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NON au gaz de schiste dans le canton de Vaud! Dossier + Collecte de signatures

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Published : March 15th, 2017
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Category : Editorials

24hGold - NON au gaz de schist...

«La prospection, l’exploration et l’extraction des hydrocarbures sont interdites sur le territoire vaudois.»

Les Verts vaudois lancent une initiative populaire pour bannir du canton « la prospection, l’exploration et l’extraction des hydrocarbures ». Cette simple phrase si elle venait à être introduite dans la Constitution cantonale mettrait un terme aux appétits de certains.

Le problème avec l’exploitation du schiste est  dû au fait que son accès est difficile. « Contrairement au gaz naturel conventionnel qui est retenu dans une roche perméable permettant une exploitation facile, le gaz de schiste est piégé dans les porosités d’une roche rendue imperméable par l’argile qu’elle contient. L’extraction du gaz de schiste, particulièrement difficile, nécessite le recours systématique aux techniques combinées du forage dirigé et de la fracturation hydraulique à grands volumes particulièrement coûteuses. Les roches-réservoir contenant du gaz de schiste peuvent aussi contenir de l’huile de schiste (pétrole), mais dans des proportions beaucoup plus faibles. » (Wikipédia)

L’exploitation du gaz de schiste  se sert de la fracturation hydraulique. celle-ci consiste à « provoquer avant la mise en production du puits un grand nombre de micro-fractures (de l’ordre du millimètre) dans la roche contenant le gaz, ce qui rend celle-ci poreuse et permet au gaz ou à l’huile de schiste de se déplacer jusqu’au puits afin d’être récupéré en surface. La fracturation est obtenue par l’injection d’eau à haute pression (environ 300 bars à 2 500 mètres de profondeur) dans la formation géologique en passant par le puits horizontal10. L’eau qui est injectée contient des additifs variés11 afin d’améliorer l’efficacité de la fracturation :

  • du sable de granulométrie adaptée, qui va s’insinuer dans les micro-fractures et empêcher qu’elles se referment ;
  • des biocides destinés à réduire la prolifération bactérienne dans le fluide et dans le puits ;
  • des lubrifiants qui favorisent la pénétration du sable dans les micro-fractures ouvertes par la pression de l’eau ;
  • des détergents qui augmentent la désorption du gaz et donc la productivité des puits. » (Wikipédia)

24hGold - NON au gaz de schist...

Dessin: http://mktg.factosoft.com/consoglobe/image-up...e-formation.JPG

Les effets indésirables sont donc lourds et durables. ils ont un impact sur la nappe phréatique et sur la santé des habitants! (cf article ci-dessous de 24 heures de 2012)

LHK

Voici quelques photos des effets de cette exploitation sur l’environnement:24hGold - NON au gaz de schist...

24hGold - NON au gaz de schist...

INITIATIVE NON AU GAZ DE SCHISTE!

24hGold - NON au gaz de schist...

L’initiative populaire vaudoise vise à introduire le texte suivant dans la Constitution vaudoise:

Révision de la Constitution cantonale (Initiative populaire)

Art 56a (nouveau) Ressources énergétiques du sous-sol 

1 L’Etat veille à une exploitation des ressources énergétiques du sous-sol rationnelle, économe et respectueuse de l’environnement.

2 La prospection, l’exploration et l’extraction des hydrocarbures sont interdites sur le territoire du canton de Vaud

Cette initiative qui vient d’être lancée est dans sa phase de collecte de signatures.

Si vous êtes vaudois, vous pouvez imprimer le formulaire -feuille de signatures- et le faire signer. Mais attention il faut dédier un formulaire par commune!

Accès au formulaire ici:

target="_blank"

Fracturation hydraulique, les compagnies pétrolières rejettent leurs eaux usées directement dans les océans avec l’approbation de l’autorité environnementale.

Publié: 25 octobre 2016 par STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

Traduction et adaptation target="_blank" par nos soins de l’article target="_blank" Oil And Gas Companies Dump Fracking Wastewater Directly Into Oceans With EPA Approval

Dans le Golfe du Mexique, les compagnies pétrolières et gazières déversent des quantités illimitées d’eaux usées et de produits chimiques directement dans l’océan avec l’approbation de l’EPA, l’autorité environnementale fédérale des États-Unis.

