Nos zamis allemands sont francophobes

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Published : May 02nd, 2013
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Mes chères contrariées, mes chers contrariens !


Je voulais vous parler longuement du train de mesures annoncé par le président de la République pour les entrepreneurs mais actualité oblige, ce n’est hélas plus l’information la plus importante du jour.


Il n’en demeure pas moins que ce qui a été annoncé par François Hollande est clairement positif et qu’il s’agit de bonnes mesures pour les créateurs d’entreprises comme pour ceux qui souhaitent céder leur société notamment en cas de départ à la retraite.


Non, l’information la plus importante bien sûr c’est ce memo allemand concernant la France et qui a, n’ayons pas peur des mots, un air de « francophobie ». Oui, c’est de la francophobie car les Allemands osent critiquer leur graaand zamis français.


Avez-vous remarqué tout de même que lorsque le président de l’Assemblée nationale (et peu importe qu’on l’aime ou pas, que l’on soit socialiste ou pas) critique l’Allemagne c’est haro sur Bartolone. En revanche, l’inverse ne donne pas lieu en Allemagne à ce genre de simagrées.


Alors après le dossier de la Banque centrale allemande, la Bundesbank, transmis à la cour constitutionnelle de Karlsruhe par son gouverneur Jens Weidmann, qui doit se prononcer prochainement et définitivement sur la constitutionalité des plans de sauvetage européens, c’est au tour du gouvernement allemand de faire fuiter un memo au vitriol sur la France.


Memo du gouvernement allemand qui appelle la France « le grand enfant à problèmes de l'Europe »


C’est le quotidien allemand Handelsblatt qui a publié une note du gouvernent allemand qui vient, comme par hasard, de fuiter et qui critique ouvertement la gestion économique de la France.


Il ne faut pas s’étonner puisqu’il s’agit de la réponse de la bergère Angela au berger Bartolone. Quelques jours seulement après la fuite d'un memo du Parti socialiste français critique de la chancelière allemande Angela Merkel, un journal allemand a révélé une note politique allemande interne attaquant durement la gestion économique du gouvernement français.


Le journal Handelsblatt a obtenu une note de service interne qui était destinée au vice-chancelier allemand et ministre de l'Économie Philipp Rösler, qui dirige le Parti libéral-démocrate, un parti de centre-droit de la coalition au pouvoir en Allemagne.


On peut y trouver quelques grandes vérités qui ne plairont sans doute pas à notre ministre de l’Abaissement productif Arnaud Montebourg, alias « dédé les rayures ».

« L'industrie française est de plus en plus en train de perdre sa compétitivité. Les entreprises continuent de se délocaliser à l'étranger, et la rentabilité des entreprises est faible. »


La note de service critique également l'augmentation des coûts de main-d'œuvre et la diminution de l'investissement de la France dans la recherche et le développement, sans oublier de mentionner que sa charge fiscale est la plus élevée au sein de la zone euro, ce qui encore une fois est tout à fait vrai.


Pour le Handelsblatt, la plus lourde critique faite à la France est celle que l’on trouve dans une analyse intitulée « La France - le plus grand enfant du problème de l'Europe », et qui aborde les rigidités du marché du travail, très réglementé chez nous, ainsi que le système de protection sociale jugé dispendieux, ce qui encore une fois n’est pas tout à fait faux !


Le Parti libéral-démocrate est un fervent partisan du libéralisme de marché


Pudiquement, et afin sans doute de préserver ce qui reste de la graaaaande « amitié » franco-allemande, le ministère de l’Économie outre-Rhin s’est empressé de dire à l’AFP, que je cite : « La note était destinée exclusivement à un usage interne, et non à être publiée », ajoutant qu’elle a été rédigée par un service « qui analyse régulièrement la compétitivité des pays de la zone euro »…

Bien sûr… on peut essayer de croire à ce genre d’âneries pour se remonter le moral mais tout cela répond bel et bien à une logique de confrontation toute « bartolonesque » mais bien réelle.


La tension monte entre Berlin et Paris


Il me semble que nous arrivons à un moment qui était prévisible. Ce qui se passe est une évidence et il n’y a aucune surprise à avoir.


