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Nous avons interviewé le ministre des Finances grec!

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Published : March 04th, 2015
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24hGold - Nous avons interview...

Yanis Varoufakis s’adresse directement aux Français et choisit Le Contrarien Matin !

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Si le ministre des finances de la Grèce s’adresse à vous aujourd’hui et de façon exclusive par LeContrarien.com, c’est que d’une part il se définit lui-même comme un contrarien mais surtout, vous avez été tellement nombreux mes chers lecteurs à acheter son livre (Le Minotaure Planétaire) que cela est remonté jusqu’à lui ! Lorsque j’ai demandé à son éditeur s’il était possible d’interviewer Monsieur Varoufakis, je ne m’attendais pas à ce que cela puisse fonctionner. Pourtant dimanche dernier alors que je mangeais une fameuse omelette de la mère Poulard avec mon épouse et mes enfants en train de se gaver de crêpes au Mont Saint-Michel, le téléphone sonne. C’est l’éditeur : « Varoufakis est séduit par l’idée de donner une interview aux Contrariens ». J’ai déjà trop parlé écoutons donc ce qu’il a à dire à notre communauté de contrariens!


Charles Sannat : Vous vous définissez vous-même comme un «contrarien». Pouvez-vous nous en dire plus ?
Yanis Varoufakis : Dans un monde où le paradigme dominant fait obstacle au partage de la prospérité, à la justice et à la liberté, il incombe à ceux qui tiennent ces principes pour fondamentaux de s’opposer au prêt-à-penser. S’opposer aux opinions et aux règles juste pour le principe de s’opposer ne rime à rien et est dangereux. Mais s’opposer à ce qui sape systématiquement les valeurs sur lesquelles repose une société civilisée est un devoir moral.

CS : Vu de France, on a l’impression que dans les négociations en cours entre l’Europe et la Grèce on n’est d’accord sur rien et que les institutions européennes sont intraitables. Est-ce une impression ou la réalité ?
YF : Il y a forcément des points sur lesquels nous sommes d’accord. En effet, il est dans l’intérêt de tous en Europe, y compris de celui de nos créanciers, que la Grèce retrouve une croissance nette. A mes yeux, le problème semble être que l’inflexibilité de l’Europe quant à la politique qu’elle mène vient de ce qu’elle est résolue, ce que l’on peut comprendre, sans pour autant trouver cela judicieux, à ne pas admettre que le « remède » appliqué depuis cinq ans n’a fait qu’aggraver une situation déjà très mauvaise.

CS : L’Europe est-elle devenue une entreprise punitive, une Europe père-fouettard, non seulement pour la Grèce mais par voie d’extension, à terme, pour tous les pays de la zone euro qui sont dans la difficulté.
YF : Actuellement, mon travail consiste à établir des relations au sein d’une Europe qui place les règles au-dessus de la logique macroéconomique et qui considère l’arrangement actuel comme bien plus important que d’imaginer comment l’Europe et la zone euro devraient être conçues pour bien fonctionner. Ces efforts de rapprochement sont importants parce que sans eux des millions d’Européens souffrent inutilement tandis que « l’Europe » devient impopulaire parmi les Européens, ce qui ne profite qu’aux ultranationalistes et aux sectaires.

CS : Lorsque j’analyse la situation économique de la Grèce (et je ne suis pas le seul à penser ainsi), la dette grecque n’est tout simplement pas remboursable. La notion de remboursement de la dette semble être un point d’achoppement dans les négociations en cours. Pourtant, nous savons tous qu’elle n’est pas remboursable. Qu’est-ce que cela cache, alors que la priorité devrait être de résoudre d’urgence la crise humanitaire que connaît votre pays ?
YF : Ce qui est peut-être le plus triste dans tout ceci est que, en fait, tout le monde est d’accord. On me dit constamment que le mot « décote » [en anglais, haircut, c.-à-d. l’annulation pure et simple d’une partie de la dette - NdT] est politiquement toxique mais, en même temps, on me dit que nos créanciers seraient prêts à discuter d’un allongement substantiel de la maturité de la dette avec une réduction concomitante des taux d’intérêt – ce qui revient en fait à une… décote substantielle. Il est étrange que lorsque nous faisons une contre-proposition consistant à émettre des obligations indexées sur le PIB nominal, qui offriraient à nos créanciers un rendement potentiellement supérieur, celle-ci soit rejetée. La seule explication à ce mystère est que la question de la dette n’a pas grand-chose à voir avec… la dette elle-même, que notre dette est une « variable de contrôle », comme disent les mathématiciens, dans le contexte d’un exercice de « planification » dont l’objectif est de maximiser l’autorité politique sur les nations déficitaires. S’il y a une autre explication, je serais ravi de l’entendre.

