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Mais où va l’argent ?

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Published : February 19th, 2014
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Où va l’argent ? Le nôtre bien sûr, celui que l’administration des impôts nous a prélevé par les innombrables et ténébreux canaux qui sont les siens ? La question peut sembler saugrenue, mais nous sommes en droit de nous la poser. Je dirai même qu’il s’agit d’un devoir impérieux.


D’un côté, nous avons tous constaté l’augmentation sans précédent des prélèvements depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée. Une augmentation qui fait suite à celle de ses prédécesseurs depuis des décennies, et qui s’ajoute à celle des collectivités territoriales – communes, communautés de communes ou agglomérations, départements, régions – et des organismes dit « sociaux » - Sécurité sociale, organismes de retraite complémentaire, etc. À tous les niveaux, les impôts, taxes, cotisations croissent. Et il semble impossible d’arrêter leur ascension.


De l’autre côté, les déficits se creusent et les dettes gonflent car les dépenses ne baissent pas. Les chiffres ne sont pas encore définitifs, mais l’on parle de 26 milliards d’euros de dépenses publiques supplémentaires en 2013, et d’une augmentation de la dette de 83 milliards d’euros. Une dette qui est en passe d’atteindre les 100 % du produit intérieur brut (PIB).


Malgré tout, certains, à l’instar de Dominique Jamet, estiment que « nombre de services publics semblent être à l’os » et se demandent si François Hollande « peut encore réduire les dépenses ».


Les services publics sont-ils à l’os ? De nombreux exemples semblent le confirmer.


C’est ainsi que l’on a entendu dernièrement un officier strasbourgeois se plaindre du manque de casques lourds dans son unité, ou ces soldats contraints d’acheter eux-mêmes leur papier-toilette. Sans parler des troupes qui sont transportées au Mali ou en Centrafrique par l’armée américaine car l’armée française ne dispose pas d’avions pour le faire.


Dans le Nord, 30 % du parc automobile du commissariat de Roubaix et 40 % de celui de Tourcoing sont immobilisés, en attente de réparation.


La justice n’est guère mieux lotie. Derrière l’idéologie victimaire de Christiane Taubira, il y a aussi le manque de moyens : près de 100 000 peines de prison ne sont pas exécutées, en partie parce qu’il manque des places dans les prisons.


Un maire de Vendée me disait avoir acheté un radar de contrôle routier aux gendarmes de sa commune, car il n’avait pas de crédits pour cela.


Enfin, c’est une inspectrice du travail qui me demandait de lui envoyer un courrier par La Poste, et surtout pas par email car elle n’avait pas de papier pour imprimer.


À première vue donc, les services publics sont à l’os. Mais alors, comment les dépenses continuent-elles d’augmenter et les déficits de se creuser ? Où va l’argent ?


En cherchant bien, nous devrions bien encore trouver des dépenses à réduire ou à supprimer. Nous pourrions parler du train de vie des élus qui n’est que peu concerné par l’austérité, ou des dépenses de prestige et d'image des collectivités locales rarement à la baisse.


Mais il est probable que cela ne permettrait pas de faire beaucoup d’économies. Voilà pourquoi certains se demandent s’il est encore possible de réduire les dépenses.


On le peut, à condition de s’attaquer aux deux plus gros postes, qui représentent 70 % de la dépense publique : la masse salariale et les prestations sociales.


Rendez-vous compte que les prestations sociales sont passées de 32 % du PIB en 1960 à 46 % en 2011, soit une augmentation de près de 906 milliards en euros courants. Ou encore qu’entre 1981 et 1986, sous François Mitterrand, 330 000 fonctionnaires ont été embauchés (si l’on prend une moyenne basse de 2 000 euros par mois, cela représente au bout de 60 ans – les fonctionnaires d’État continuent d’être payés pendant leur retraite – plus de 475 milliards d’euros !).


Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des mesures à prendre. Beaucoup de propositions existent déjà. Il est urgent de les mettre sur la place publique et dire la vérité aux Français. Certes, cela sera douloureux et fera de nombreux mécontents.


Mais aujourd’hui, l’État et ses satellites ne sont qu’un immense tunnelier qu’on ne peut plus arrêter. Il creuse, creuse encore, creuse toujours.


Il n’y a que deux façons pour ce tunnelier fou de terminer sa course : rejoindre le noyau terrestre dont la température atteint les 6 000 ° C, s’enflammer et disparaître en explosant ; ou bien continuer à creuser pour percer la planète, disparaître dans le vide sidéral et nous entraîner à sa suite.


À moins que quelqu’un en prenne vraiment les commandes et inverse la progression de la machine.

 

 

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"À moins que quelqu’un en prenne vraiment les commandes et inverse la progression de la machine."
Et il est où notre général Bonaparte qui a fait plier l'Europe ou notre de Gaulle qui a mis les points sur les "i" aux américains ??????

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Vladimir chez nous, ça pourrait être cocasse. Savoir comment réagiraient nos politiques et nos syndicalistes..........!!!!!!
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Je suis sérieux. Ce qui se passe en Ukraine est passablement effrayant, aux portes de l'Europe. Les cartes vont devoir se montrer, d'un coté US/ France/UK/ Europe/ Qatar/ Arabie Saoudite de l'autre Russie / Syrie / Gasprom.

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Vous avez raison, il va falloir un jour ou l'autre abattre ses cartes. Malgré le passé qui nous lie aux USA, Mitterrand (dont je ne suis pas du tout un adepte !) avait parfaitement défini la situation: nous sommes en guerre contre l'état américain qui veut dominer la planète. Attention, ce n'est pas que l'autre côte se soit des tendres non plus ! Mais j'ai bien peur que l'asservissement aux USA et aux Quatari + Saoudiens (et à l'UE) dûment ratifié par Sarkozy qui nous a vendu un peu plus à ces gens-là ne nous apporte pas que du bonheur...
Je préfére El-Assad même s'il n'est pas net, aux royaumes arriérés qui financent "nos" mosquées et coupent encore les mains et les têtes en place publique.
Oui, finalement je préfère que nous restions entre "bons" chrétiens !
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Une possibilité est de faire défaut sur la dette et de récupérer les interets
qui donc ne seront pas versés (rappelez moi combien svp), pour des investissements ou pour financer le fonctionnement.

L'ironie est que la procédure existe :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_pays_pauvres_tr%C3%A8s_endett%C3%A9s
et
http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/hipcf.htm

De toutes façons les dettes publiques ne seront jamais remboursées.
L'objectif des préteurs n'est plus le remboursement du capital mais la mise sous tutelle.
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Bien entendu que le remboursement du capital - le "principal" - de la dette n'intéresse absolument pas nos soi-disant créanciers. Et ce pour une bonne raison qui découle du mécanisme du crédit bancaire. En effet, le remboursement du principal ne retourne pas dans la poche du créancier, mais disparaît ! Ce principal a été créé de toute pièce, à partir de rien, par le créancier (si c'est une banque) et retourne au néant lors de son remboursement par le débiteur. Ce principal disparaît du bilan du créancier bancaire, tout simplement. Ce qui reste et qui rentre bien dans la profonde poche du créancier bancaire, ce sont les intérêts sur le principal.

Les banques peuvent donc scander toutes d'une seule voix : "Vive le crédit ! Vive la dette ! Que leur vie soit éternelle !"
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Bien entendu que le remboursement du capital - le "principal" - de la dette n'intéresse absolument pas nos soi-disant créanciers. Et ce pour une bonne raison qui découle du mécanisme du crédit bancaire. En effet, le remboursement du principal ne retourne  Read more
Jean L. - 2/19/2014 at 4:08 PM GMT
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