Cela fait des mois qu’en Europe nous décalons sans cesse la résolution des véritables problèmes, en réalité du véritable problème, celui de la monnaie unique.


Encore une fois, l’Euro est une superbe idée politique mais restera sans doute un superbe échec historique car il n’y a pas d’Europe unie. Nous avons 17 économies hétérogènes qui ne peuvent pas économiquement parlant s’accommoder d’une seule politique monétaire.


Depuis le début de cette crise, nous savons pertinemment qu’au bout du chemin se trouve une crise monétaire.


Reprenons l’enchaînement (logique) des événements


Je n’aborderai pas les causes profondes de la crise, ce sera l’objet d’un numéro hors-série du Contrarien Matin, sous forme de e-book téléchargeable gratuitement et devrait prochainement sortir (nous en sommes aux choix des illustrations !) mais juste les enchaînements depuis le début visible de la crise.


2007, chute de l’immobilier US et crise des subprimes.

2007/2008, crise boursière et bancaire, faillites de banques (Lehman Brothers).

2008/2009, la crise boursière et bancaire se propage à l’économie réelle qui rentre en dépression économique. Ce sont les très célèbres plans de relance financés à crédit avec de l’argent que nous n’avons pas.

2011/2012, les plans de relance n’ont rien relancé hormis la très forte croissance de la dette des États. C’est le tournant en Europe de l’austérité pour les grands pays (avant, cela ne concernait que les petits grecs qui l’avaient bien cherché).

L’austérité engendre la récession qui conduit à la dépression économique.

2014/2015, la faillite soit par la dépression économique, soit par l’hyperinflation et la crise monétaire ! Car toute crise économique se termine inévitablement par une crise monétaire.


Le refus allemand de monétiser les dettes, c’est-à-dire de faire fonctionner la planche à billets de la BCE, plonge l’Europe non pas dans une simple récession mais dans une dépression économique d’ampleur historique.


Il n’y a aucune solution facile.


Il n’y a pas 36 solutions pour sortir de cette crise d’endettement


On ne rembourse pas les dettes, on spolie au passage tous les épargnants qui perdent tout, puis nous devons mener une politique d’austérité importante puisque personne ne voudra nous prêter pour nos fins de mois difficiles, en tout cas pendant quelques années. Cela signifie des coupes majeures dans toutes nos dépenses. Pas un peu. Énormément, comme en Argentine au début des années 2000. On ne paie que ce que l’on peut payer. Le résultat sera donc très douloureux.


Deuxième solution, l’inflation et la planche à billets utilisée sans modération par nos amis américains et japonais. Certes, pas ou peu d’austérité, mais au bout du chemin une hyperinflation qui ruinera tout le monde : les rentiers, les retraités comme les actifs, dans la mesure où, de l’inflation sans augmentation de salaire, impossible en raison de la pression des pays low cost, c’est à chaque point d’inflation en plus un appauvrissement du même montant.

20 % d’inflation sans augmentation de salaire, c’est 20 % de pouvoir d’achat en moins. Le résultat sera donc très douloureux.


Troisième solution, l’austérité. On paye nos dettes, on se serre la ceinture, chômage de masse, réduction de la fonction publique, des soins, des aides sociales. C’est la voie choisie en Europe sous l’amicale pression germanique. Nous sauverons la monnaie au détriment des gens et des peuples. Le résultat sera donc très douloureux comme on peut déjà le voir en Grèce et désormais en Espagne, en Italie ou au Portugal.

L’expérience montre que l’on n’est pas capable de réduire les dettes sans un minimum de croissance. Les dettes, en réalité, même en restant constantes en montant, s’amplifient dans le ratio dette/PIB puisque le PIB s’effondre. Au bout du bout, c’est l’insolvabilité et la faillite. Le résultat sera donc très douloureux.


