Les banques centrales du
monde, animées par leur folie keynésienne, sont responsables de la plus
mauvaise allocation de capital de l’Histoire.
C’est un fait qui n’est
nulle part plus évident que sur le marché actuel des obligations.
Ce qui suit vous
semble-t-il normal ?
1) A l’échelle globale,
45% des obligations gouvernementales ont un taux de rendement de moins d’un
pourcent.
2) Les
obligations espagnoles et italiennes ont atteint des niveaux qui n’avaient
pas été vus depuis la grande épidémie de peste noire.
3) Les obligations
allemandes offrent, jusqu’à huit ans, des rendements négatifs.
4) Les bons
du Trésor américain offrent des rendements qui n’avaient plus été vus depuis
la dernière guerre mondiale.
Le monde fait aujourd’hui
face à beaucoup de problèmes. Il n’est donc pas étonnant que les rendements
des obligations soient à la baisse. Mais ces problèmes ont-ils quelque chose
à voir avec une épidémie qui a décimé un quart de la population européenne ou
encore avec le plus gros conflit militaire de l’Histoire ?
Le marché des
obligations représente aujourd’hui plus de 100 trillions de dollars. Les plus
grosses banques ont utilisé une petite portion de ces obligations (environ
10%) en tant que collatéral pour générer plus de 551 trillions de dollars de
produits dérivés.
La bulle est si
importante que le Département du Trésor a envoyé des kits de survie aux plus
grosses banques du pays, dans l’anticipation d’une crise.
La Banque fédérale de
New York augmente l’ampleur des opérations de sa succursale de Chicago en vue
de se préparer à un désastre naturel ou un autre évènement susceptible de
mettre fin à ses opérations de marché à l’approche d’une hausse des taux d’intérêt.
Et puis il y a aussi les
grosses banques… qui ont fait pression sur le Congrès pour qu’il fasse porter
le poids leurs pertes futures en termes de portefeuilles de produits dérivés
par les contribuables.
La simple vérité, c’est
que les banques centrales ont parié le système financier sur leurs théories
académiques… et le système n’a pas répondu comme elles l’espéraient. La
reprise économique actuelle est la plus faible enregistrée en plus de 80 ans –
selon des données qui surestiment la croissance.
Les recherches menées
par la Fed montrent que ses programmes de QE n’ont fait baisser le taux de
chômage que de 0,13%... malgré des dépenses allant jusqu’à 390.000 dollars
par nouvel emploi créé depuis le début de la crise jusqu’à la fin proclamée
de la récession.
La BCE ne s’en sort pas
mieux. Elle ne fait pas activement payer les déposants pour mettre de l’argent
en dépôt. Un certain nombre de nations de l’Union européenne présentent des
chiffres similaires à ceux de pays du Tiers-Monde.
Et n’oublions pas la
Banque du Japon… qui a récemment atteint un record à la hausse du nombre de
Japonais recevant des aides sociales… et a vu l’indice de misère atteindre un
record sur 33 ans (cette période inclue l’effondrement de la plus grosse
bulle sur les actifs de l’histoire du Japon. Les gens sont plus misérables
encore aujourd’hui).
Une autre crise
approche. Et à en juger par les décisions prises par la Fed et les autres en
vue de s’y préparer, elle sera pire encore que l’effondrement de 2008.
Les investisseurs les
plus avisés se préparent dès aujourd’hui.
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