Non, Manu n’y est pour rien, enfin j’espère qu’il a autre chose à faire de
plus important (comme s’occuper du sort des 67 millions de Français) que de
s’occuper de la boutique du Palais, la petite SARL de l’Élysée, qui ne
connaît pas la crise, quoique ! « Hé Manu, descends, il manque des
tasses en rayons ! » J’en rigole d’avance !! Imaginez en plus Brigitte à
la caisse.
Manu et Brigitte, et c’est un peu comme Super U… « les nouveaux
commerçants » !
Hahahahahahaha ! Ne m’en veuillez pas, c’est de l’humour de salle des
profs d’économie….
À peine lancé, le projet de vente de produits dérivés connaît son premier
couac avec l’utilisation à tort de l’appellation « porcelaine de Limoges »
sur des tasses (mugs) venant vraisemblablement d’Asie, achetées à pas cher,
produites par des petits Chinois payés un « mug » de riz (version
moderne et 2.0 du bol de riz de Mao), pour être peinturlurées en France avec
un beau « Made in Limoges »…
De vous à moi, un sans-dents d’en bas ferait cela, nous aurions vite fait
la DGCCRF (répression des fraudes) sur le dos en train de retourner tous vos
dossiers.
C’est beau la mondialisation, et il n’est pas simple de vendre des
produits made in France, parce que désormais, pour beaucoup, il n’y a plus de
fabrication française. Cette disparition de nos usines explique une partie
importante de notre niveau de chômage.
Réindustrialiser la France devrait être une priorité du locataire du
Palais.
Si cette histoire de boutique et de petite SARL du Palais peut sembler
« croquignolesque », en réalité, elle pourrait servir de
fer-de-lance marketing pour la création de nouvelles usines et pour tenter de
mettre en avant le savoir-faire français, ce qui était semble-t-il aussi l’un
des objectifs de ce projet. Ce projet est une bonne idée. D’ailleurs, si vous
souhaitez visiter la boutique présidentielle, c’est ici :
Boutique-Élysée.
Source Le Huffington Post ici