Choisir la façon dont on va « mourir »


Dans la vision allemande tout à fait respectable, l’idée c’est de sauver la monnaie, d’éviter la crise monétaire en privilégiant la faillite des États mais en conservant la valeur, en tout cas en grande partie, de l’euro pour éviter un mauvais remake de l’épisode hyperinflationniste de l’Allemagne de Weimar en 1923, qui fut un événement qui marqua profondément et durablement l’inconscient collectif de nos amis allemands.


Dans la vision anglo-saxonne, une monnaie peut mourir et être remplacée par une autre. Cela permet d’apurer les dettes dans l’ancienne monnaie et de repartir avec une nouvelle si cela est nécessaire. Encore faut-il que la nouvelle monnaie puisse inspirer confiance, d’où l’utilisation à un moment ou un autre de l’or si nous en arrivions là.

Le principal avantage de la politique hyperinflationniste est d’être moins rude, en tout cas à court terme, que la politique d’austérité.


La confrontation franco-allemande


Socialement, la France ne pourra pas supporter une austérité aussi violente qu’en Grèce, et pourtant c’est ce que nous devrons en gros subir si nous poursuivons dans cette voie. Une monétisation des dettes nous serait beaucoup plus agréable dans ce sens ou l’inflation permet de lisser dans le temps les effets de l’endettement, mais ce n’est qu’une question de temps. C’est la seule variable qui va changer car au bout du compte les dettes devront maigrir, et les gens seront ruinés. Dans un cas, on pense pouvoir avoir le temps de s’adapter, sous réserve, ce qui est loin d’être sûr, que l’inflation ne se transforme pas en hyperinflation.


En cas de persistance du refus allemand de la monétisation, il ne restera plus à la France que de sortir de l’euro, à moins que l’Allemagne ne nous devance en sortant la première.


L’euro va mourir. La seule question est de savoir quand, et quoi que nous fassions, le résultat sera très douloureux. C’est pour cette raison que vous devez vous préparer à des temps très difficiles. Cela veut dire avoir de l’or certes, pour ceux qui ont de l’épargne à sauver, mais pas uniquement.


Pensez au 60 % de Grecs qui retournent dans les campagnes dans un véritable exode urbain… tout simplement pour pouvoir survivre.


Charles SANNAT


Editorialiste et rédacteur du Contrarien Matin

Directeur des Études Économiques Aucoffre.com

http://www.lecontrarien.com/


Ceci est un article 'presslib', c'est à dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, Directeur des études économiques.  Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com  



Amitié Franco-Allemande

http://www.english.rfi.fr/economy/20130430-ge...t-problem-child


http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07...sans-l-euro.php

 

 

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A Monsieur Le moderateur,
Pourquoi mon commentaire a t il ete supprime??
Trop derangeant???mais pour qui?
Il n'avait rien de raciste ou de fasciste,ou de quoi que soit d'autre????
Je vois que meme ici la libete d'expression n'est pas permise.
Vraiment nous ne sommes plus en democratie mais sous une dictature qui ne veut pas dire son nom.
On l'a bien vu pour Chypre ,notamment
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Il aurait tout aussi bien être Madame le Modérateur !
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Pour sortir de la crise actuelle, je vois trois politiques possibles :
1. La politique de relance. C'est ce qui a été fait en 2009 après Lehmann Brothers et n'a non seulement pas fonctionné, mais à conduit à la montagne de dette actuelle. En effet, l'argent injecté dans l'économie a surtout profité aux importations, donc à la Chine et à l'Allemagne.

2. Le retour à l'équilibre budgétaire par l'augmentation des impôts, ce qui est la politique actuelle du gouvernement. J'ai bien peur que cela ne marche pas non plus car les personnes et entreprises visées par ces augmentations ont les moyens de développer des
stratégies leur permettant d'échapper - au moins partiellement - à ces augmentations d'impôts, nous ne vivons plus au moyen âge dans un monde cloisonné. Du coup le rendement de ces augmentations est très faible, voire négatif.

