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Liberté et miracle économique : la Géorgie

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Published : January 12th, 2012
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Category : Editorials

 

 

 

 

À l’heure où l’on parle partout de réformes, il peut être bon de prendre pour exemple les meilleurs en la matière. D’après la Banque mondiale, c’est de la Géorgie qu’il s’agit.


Depuis la Révolution aux Roses de 2003, l’ancienne République Soviétique devenue État fantôme (failed state) est en effet passée, par un effort jugé « sans précédent, » du marasme complet à la tête du classement mondial des économies en termes de taux de croissance. Sur les huit dernières années, celui-ci a été supérieur à 6% en moyenne, permettant au PIB par habitant d’augmenter de 79,5% sur la période, et cela malgré les conflits militaires et économiques avec la Russie, ainsi que les déboires de l’économie globale. Les crises successives n’ont certes pas manqué de se faire sentir, freinant l’expansion qui est passée de 12% en 2007 à -4% en 2009. Mais elles n’ont pas eu raison de la vitalité de l’économie géorgienne, qui augmenta à nouveau de 5,5% en 2010.


Mais, comment est-ce possible? Quelles mesures ont-elles permis un tel « miracle »? Celles-ci peuvent être regroupées en quatre catégories.


La première est politique, et regroupe des actions de lutte contre les dysfonctionnements institutionnels et la forte corruption qui gangrenaient le pays avant 2003. En 2011, la Géorgie occupait désormais la 8ème place du baromètre européen en la matière, devant des pays tels que l’Autriche (11ème), et juste derrière l’Allemagne (7ème). De fait, le gouvernement n’y est pas allé par quatre chemins, licenciant par exemple en une journée les 30 000 fonctionnaires de la police routière!


Un second groupe de mesures, plus directement économiques, visèrent à faciliter la création d’entreprises. Il fut ainsi décidé de diminuer de façon  drastique le nombre d’activités requérant des licences et de lever  nombre de difficultés imposées à l’entreprenariat. Aujourd’hui, trois procédures, pouvant être complétées en trois jours, suffisent pour créer une entreprise alors qu’il en faut le double aux USA, et 6 fois plus en Allemagne.


La troisième série de réformes est fiscale. Entre 2004 et 2011, la Géorgie a réduit le nombre total de taxes existantes de 21 à 6, faisant notamment disparaître toute forme de charge sur le travail en incluant les cotisations sociales dans un impôt sur le revenu au taux universel de 20%. Dans la foulée, les recettes fiscales ont été démultipliées, et un déficit chronique - en fait, maladif - s’est transformé en excédent budgétaire.


Mais ce n’est pas tout: l’impôt sur les bénéfices s’établit maintenant à 15%, et la taxation des dividendes et des intérêts à 5%. Les gains de capitaux, eux, sont exemptés. Tout comme les successions. Pas d’impôts sur la fortune non plus. Pas de salaire minimum.


Quant au quatrième type de mesures, il concerne les échanges extérieurs, et visait notamment à attirer les flux de capitaux internationaux. Entre 2004 et 2008, ceux-ci sont passés de $520 millions à $3,143 millions entre 2004 et 2008 (+600%). S’ils ont baissé depuis, pour des raisons externes (crise), ils s’élèvent toujours à $1,600 millions en 2011, soit plus du triple de leur valeur sept ans plus tôt.


Opération réussie, donc, une nouvelle fois. Et, là encore, parce que le gouvernement Géorgien a certainement fait ce qu’il fallait. Outre l’éradication des quotas et la réduction des droits de douane (qui enchérissent les importations de biens nécessaires au développement), celui-ci a par exemple créé des zones franches dénuées de taxe foncière, de taxe sur la valeur ajoutée, ou encore d’impôts sur les sociétés. Mais il est allé plus loin encore en autorisant les investisseurs internationaux à formaliser leurs obligations contractuelles dans la législation du pays de leur choix, ainsi qu’en se hissant parmi les pays offrant la meilleure protection aux investisseurs.

 

Un tel compte-rendu d’étape du miracle Géorgien est nécessairement incomplet, et cela à tous points de vue. Impossible de tout dire, de même que de tout évaluer.


Généralement, la première critique entendue lorsque l’on évoque les bénéfices de la libéralisation est que ceux-ci ne sont pas partagés, mais profitent uniquement au reste du monde et/ou aux « riches » du pays. Sans entrer dans le débat de fond, on notera, dans le cas de la Géorgie, que le salaire moyen est passé de $220 à $350 entre 2007 et 2010, une augmentation de 59% !


