Un trader de JPMorgan à Londres, communément connu sous
le nom de ‘London Whale’ ou ’Voldemort’, est responsable d’importantes distorsions
sur le marché des dérivés de crédit. Il
possède des positions extrêmement importantes qu’il
manipule à son avantage. Il parie avec l’argent des
autres ; avec les excès de capitaux fournis par le Trésor
et par la Fed.
Ces positions sont certainement
légitimes, puisqu’après tout, c’est ce qu’a
déclaré Blythe Masters sans aucune
preuve à l’appui… Laissez-moi rire…
Les actions de JPM sont
néfastes aux autres maisons de courtage, non aux individus. Le public
en est la proie, mais les institutions financières prennent soin des
leurs.
JPM est Too
Big To Fail, et a bien trop de connexion pour
être poursuivie en justice.
Tout cela peut paraître
pour le moins ironique, surtout en prenant en considération la
récente plainte de 38 pages écrite par Jamie Dimon au sujet des régulations dont souffre sa
société. Pour en savoir plus, écoutez l’entretien
entre Bill Moyers et Paul Volker intitulé 'Gambling with Other People's
Money.
Londres en particulier, mais
aussi New York, sont les deux centres mondiaux des abus de marché.
A en croire les apparences,
il semblerait que JPM ait distordu de nombreux marchés sans aucune
impunité, et ce plusieurs années
durant. JPM domine le marché de l’argent grâce à
des positions opaques et a durant des années été soumise
à une enquête de la part de la CFTC au sujet de ses influences
politiques et de ses liens avec le gouvernement.
Si la vérité
venait à être dévoilée, elle pourrait
déboucher sur un scandale plus important encore que ceux d’Eron, de Lincoln Savings et de Madoff combinés. C’est pourquoi la
vérité ne sera jamais entièrement
révélée. Elle compromettrait bien trop
d’établissements politiques et financiers. C’est un parfait
exemple du problème qui empèche actuellement la réforme
et la reprise économique.
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