Les plus grands défauts de paiement de l’histoire: l’Angleterre vers 1300

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From the Archives : Originally published July 28th, 2011
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Category : History of Gold

 

 

 

 

La monnaie… Chérie fut un temps par les rois en banqueroute… Désormais prêtée à hauteur de 3,5% sur 30 ans…


En 1294, le roi britannique Edouard I fut vaincu par Philippe IV, roi des Français – à qui il devait loyauté, puisqu’il portait également le titre de duc d’Aquitaine – après que des pirates anglais attaquèrent des navires français et pillèrent le port de La Rochelle.


Bien connu pour son goût pour le combat (Edouard s’est rebellé contre son père à l’âge de 20 ans, avant de s’engager dans une croisade puis de s’attaquer au pays de Galles et de continuer son chemin vers le nord jusqu’à se voir surnommer ‘marteau des Ecossais’), Edouard s’allia rapidement aux ennemis principaux du royaume de France et se mit à collecter des fonds avec pour objectif d’entrer en guerre.


S’est proposée en premier lieu la famille de banquiers Riccardi, de Toscane – qui possédait d’importants intérêts en France. Légitimement ennuyé de voir ces banquiers Italiens accorder une aide financière à l’un de ses ennemis, le roi Philippe s’empara de leurs biens sur le territoire Français, entraînant une fuite des créditeurs de la famille qui bien vite ne fut plus en mesure de pouvoir prêter quelque argent que ce soit à Edouard I.


La couronne d’Angleterre se tourna ensuite vers la famille Frescobaldi, de Florence (expulsée du royaume d’Angleterre en 1311 par le fils d’Edouard I), puis vers les familles Bardi et Peruzzi, dont le pouvoir financier sur les royautés européennes était à l’époque incontestable.


Ayant ouvert des officines à Londres, ces familles de banquiers Florentines connurent deux décennies de prospérité, recevant de forts intérêts pour les prêts qu’elles accordaient à la couronne, en plus des profits qu’elles parvenaient à gagner de leur mainmise sur le marché de la laine. Il fut dit que leurs conditions de prêts agressives auraient pu leur permettre de saisir suffisamment de biens couvrir toute la dette de l’Angleterre, s’élevant à hauteur de 150.000 livres lorsqu’Edouard fit défaut en 1340 (sa dette s’élevait à dix fois ses revenus annuels). La famille Peruzzi fit faillite en 1343, rapidement suivie par les Bardi en 1346. On assistait alors à la toute première crise internationale de la dette.


Comme l’écrivait Carlo Cipolla dans son ouvrage intitulé The Monetary of Fourteenth-Century Florence, ‘le paradigme consiste en ce qui suit’ : (Cette expression fut reprise par James McDonald dans son livre A Free Nation in Debt)


‘Les plus importantes compagnies de l’économie dominante (Florence) opérant à travers l’Angleterre sous-développée, avaient un intérêt vital à sécuriser des matières premières telles que la laine. En toute logique, cela les a amenées à prêter de plus en plus aux marchands locaux, desquels dépendaient les licences d’exportation de ces matières premières. Les marchands du pays sous-développé dilapidaient cependant ce crédit plutôt que de l’utiliser sagement. C’est cela même qui les plongea dans la banqueroute’.


Selon l’ouvrage de Cipolla, écrit il y a de cela une vingtaine d’années, ‘ce paradigme est également parfaitement applicable aux phénomènes des années 1970’. La crise des marchés émergeants de 1982, ainsi qu’une certaine crise ayant récemment éclaté au sud de l’Europe, pourraient également correspondre à la description du paradigme faite par Cipolla.


La grande différence, c’est que les rois médiévaux avaient une si mauvaise réputation qu’ils se voyaient bien souvent accorder des prêts à 40% d’intérêts par an. La Grèce, en revanche – et bien qu’insolvable et n’ayant plus d’autre possibilité que de faire défaut – obtient des prêts à hauteur de 3,5% par an sur 30 ans. Oui, ceux ayant prêté à la Grèce, et particulièrement les banquiers privés Grecs et étrangers, se voient offrir 6%, mais à l’unique condition qu’ils prêtent d’abord un sixième de leur capital. De leur côté, le Portugal et l’Irlande se voient prêter des sommes considérables par des contribuables étrangers à hauteur de 3,5% sur 30 ans.


Au cours de l’histoire, jamais la monnaie n’avait encore été prêtée à des taux si peu élevés. Je doute que cela puisse permettre de redorer le blason de la monnaie fiduciaire.



 

Adrian Ash

Head of Research

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City correspondent for The Daily Reckoning in London, Adrian Ash is head of research at BullionVault.com – giving you direct access to investment gold, vaulted in Zurich, on $3 spreads and 0.8% dealing fees.

 

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vous l avez dit vous meme cher Adrian tout provint du marteau edouard faisait frapper la monnaie au marteau d ou perte de temps fatigue et dommage collateraux qd la tete dudit marteau s envolait.donc interet eleves car risques eleves.de nos jours la planche a billet tourne a plein regime ss electricite pas chere juste nucleaire donc ss risque (n est ce pas nos japonnais cheris).resume pas de risque pret peu eleves voire negatifs qd l eleve apprenti sorcier est sage (merci mou disent).
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vous l avez dit vous meme cher Adrian tout provint du marteau edouard faisait frapper la monnaie au marteau d ou perte de temps fatigue et dommage collateraux qd la tete dudit marteau s envolait.donc interet eleves car risques eleves.de nos jours la plan  Read more
fransou - 7/29/2012 at 2:38 PM GMT
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