Quant à l’avenir, celui-ci semble sourire à la république du Caucase, dont les ressources naturelles notamment, sont encore largement inexploitées. Pour autant, c’est sans doute son exemple, comme un rappel de la valeur et des bienfaits de la liberté, que le reste du monde, à commencer par l’Europe de l’Ouest, devrait importer.

 

 

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Jérémie Rostan enseigne la philosophie et l'économie à San Francisco. Il est l'auteur, en plus de nombreux articles pour mises.org et le quebecois libre, de guides de lecture aux travaux de Condillac et de Carl Menger, ainsi que d'un ouvrage , Le Capitalisme et sa Philosophie, et de la preface a la reedition de l'ethique de la liberte de Rothbard (Belles Lettres)
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Encore de la propagande .
La référence à la Banque mondiale , qui est un repère de cafards du cartel bancaire, n'est pas innocente et ne parlons pas du président Saakashvili parfait caniche des US , tellement drogué aux coquelicots cultivés abondement par la CIA en Afghanistan qu'il en bouffe sa cravate.
http://www.youtube.com/watch?v=Kid379OjuC0

Jérémie T. Rostan le parfait exemple des sous-intellectuels-danseurs-de-tango payés par l'Empire pour essayer de nous faire avaler les couleuvres des bienfaits de la création monétaire privée , de la privatisation des bénéfices associée à la socialisation des pertes le tout baignant dans le marigot de la mondialisation heureuse.
En France nous avons déjà le boucher-philosophe BHL

De l’excrément en barre.

À quoi sert la Géorgie : De base avancée US ,pour apporter sous forme de tapis de bombes la démocratie et les droâtsdel'hom la preuve :
http://rt.com/politics/us-georgia-iran-war-441/
De cette raison les dollars qui coulent à flot et le "Miracle"
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Commentaire confus et conspirationniste, les gens qui vous lisent, dont moi, apprécieraient plus de mesure, plus d'idées, plus de faits et de profondeur.
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Cher Jack A. , il ne tient qu'a vous de vous instruire sur la réalité , la toile permet d'éviter la bouillie des médias aux ordres , visitez , entre autres , le site mondialisation.ca

Généralement le terme de "conspirationniste" est repris par tous les caniches de la pensée unique , ceux qui sont nés après les explications alambiquées et physiquement impossibles de l'administration US de l’effondrement du WTC.

Alors que le véritable complot qui à créé la guerre permanente et son chapelet de lois liberticide était bien un complot d'état , prélude aux interventions en Irak , Afghanistan , Pakistan , Libye et prochainement Syrie et Iran .
Sachant qu"une attaque sur la Syrie entrainera l'Iran et un risque d'escalade militaire qui peut s'étendre à l'Europe.
Vous , comme moi pouvons être impactés , pas le territoire US.
D'où la nécessite de bases arrières facilement installées dans un pays pauvre aux mains d'un président mentalement instable, et accessoirement la raison pour les US et leurs relais d'opinion de présenter ce pays comme un exemple .

Prenez la peine de réfléchir par vous-même et , si vous en avez la capacité intellectuelle , vous comprendrez , par exemple , que la destruction du WTC est impossible par le seul fait des avions , qu'en employant le terme de "comploteur" , vous vous disqualifiez.
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C'est drôle cette notion de "miracle" économique lorsque tout va bien, c'est à dire que l'économie et les entrepreneurs sont laisses libres de ses développer.

Le terme vient de la renaissance économique Allemande d'après la seconde guerre mondiale, ou l'on a parle de "miracle économique allemand".

Les Allemands ont massivement libéralisé leur économie à partir de 1948 avec Adenauer et Ehrard, au grand dam des diafoirus keynésiens, français et américains, qui leur suggéraient le contraire.

D'où le terme de "miracle". Pour un keynésien, une économie libre qui marche est un "miracle"

Mais non. Une économie libre fonctionne et se développe naturellement, c'est sa nature, et le cas de la Géorgie en est un nouvel et bel exemple. Je ne doute pas, en revanche, que l'Europe fera ce qu'il faut pour casser cette dynamique et les faire rentrer dans le rang.

Car voyez vous, quand ça marche, on n'a pas besoin de milliers d'économistes pour expliquer comment ça pourrait marcher, ni de milliers de politiciens pour expliquer comment ils vont faire pour que ça marche, ni de millions de fonctionnaires qui tirent leur subsistance du fait que cela ne marche pas.

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Cher Jack A. , il ne tient qu'a vous de vous instruire sur la réalité , la toile permet d'éviter la bouillie des médias aux ordres , visitez , entre autres , le site mondialisation.ca Généralement le terme de "conspirationniste" est repris par tous le  Read more
D. - 1/13/2012 at 6:34 AM GMT
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