Article de MineWeb.com, publié le 1er juillet 2016 :
« Le Brexit est un événement de second plan de l’économie mondiale,
qui a commencé à faiblir à la fin de l’année 2014, d’après Marc Faber,
éditeur du Gloom, Doom and Boom Report.
Dans une interview accordée ainsi NBC le 28 juin 2016, Faber avance
en guise de preuve la solide performance des Treasuries : « Durant
les 12 derniers mois, les obligations américaines à long terme ont grimpé de
20 %, tandis que leur hausse s’élève à 15 % depuis le début de l’année. »
Faber pense que le vote en faveur de la sortie de l’UE pourrait mener à
davantage d’assouplissement quantitatif : « Le Brexit fournit
une excuse parfaite à la Fed pour ne pas relever ses taux et,
vraisemblablement, lancer son QE4, » a-t-il déclaré, ajoutant
qu’une telle décision pourrait doper les marchés actions.
Mais à long terme, Faber estime que tous les investisseurs devraient
posséder une certaine quantité d’or, un choix évident selon lui vu
l’environnement de création monétaire dans lequel nous nous trouvons.
« L’or à court terme est-il suracheté ? Oui, il l’est, »
a déclaré Faber. « Mais à long terme, je pense que tout investisseur
devrait conserver de l’argent liquide en moyenne, en dollars ou en euros, et
convertir une partie de cet argent papier en or. »
Il a critiqué les analystes qui affirmaient que « 1000 $ l’once
est élevé pour l’or » et qui prédisaient que le métal jaune
tomberait à 700 $ l’once, ce qui a empêché de nombreux individus de manquer
la hausse récente.
L’or a atteint un plus haut de 2 ans à 1358 $ le 24 juin après le
référendum consacrant le Brexit. Au 30 juin, il s’échangeait à 1321 $. »