des
juges pour enfants femmes, et des infirmières qui les traiteront comme des
petits garçons demeurés. (La psychologue, du haut de son master psy, m'a bien
fait passé des tests de QI durant mon internement et les infirmières m'ont
fait faire du coloriage...) J’enseigne depuis plus de 20 ans à l’université
et j’ai donné le biberon à mes fils, je les ai même mis au monde avec le
médecin : aujourd’hui, ils sont dans le supérieur, désorientés et à côté de
leurs pompes à l’image de cette génération qui illustre les dégâts de
l’enfant-roi. Mais leur mère ne m'a même pas consulté pour leur
orientation post-bac : à 18 ans, de mon côté, j'ai quitté mes parents pour
choisir mes études et je suis devenu, dans la douleur, un homme... personne
ne me l'a pardonné ; mais je n'ai rien demandé à personne... L'enfant-roi, on
voit ce que cela donne : des étudiants qui font des procès aux professeurs
parce qu'ils ne supportent pas d'avoir des mauvaises notes. Ne cherchez pas
plus loin les vrais raisons de notre déclin économique. Les femmes, les
mères, tantes ou grand-mère vont s’extasier devant leur enfant-roi,
persuadées d'avoir mis au monde un "génie", en en faisant cependant
un tanguy au crochet de la société, jamais économiquement majeur et
responsable, totalement inculte (il n'aura jamais ouvert un livre car ces
dames l'ont placé devant les jeux, la télé et l'ordi depuis l'enfance) comme
la femme qui vit grâce à la « solidarité » : aux hommes de payer les impôts
et les pensions à condition de fermer leurs gueules surtout… Kipling avait
écrit : « tu sauras un homme mon fils » ; désormais, sa mère en fera
une femme… Le Japon a bâti un empire millénaire grâce à l’ordre des
Samouraïs, ces "philosophes combattants" dont Bruce Lee a
popularisé dans le monde entier les enseignements, et que Lucas a retranscris
dans l’Ordre des Jedis de Star Wars. Etrangement, ces samouraïs, qui étaient
sans doute les véritables hommes, n’avaient pas le droit de se mettre en
couple. Mais cette littérature n'intéresse pas les mères... Ce sont des
comtes... pour enfants. Alors, jeunes hommes, permettez-moi de vous mettre en
garde : si vous ne réussissez pas dans votre vie professionnelle, les femmes
ne vous verront même pas. L’amour, la beauté et l’eau fraîche, c’est le chant
des sirènes, mais l’amour, comme la beauté, se fane passe et l’eau fraîche
n’éponge que la soif… Mais la femme a beaucoup d’appétit… Mais si vous
réussissez, alors attention, elles vont dire qu’elles sont amoureuses de vous
et le pire, vous allez les croire !!! Et comme un petit garçon stupide (car
l'amour rend con), vous allez tout leur donner, leur passer tout leur
caprices, sacrifier vos passions, vos copains (qu'elles vont voir comme une
menace), vos rêves de petits garçons pour lesquels elles vous auront admiré,
seulement au début. Vous allez vendre votre âme en somme, au nom de l'amour.
Vous allez sacrifié votre LIBERTE : le propre de la condition humaine. On
nous parle sans arrêt de cette farce des droit de l’homme et du droit des
femmes : mais de quel homme s’agit-il ? En France, le pays des droits de
l’homme, les animaux sont mieux traiter que les hommes dans les
établissements psychiatriques…. Mais il ne faut surtout pas le dire, il faut
se taire, se taire, et encore se taire : je croyais naïvement que ce qui nous
distinguait du règne animal, c’était la parole, le verbe. Etre, c’est dire.
Moi qui ai connu la perte de mes fonctions vocales pendant six mois à cause
de l’isolement imposé par l’internement et des médicaments, il se trouve que
j’ai expérimenté cela : quand on ne parle plus, c’est que l’on n’est plus
personne et tout le monde vous oublie : on n’a cessé d’être un homme pour
devenir au choix, un chien, un perroquet ou un mouton.
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