3. Le retour à l'équilibre budgétaire par la diminution des dépenses de l'état, qui est la politique proposée par cet article. D'autres pays l'ont fait - avec succès. Cela ne serait agréable pour personne, mais semble être le seul moyen de sortir de cette crise. L'idée est qu'il faut créer de la richesse avant de pouvoir la partager avec une politique sociale. Une telle politique est-elle possible en France ? Probablement pas, ou plutôt pas encore. Une crise sociale du genre révolution, tout le monde dans la rue serait pire que tout, l'état de droit n'y survivrait pas. Cependant, peut-être que si la crise s’aggrave, les Français comprendrons et accepterons qu'il n'y a pas d'autre solution. Sinon ce sera un suicide collectif.

Bien sûr, si la France sort de l'€uro, elle aura plus de marges de manoeuvre et pourra - par exemple - décider de ne pas rembourser ses dettes, de vivre en aurarcie, etc... C'est cependant très peu probable.
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"ce qui a été fait en 2009 après Lehmann Brothers et n'a non seulement pas fonctionné, mais à conduit à la montagne de dette actuelle"

petit bémol:
la dette n'a pas commencé en 2009. C'est une "longue maladie" qui avait déjà 35ans en 2009, et qui s'est violemment aggravée, consciemment, volontairement.
Comme si les médecins avaient rajouté des cellules cancéreuses par intraveineuse à un pauvre patient déjà sérieusement atteint.




" l'état de droit n'y survivrait pas"

Pas certain...
Une fois identifiée la dette comme odieuse, les Invisibles comme usuriers, leur influence sur les politiques et les politiciens comme des abus de pouvoir (de faiblesse ??) etc etc
Alors la répudiation peut être présentée comme un acte de justice.
Et si ces Invisibles n'ont fait qu'exploiter au maximum les droits qu'on leur avait laissé, si leurs agissements n'étaient pas contraires au droit du moment, alors il faudra choisir entre le Droit et la Justice.

Quand le droit est injuste, il faut revenir à la justice.
Mais si la justice est injuste, il ne reste effectivement plus que la guerre civile.
Ce serait le cas si la justice venait à persister à défendre un droit injuste.
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Rüss, n'oubliez pas que répudier la dette équivaut "aussi" à ruiner l'ensemble des épargnants français qui ont tous ou presque une partie de leurs économies en contrats d'assurance-vie, contrats contractés auprès de compagnies d'assurance qui ont "l'obligation" d'acheter de la dette française...
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...répudier la dette équivaut "aussi" à ruiner l'ensemble des épargnants...

Ce sont des salades à usage des gogos que nous rabâchent les banquiers ,vous devriez les examiner avant de nous les asséner .

La dette est constituée d'argent inventé pour lequel nous payons intérêts , cela ne vous choque pas que l'état s'interdise de battre monnaie gratuitement ?

Auquel cas , la France n'aurait aucune dette publique.
Renseignez-vous .

NB
Répudier la dette et garantir les épargnants hors les institutions financières est beaucoup , beaucoup moins onéreux que de continuer à payer l'arnaque de la dette .
Simple.
Bien à vous.
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Je suis bien d'accord avec vous. Je redoute juste que les épargnants ne soient épargnés lors de cette répudiation...
Je suis peut-être pessimiste, mais je crois que ce seront justement les millions d'épargnants français qui seront les moins "garantis".
Mais tout le monde sera éclaboussé ! C'est le propre des escrocs de faire trinquer les innocents à leur place.
La question pourrait-être: qui ne va perdre que 80% au lieu de 100%?

Ceux qui ont porté leurs fonds dans un établissement financier, et en ont échangé la propriété contre celle d'un papier signé, l'ont peut-être fait inconsciemment mais ils l'ont fait librement.

Les banques ayant dehors grâce aux réserves fractionnaires 25 fois le montant de leurs dépôts, il est 25 fois moins cher à la communauté nationale de garantir les dépôts que de garantir la totalité des bilans !!

Laisser tomber une banque pourrie et garantir les dépôts coûte 96% moins cher que de sauver la banque.

