Je sais, on ne paye plus en francs mais en euros, et pas pour notre plus grand bien.
Je sais, on ne dit plus région « Nord-Pas-de-Calais », qui désigne tout de même quelque chose d’assez précis et qui a un sens, mais les « Hauts-de-France ». Comme nous devons sans cesse rendre les masses plus incultes et plus stupides pour qu’elles servent de piétaille au totalitarisme marchand, nous réduisons même la pensée des gens dans le nom de nos régions. Pathétique !
Les profs, autrefois, il n’y a pas si longtemps, voulaient élever les élèves. L’idéal n’était pas tant de faire des travailleurs ou des consommateurs que des individus doués de pensées et de capacités de raisonnement. Bref, capable de réfléchir !
Bon, revenons à nos moutons car je m’égare dans mon agacement !
La misère progresse, encore et toujours…
« En 2013 déjà, le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie réunis formaient la 2e région la plus pauvre de France, après la Corse. Une situation qui ne semble pas s’améliorer. Pire encore : dans sa dernière étude, publiée ce mercredi, l’INSEE révèle que les inégalités territoriales sont en train de se renforcer.
Insertion sur le marché du travail compliquée, chômage élevé, difficultés financières chez les jeunes… C’est un fait : la situation sociale des Hauts-de-France est dégradée. Si elle l’était déjà avant les années 2000 dans certains territoires, comme dans le bassin minier, l’INSEE indique qu’elle s’est « accentuée » après 2008. La faute notamment à la crise économique qui a frappé la région de plein fouet.
Exemple : de façon globale, avant la crise, la baisse du taux de chômage et de la part des jeunes non-insérés était plus marquée chez nous qu’en France (– 2,7 et – 2,1 points). Dans les années qui ont suivi, ces deux indicateurs ont littéralement explosé : + 1,6 point de taux de chômage et + 4,1 points pour la part de jeunes non-insérés, entre 2006 et 2011.
Si Delphine, comme bien d’autres, estime «avoir subi la crise en étant licenciée», elle s’inquiète surtout pour l’avenir de ses enfants : «Parfois, je me demande si c’est aussi difficile dans d’autres régions…» »
Et on laisse faire…
Nous laissons les frontières ouvertes.
Nous ne possédons plus notre monnaie.
Nous avons transféré notre destin à l’Europe.
La misère, elle, se porte de mieux en mieux.
La seule protection est nationale.
Les seules solidarités sont nationales. N’imaginez pas les Allemands payer pour nos « Hauts-de-France »…
Nous faisons fausse route depuis des décennies.
La seule voix pour la France est celle de l’indépendance et de la grandeur. À nous, collectivement, de maîtriser nos destinées.