284 milliards de litres de fluide de fracturation hydraulique rejetés en mer

Six ans après la marée noire provoquée par l’explosion en 2010 de la plateforme « Deepwater Horizon» opérée par BP, bien que beaucoup pensent que la situation the-gulf-of-mexicos-dead-zone-with-an-offshore-fracking-well-in-the-horizon-credit-oceandoctor-orgdans le Golfe du Mexique soit de « retour à la normale », l’écosystème a continué de souffrir en silence pendant ces dernières années. En effet, les compagnies pétrolières et gazières, avec la pleine approbation de l’EPA, ont poursuivi le rejet de quantités illimitées d’eaux usées de forage et de produits chimiques dans l’océan. Pour la seule année 2014, on estime ces rejets à 75 milliards de gallons (soit 284 milliards de litres !). Bien que ces énormes volumes d’eaux usées ne puissent pas contenir d’huile et soient soumis à des normes de toxicité, les opérateurs pétroliers et gaziers ne sont contraints qu’à quelques tests annuels de toxicité de ces déchets, et ceci sans surveillance. Lorsque le Centre pour la diversité biologique (Center for Biological Diversity) a contacté l’EPA pour plus d’informations, l’EPA a répondu qu’elle «ne savait pas vraiment quels types de produits chimiques étaient déversés dans le Golfe du Mexique ». En dépit de ce manque évident de connaissances et de son incapacité à assurer une véritable surveillance de l’activité des compagnies pétrolières, l’EPA a annoncé un projet de plan … lequel poursuivra cette même «politique» en vigueur depuis des années.

1.500 opérations de fracking dans l’océan exemptées de contrôle

Bien que de nombreux opposants à la fracturation hydraulique (« fracking ») se concentrent principalement sur les forages terrestres, la fracturation hydraulique offshore dans les écosystèmes océaniques a également été en plein essor ces dernièresstop-gaz-de-schiste-offshore-fracking-credit-ib-times années. Pour les quatre années de 2010 à 2014, alors que l’écosystème du Golfe était encore fort impacté  par la marée noire provoquée par l’accident de la plateforme BP Deepwater Horizon, l’administration Obama a approuvé 1.500 opérations de fracking offshore dans 630 puits différents. Ces puits ont bénéficié d’autorisations de l’EPA les exemptant des tests de contrôle complets d’impact environnemental. Mais alors pourquoi l’EPA ferait cela? Tout a commencé en 2005 avec l’adoption de la Loi sur la politique énergétique (Energy Policy Act), aussi connu comme « la faille de Cheney ».

La fracturation hydraulique exemptée de l’application de la  Loi sur l’assainissement de l’eau

Ce dispositif législatif exempte de façon permanente les fluides de fracturation de l’application de la Loi sur l’assainissement de l’eau. Celle-ci a été adoptée en grande partie grâce aux efforts de lobbying de Dick Cheney, vice-président à l’époque et ancien PDG d’Halliburton. A cause de cette exemption, l’EPA est incapable et ne veut pas réglementer sur les eaux usées de fracturation hydraulique. Et même si l’EPA pouvait réglementer le contenu des eaux de rejets du fracking, les sociétés pétrolières pourraient refuser de divulguer la liste des produits chimiques utilisés en application du secret commercial et industriel. La politique actuelle n’impose pas aux compagnies pétrolières de divulguer la liste des produits chimiques qu’elles utilisent pour la fracturation, seuls certains opérateurs ont fourni quelques informations sur une base volontaire via le site internet target="_blank" FracFocus. Même si ni le gouvernement ni les citoyens sont en mesure de connaître précisément la composition des fluides de fracturation, des recherches indépendantes ont montré qu’ils sont pleins de composants chimiques toxiques et cancérigènes. Des produits chimiques tels que le benzène, le formaldéhyde et le sulfure d’hydrogène ont été trouvés autour des puits terrestres, certains d’entre eux dépassant cinq fois les limites autorisées par la réglementation fédérale.

Malgré le désastre environnemental… on continue

Malgré cela, les compagnies pétrolières et l’EPA maintiennent que le rejet des fluides devrait continuer à ne pas être réglementé, affirmant que ces liquides de fracturation hydraulique sont suffisamment dilués par l’océan. Or la science utilisée pour soutenir ce point de vue remonte aux années 1980, période à laquelle la fracturation était encore rare et alors que le Golfe du Mexique était beaucoup moins pollué qu’à présent. Or tout indique que ces opérations ont un impact sur la biodiversité du Golfe du Mexique. En fait, il existe une «zone morte» de la taille du Connecticut, où il n’y a plus suffisamment  d’oxygène dissous dans l’eau pour assurer la vie. Or comme par hasard la plupart des puits de fracturation se situent dans cette zone. Il est difficile de dire si cela est dû aux retombées de la marée noire de 2010, à la présence de puits de fracturation, ou d’autres contaminants, mais clairement le rejet des eaux usées toxiques et cancérigènes ne fera rien pour restaurer ce magnifique écosystème océanique.