Jusqu'à maintenant, les répudiations n'ont jamais été vraiment totales. Même les porteurs d'emprunts russes ont finalement reçu un petit quelque chose, du moins les plus patients d'entre eux !! ;-)
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L'Europe de la zone euro ,est l'Europe des nations mais pas des peuples.
L'euro a apparemment la meme valeur pour chaque etat,mais en realite c'est faux.
Il ya l'euro allemand ,l'euro Francais,l'euro grec,d'ailleurs sur chaque billet vous trouverez un no precede d'une lettre differente selon le pays:x,y,z,etc...
Avez vous deja vu un franc Ile de France avec un autre franc limousin??? NON.
C'est pour cela que ca fonctionne ,par solidarite les regions les plus riches financant les plus pauvres parce que nous sommes tous Francais.
En Europe ,li n'y a pas d'esprit Europeen,donc il n'est pas possible de mutualliser les dettes,dans le cas contraire ,cela nous permettrait temporairement de sortir de la crise
A mon humble avis et en me referant a ce nouveau parti U.P.R de FRANCOIS ASSELINEAU(mais aussi avec ETIENNE CHOUARD),il ne reste plus qu'une seule solution,comme il le dit:(ET c'est possible et prevu,voir article 50 de la constitution)
LA FRANCE DOIT SORTIR DE L'UE(pour se desenchainer),DE L'EURO(pour battre monnaie) ET DE L'OTAN (pour echapper au controle Americain)et donc par cela meme retrouve sa souverainete et le controle sur son avenir,avec un minimum de casse et de problemes.
Le Franc sera retabli sous controle de l'etat et du peuple avec l'etalon or et peut etre aussi argent pour donner confiance au retour du Franc.
Blocage des deficits,reduction du train de vie de l'etat,reduire impots sur les societes,reduction des taxes et voir suppression de certaines aides inutiles.
Contole de gestion de tous les organismes d'etat.Liberalisation complete de l'entrepreunariat.
Toute Difference deficitaire trop importante entre 2 pays devra etre regler en or ou argent,ce qui apporte la confiance et limite drastiquement les importations de
pays a bas cout et qui seront ,peut etre contraint de nous acheter davantage:donnant,donnant ,ce qui n'est pas le cas actuellement.
Donc,soltutions pour ne plus creuser la dette et retour a l'emploi en France,les entreprises ayant de moins en moins d'interet a delocaliser.
La dette actuelle etant suspendue avec de nouveaux delais de reglement et non revoquee.
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"2014/2015, la faillite soit par la dépression économique, soit par l’hyperinflation et la crise monétaire ! Car toute crise économique se termine inévitablement par une crise monétaire."

Et comme la cause initiale des crises économiques et monétaires est exclusivement politique (39ans de budgets volontairement déficitaires!) on enchaînera avec une crise politique.

On n'a pas fini de souffrir... !
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"Memo du gouvernement allemand qui appelle la France « le grand enfant à problèmes de l'Europe »"

ATTENTION au faux-sens !!

Il ne faut pas voir là de paternalisme condescendant ou autre décalage hiérarchique ou générationnel.

Le terme originel est Sorgenkind.
C'est un terme très difficile à traduire. L'équivalent n'est pas à chercher dans les dictionnaires mais dans le contexte de la phrase !

Le Sorgenkind ce peut-être certes l'enfant handicapé, l'enfant-qui-donne-des-soucis (l'ado qui tourne mal) ou l'enfant fragile.
Mais c'est aussi le soucis permanent, l'objet d'inquiétude, le problème central qui ronge nuit et jour, le grand malheur de la famille (ou de l'entreprise) sans que cela ne fasse plus référence à un enfant.

Par exemple:
Une centrale nucléaire arrêtée mais encore contaminée pour cent siècles peut être le Sorgenkind d'une communauté villageoise voisine.


http://dict.leo.org/forum/viewUnsolvedquery.php?idThread=67201&idForum=13&lang=de&lp=frde
notre souci / notre gros souci / notre principal souci / notre problème

affaire délicate
cas qui vous ronge
cause de tracas
ce problème harcèle depuis longtemps les spécialistes
cette histoire m'inquiète
cette histoire me pèse
cette histoire me talonne
chose qui vous chiffonne
contrariété
employé à qui rien ne réussit
enfant difficile
enfant qui cause du tourment
enfant terrible
matière à alarme
objet d'inquiétudes


On ne cherche pas à traduire Anschluss, Leitmotiv ou Schnorchel... on ferait bien de se garder de traduire Sorgenkind !!

