14/12/2012 : L’or
semble partie pour une troisième semaine de baisse vendredi midi
à Londres, après avoir manqué de percer les 1 700
dollars l’once, alors que les actions et les bons du Trésor US
avaient peu changé sur la journée, et avec aucun signes de
progrès en vue à Washington concernant la falaise fiscale.
« Un manque
d’activité a gardé les métaux précieux
globalement inchangés ce matin », affirme aujourd’hui
la Standard Bank dans un rapport sur les commodités.
Un jour plus
tôt, l’or avait baissé sous les 1
700 dollars l’once, malgré le fait que la Fed
s’était engagée à 45 milliards de dollars par mois
pour des achats d’obligation le jour précédent.
L’argent-métal
s’orientait aussi vers une troisième semaine de pertes, cotant
vers les 32,60 dollars l’once ce matin. Les autres commodités
ont affiché de légers gains.
« Les
haussiers débattaient le fait que les banques centrales resteraient
accommodantes, au moins jusqu’à 2015, aidant à offrir un élément
de support pour l’or », affirme l’analyste à la
maison de courtage INTL FCStone Ed Meir dans un
rapport.
« Les
baissiers ont répliqué qu’il n’y aura plus
d’assouplissement supplémentaire prévu entre maintenant
et 2015, et ont aussi indiqué que la Fed a décrit, après
tout, des objectifs spécifiques et qu’elle commencerait à
réduire son bilan enflé… Le mouvement de jeudi semble
avoir confirmé cette position baissière. »
« C’est
peut-être un signe inquiétant que les derniers versements
d’assouplissement quantitatif n’ont pas eu d’impact positif
du tout sur les cours de l’or», affirme la banque
d’investissement Natixis dans un rapport.
A
Washington, le président Obama et le porte-parole de la chambre des
représentants, le républicain John Boehner,
ont eu ce que des déclarations des deux parties ont appelé des
réunions « franches » jeudi concernant la
falaise fiscale, ajoutant que les « voies de communication restent
ouvertes » entre les deux.
Aucun accord
n’a été passé concernant les mesures de
réduction du déficit. A moins que le Congrès ne passe
une nouvelle loi, l’expiration des baisses des impôts et les
coupes budgétaires d’une valeur estimée à 600
milliards de dollars devraient commencer à la fin de ce mois-ci.
En Europe,
les discussions sur un budget commun de la zone euro et la coordination des
réformes économiques parmi les membres de la zone ont été
retardées jusqu’à juin 2013.
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