24hGold - NON au gaz de schist...

La recherche de gaz de schiste menace encore le Léman. 24 heures (2012)

PollutionAprès l’exploration du sous-sol lémanique vaudois à Noville, le Suisse Petrovibris s’intéresse aux dessous des communes françaises voisines, qui pourraient se montrer plus réticentes.

24hGold - NON au gaz de schist...

Le plan du Suisse Petrosvibri SA qui a foré durant plusieurs mois dans la commune de Noville. Image: DR

près le Chablais vaudois, le Chablais français. C’est ce que vise la société suisse target="_blank" Petrosvibri SA qui fouille les sous-sols à la recherche de gaz prometteurs, nous apprend Le Dauphiné Libéré. Problème: si la rive sud du Léman a de fortes chances de renfermer les mêmes trésors en gaz de schiste (unité géologique oblige), les législations française et suisse divergent.

Ainsi, côté vaudois, Noville a autorisé l’entreprise suisse à explorer le potentiel de son sous-sol tandis que côté français, la demande d’autorisation administrative sommeille depuis plus de deux ans.

Un chantier suivi de près

«On ne pouvait pas continuer à dormir sur une réserve estimée à 70 ans de consommation de gaz pour toute la Suisse romande», nous déclare le syndic de la commune vaudoise, Pierre-Alain Karlen, qui assure par ailleurs que le chantier a été suivi d’extrêmement près par un bureau vaudois spécialisé dans l’écologie: «Une fois que le socle de la tour de forage -1000 mètres cube de béton et 60 mètres de haut- aura été enlevé, pas un seul batracien n’aura été déplacé», promet le maire dont le chantier est à l’arrêt pour cause de moratoire depuis septembre 2011. Et ce, grâce à une méthode préventive: «le doublage acier et béton sur toute la longueur du tubage du forage qui empêche le mélange des couches géologiques», détaille le vice-président de Pétrosvibri SA, Philippe Petitpierre.

En attendant un hypothétique permis d’exploiter à Noville (qui dépendra du potentiel et du coût estimés par les experts), Petrosvibri déplace son intérêt de quelques kilomètres et s’intéresse au sous-sol qui s’étend, grosso modo, de Thonon à Saint-Gingolph. «Comme pour fermer le lac de chaque côté», croit savoir l’hydrologue Jacques Cambon, membre du Collectif haut-savoyard Non au gaz de schiste!.

En France, où la technique d’acidification est autorisée, la demande aurait été déposée en juillet 2009 mais n’a été portée à la connaissance du public que récemment, par le conseiller régional socialiste Jean-Paul Moille. Le Dauphiné Libéré parle d’une zone qui s’étendrait sur 800 kilomètres carré.

Le Léman pollué?

Un scandale pour les écologistes et les biologistes. «Le Léman est la plus grande réserve d’eau douce d’Europe occidentale. Derrière, il y a le Rhône puis la Méditerranée. Laisser du méthane s’immiscer dans cette eau, c’est courir à la catastrophe!», déplore l’hydrologue Jacques Cambon.

«La pollution de l’eau de nappes phréatiques par des fracturations est totalement erronée: on ne va jamais fracturer jusqu’à toucher des zones aquifères. Car on attirerait l’eau et non pas le gaz. En plus, il est impossible physiquement de faire des fracturations qui atteindraient la surface», rétorque le géologue Werner Leu, consultant auprès de Pétrosvibri SA, dans le magazine spécialisé dans l’industrie du bâtiment Batimag.ch.

L’aventure du gaz de schiste n’en finit pas de susciter la controverse . En France, le Département régional en charge de l’Environnement, l’Aménagement et le Logement (DREAL), aurait rendu un avis défavorable à l’exploration des sous-sols lémaniques par Petrovibris. Pas plus tard que le 11 février dernier, près de 2000 détracteurs du gaz de schiste ont manifesté à Saint-Julien-en-Genevois, aux portes de Genève, où les députés genevois verts les ont rejoints.

«Il n’y pas de détracteurs», conteste le syndic de Noville, Pierre-Alain Karlen. «Mais des intégristes de l’environnement, représentants de l’éco-business, et qu’on a à longueur d’année sur le dos!» (nxp)

Créé: 01.03.2012, 15h18

 

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