Sinon, on pourrait essayer en écrivant: "La France est le grand problème récurrent/éternel en plein coeur de la famille européenne".


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@ Russ 65

Merci pour cette précision très utile qui évite la facilité et permet une juste remise en question !
Encore une fois on montre du doigt le bon élève au lieu d'en prendre ce qu'il y a de mieux ! Pas forcément tout, mais le meilleur...

Tous ces articles approximatifs me fatiguent...
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Oui!...
Il y a aussi une notion de fatigue dans "Sorgenkind". De la tendresse aussi. De la résignation également, devant une fatalité ou un coup du sort.
Des parents qui aiment leur enfant handicapé ou bêtisier-pas-méchant, qui savent qu'ils ne changeront pas grand chose à la situation, que c'est comme ça, incurable. Et qui se font un peu de soucis quand même parcequ'ils ne seront pas éternellement là pour continuer tout ce qu'ils font.
Même si l'amour est le plus fort, il y a des moments de fatigue, de découragement...

Il y a un peu de tout ça dans Sorgenkind.

C'est pas méchant. Ni autoritaire. Mais ça ferait du bien qu'il s'améliore un peu ou qu'il mûrisse !! Qu'il comprenne qu'il n'y a pas que la rigolade et les 400 coups dans la vie.

On a les voisins qu'on a; et on est bien obligés de continuer à vivre en face les uns des autres; dans "notre" rue, "notre" continent.
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" Nos zamis allemands sont francophobes. "

Se non è vero è bene trovato.

Les allemands comme il est rappelé dans l'article, ont souffert de l'hyperinflation et de l'euro.

L'hyperinflation a été (bien !) nommée Weimar ; ils savent, et pas seulement eux, ce que cela signifie tandis que l'euro qui leur a apporté ainsi qu'à toute l'Europe cet espoir d'être unis par une certaine convergence des politiques, n'a pas atteint tout les objectifs souhaités.

On en recherchera pas à qui la faute, ce n'est pas le sujet, mais on doit se poser la question sur certains pays encore immatures qui n'avaient pas à être intégrés sous peine d'enfoncer vers le bas, toute l'Europe.

Pourrait-on leur reprocher alors d'être rigoureux en matières économique et sociale ? Forcément non, puisque par leur pratique et étant la mamelle la plus importante de cette Europe, ils ont en marre de se faire traire sans résultat avec la probabilité d'être vidés de leur lait.

Ils sont alors réticents et on les comprend.

Doit-on leur reprocher d'être non partisans des divers plans de sauvetage européens faits pour sauver surtout les banques ?

Doit-on leur reprocher également leur opposition aux diverses planches à billets de la BCE ?

Sur ces deux seuls aspects, qui certainement vont dégénérer vers des situations beaucoup plus compliquées, il faut les comprendre lorsqu'ils dénoncent des dérives budgétaires qui n'ont aucun effet sur la croissance.
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Vers une nouvelle monnaie européenne.

Sur son blog, l'économiste Yanis Varoufakis souligne l'importance historique du document de la Bundesbank publié dans le journal Handeslblatt. Ce document de la Bundesbank montre que l'Allemagne est en train de suivre une Grande stratégie :

l'Allemagne souhaite créer une nouvelle monnaie, qui réunirait tous les pays situés à l'est du Rhin et au nord des Alpes.

La monnaie actuelle, l'euro, resterait la monnaie des pays d'Europe du sud et de la France.

Lisez cet article :

Faites votre choix, cher lecteur : voyons-nous une Grande erreur de la Bundesbank ? Ou alors une Grande stratégie, dont l'objectif est d'aboutir à une nouvelle monnaie à l'est du Rhin et au nord des Alpes, nouvelle monnaie inutilisée par les pays en déficit et par la France ? Je sais sur quelle interprétation je parierais de l'argent.

You take your pick, dear reader: Do we behold a Bundesbank Grand Error or a Grand Strategy, the purpose of which is to bring about a new hard currency east of the Rhine and north of the Alps, unencumbered by the deficit countries and France? I know which interpretation I would place money on.

http://yanisvaroufakis.eu/2013/04/27/intransigent-bundesbank-mr-jens-weidmanns-surreptitious-campaign-to-bring-back-the-greater-deutsch-mark/

Rappel des chiffres du chômage en Europe :

1- Médaille d'or : la Grèce. 27,2 % de chômage.

2- Médaille d'argent : l'Espagne. 26,7 % de chômage.

3- Médaille de bronze : le Portugal. 17,5 % de chômage.

Et les pays qui ont le moins de chômage ?

24- Pays-Bas : 6,4 % de chômage.

25- Luxembourg : 5,7 % de chômage.

26- Allemagne : 5,4 % de chômage.

27- Autriche : 4,7 % de chômage.
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C'est intéressant comme article, ces taux de chômage au nord paraissent surréalistes !

Je me demande si on superposait un indice reflétant la corruption, le copinage et les marchés protégés dans chaque pays européens avec les taux de chômage, si on obtiendrait pas une corrélation parfaite !

De toute façon, si il y a deux euros, il faut quand même regarder la situation en face : nous n'avons rien à faire dans l'euro du nord
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Mais dites-moi, vous êtes Charles Sannat, non ? Ou vous travaillez pour Au Coffre ?

Je regardais vos 180 commentaires et ce sont systématiquement des sources externes écrits uniquement sur les articles de Ch Sannat...

J'en profiterais bien pour vous poser une petite question : y'a-t-il des gens qui vendent du physique depuis la baisse récente ?

Cordialement
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ATTENTION ATTENTION, vous ne prenez pas en compte les "travers de calcul" des chomeurs, dans ces pays soi-disant "bons eleves" et vous ne prenez pas non plus en compte la dimension "working poors" dans d'autres pays, ... tout n'est pas aussi simple qu'un "tableur excel"
maintenant je ne nie pas la NECESSITE ABSOLUE de remettre de l'ordre dans les comptes, ni l'ABSOLUE NECESSITE de vire toute cette bande de profiteurs,
je reste convaincu que l'euro survivra a cette crise, en sortira renforce vis a vis des monaies de singe que sont devenus le Yen,le Dollar et la Livre, il restera le Yuan, le Rouble( il est quand meme assis sur un tas de Matieres premieres incontournables) l'Euro et tout ca base sur un pourcentage d'or et d'argent
Les allemands (d'en bas) ne le savent pas encore, mais ils contribueront au renflouement des pays (d'en bas) en echange de quoi on aura une integration economique, fiscale et budgetaire renforcee en Europe,
Un petit scenario ??

creation d'un "ministere des finances" europeen, siege a Berlin, la BCE demenage en France (ca c'est du marketing politique de bas etage) , le VRAI pouvoir (le pouvoir de decision financiere) etant a Berlin, la Commission a Bruxelles se contente de mesurer la courbure des bananes et le diametre des melons ( de toutes facons, ca fait deja longtemps qu'elle ne fait plus qu'editer et imprimer des normes), parlement Europeen definitivement a Bruxelles (ca c'est pour faire croire qiue Bruxelles a toujours un poids)
resserement des boulons, budgets controles, et...................... eclatement de l'empire par ses "limes" ( ca c'est historique et tous les empires finissent comme ca) à savoir crise d'independance des regions comme l'Ecosse; la Flandre, la Catalogne, la Padanie, etc etc etc

dionnons nous 10 ans pour ca, entre temps on se sera joyeusement "foutu sur la gu%£le" entre nous soit pas crise societale; violence urbaine, desobeissance civile/civique, (au mieux) soit par defit religieux soit ppar guerre civile totale (au pire)
allez allez y a pas que la France qui est un pays foutu
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Or + campagne ; bon cocktail de survie.
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Evidement si l'Allemagne sortait la première de l'euro ce serait un coup de tonnerre. Mais si on y réfléchit bien ce serait assez logique. Ceci dit, nous nous retrouverions devant le fait accompli, c'est à dire que nos bras cassés n'auraient une fois de plus pas été à la hauteur de la situation : subir sans diriger la manoeuvre. Et dans ce cas-là, c'est la dégringolade avec panique à bord.
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Au mieux, la France aurait pu codiriger la manœuvre. Dans cette affaire, ne perdons pas de vue que les Allemands sont du côté du manche. Alors, tous les membres du "club Med" (dont la France fait désormais parti) pourraient déclarer à leur créancier commun: "pour le remboursement, vous devrez attendre!". Le créancier, laborieux et discipliné, pourrait alors réduire fortement son commerce avec le "Club Med" (les Français devront rouler en Dacia ou en Seat...), mais les autres pays du monde - les Etats Unis, quoique les médias en disent, mais aussi les PIGS et même la Chine- ne vont pas si bien que ça. Au delà, le problème, c'est que personne ne veut apparaître comme étant le responsable de l'implosion de l'Euro, qui aura lieu et pas dans si longtemps. Et dans tous les cas de figure (cf. l'exposé de Ch Sannat) nous allons souffrir; il vaut mieux s'y préparer psychologiquement et matériellement pour éviter de paniquer et de subir une panique ... Les riches (les vrais) ont des solutions à porté de main; les pauvres n'ont plus rien à perdre, les classes moyennes seront les plus grands perdants (là, pas de changement, ni maintenant ni plus tard!).
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Il serait judicieux de nommer Ch. Sannat au ministère des finances.
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Il n'a pas les camarades avec lui ; et puis il est trop compétent.
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MEDIAPART, Paul Jorion : « La zone euro est à deux doigts de l’éclatement », le 30 avril 2013.

Mediapart : Un économiste grec, Yanis Varoufakis, considère sur son blog que le mémoire de la Bundesbank est un acte de guerre et annonce la fin de la zone euro telle que nous la connaissons. Partagez-vous cette analyse ?

Paul Jorion : Les conclusions de Yanis Varoufakis au billet alarmiste qu’il poste sur son blog sont probablement bonnes, mais pas pour les raisons qu’il avance. Entre la Grèce, Chypre, le Portugal, il est clair que c’est l’Allemagne qui tient la zone euro. Elle a commencé à faire les comptes. L’addition devient de plus en plus lourde et les risques aussi, comme le traduit Target 2 (système de compensation intra-européen qui montre que l’Allemagne est créditrice à hauteur de 700 milliards d’euros à l’égard du reste de la zone euro). Enferrée dans sa position d’exportateur net, elle devient de plus en plus en risque. Les Allemands sont devenus les seuls répondants. La zone euro est devenue un fardeau beaucoup trop lourd pour eux. L’intérêt calculé de l’Allemagne est de couper le cordon.

Mediapart : Peut-elle décider de le faire ?

Paul Jorion : La raison voudrait que l’on arrête la politique du chacun pour soi, qu’on rebâtisse un ordre monétaire international, dont l’absence depuis 1971 entraîne tout le monde par le fond. Au niveau européen, la construction telle qu’elle a été faite montre toutes ses lacunes et ses erreurs. Il faudrait aller vers plus de fédéralisme, afin qu’un système budgétaire et fiscal commun vienne compléter la monnaie unique. Mais si cela se fait, ce sera contre les opinions publiques. Celles-ci ont décroché du projet européen : elles souhaitaient une Europe des citoyens, elles n’ont que l’Europe des marchands. À ce stade, il y a toutes les raisons d’être pessimiste. Nous sommes dans une période très critique. La zone euro est à deux doigts de l’éclatement. Le système est dans une telle situation de fragilité que la moindre étincelle peut le faire exploser.

http://www.pauljorion.com/blog/?p=52999
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Mais tout le monde sera éclaboussé ! C'est le propre des escrocs de faire trinquer les innocents à leur place. La question pourrait-être: qui ne va perdre que 80% au lieu de 100%? Ceux qui ont porté leurs fonds dans un établissement financier, et en ont  Read more
Rüss65 - 5/6/2013 at 8:16 PM GMT
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