CS : Vous défendez aujourd’hui l’idée de maintenir la Grèce dans la zone euro. Nos économies étant hétérogènes, en l’absence d’un mécanisme d’harmonisation, je pense pour ma part que l’euro est condamné. Alors, pourquoi faut-il selon vous rester dans la zone euro ?
YF : Parce que je ne peux pas imaginer un mécanisme par lequel nous pouvons dissoudre la zone euro sans que cela déclenche une crise massive qui écrasera encore un peu plus les dépossédés et tous ceux qui ont supporté le plus lourd fardeau de la crise de l’euro. La zone euro peut-elle être stabilisée sans infliger de souffrance supplémentaire pour cause d’austérité ? Je le pense, et c’est pourquoi, avec Stuart Holland et James Galbraith, nous nous sommes tellement investis dans notre Modeste proposition pour résoudre la crise de l’euro.

CS : Personne ne veut être le fossoyeur de l’euro. Pourtant, la Grèce pourrait être la première à en sortir. Que pensez-vous de cette hypothèse ?
YF: En novembre dernier, Mario Draghi a dit que pour que l’euro soit un succès dans quelque pays que ce soit il doit être un succès dans tous les pays. Je pense qu’il a raison. Dans ce contexte, toute tentative de se servir du « Grexit » comme d’une menace ne fait que déstabiliser une zone euro déjà fragile, et constitue par conséquent une manœuvre d’une effrayante irresponsabilité.

CS : Selon vous, en cas de rupture entre les pays faibles et les pays forts de la zone, ne pensez-vous vous pas que la sortie de l’Allemagne serait plus efficace, les autres pays conservant alors l’euro sans l’Allemagne ?
YF : Dans le cas hypothétique d’une fragmentation de la Zone euro, il ne fait aucun doute que la sortie d’un pays excédentaire est de loin préférable à celle d’une nation déficitaire. Lorsqu’un pays jouissant d’un excédent de sa balance des opérations courantes quitte une union monétaire, sa monnaie s’apprécie alors que les capitaux affluent vers son économie. Ce rééquilibrage compense les pertes encourues par la dépréciation des actifs dans les pays qui restent dans l’union. Bien qu’il existe un risque de récession, à cause de l’augmentation du taux de change et de la perte résultante de marchés, la situation qui en résulte est acceptable en comparaison à l’implosion qu’engendrerait la sortie de l’union des pays déficitaires, leur monnaies se dévaluant massivement et eux étant poussés au défaut sur les dettes privées et publiques libellées en euro.
Ceci dit, toute sortie de nations excédentaires ou déficitaires, en particulier à un moment où l’Europe est en déflation et que les investissements sont historiquement bas, provoquerait partout de très graves problèmes. Voilà pourquoi je dis que nous avons l’obligation de réparer l’euro, en particulier ceux d’entre nous qui critiquent sa conception !

CS : L’un des points essentiels de l’accord intérimaire signé avec l’Eurogroupe est la lutte contre l’évasion fiscale. Pensez-vous vraiment être en mesure de faire rentrer l’impôt ?
YF : Oui. Nous manquons peut-être d’expérience gouvernementale mais, croyez-moi, nous sommes déterminés. Notre grande force est que nous ne sommes les obligés de personne. Aucun d’entre nous, pour financer sa campagne électorale, n’a reçu le moindre euro de la part des intérêts particuliers auxquels nous allons nous attaquer. Cependant, ce qui est crucial pour régler ce problème est que nos partenaires européens nous offrent du temps et de l’espace pour mener à bien cet objectif en relative tranquillité.

24hGold - Nous avons interview...CS : Vu de France, pour beaucoup, la Grèce l’a bien cherché. Personnellement, je considère que l’on peut tous être grecs et que ce qui arrive à votre peuple pourrait arriver au nôtre.
YF : La logique de la punition collective est absolument effroyable. Elle est bannie en temps de guerre et devrait être bannie en temps de paix. A moins que le peuple français ne comprenne qu’il n’y a rien de tel qu’un Grec « typique », penser de cette manière ne peut que nourrir les stéréotypes visant les Français, les Allemands ou les Italiens – autant d’idées reçues qui nous empêchent de penser intelligemment, en tant qu’Européens, quant aux véritables causes de la crise. Avant 2008, l’argent s’écoulait en quantités phénoménales des pays excédentaires vers les pays déficitaires. Cet afflux d’argent provoqua des bulles qui ont ensuite éclaté. Et lorsque celles-ci ont éclaté, les pays déficitaires se sont retrouvés engloutis sous des montagnes de dettes impossibles à servir, avec un PIB nominal en réduction et des politiques d’austérité qui ont encore un peu plus réduit les revenus avec lesquels ces dettes, anciennes ou nouvelles, auraient pu être remboursées. C’est pourquoi la Grèce se trouve là où elle en est actuellement et c’est aussi pourquoi la France est à la peine. Se retourner vers les stéréotypes comme explication ne peut que nous empêcher de comprendre les causes de notre crise commune.

CS : Quelle est la véritable situation sociale en Grèce et pensez-vous que nous pourrions faire partie des prochains sur la liste ?
YF : Privation et pauvreté absolue, ce qui est très difficile à mesurer pour qui habite en Europe du Nord ou en Europe centrale. En outre, la classe moyenne est en état d’asphyxie économique totale. Je vous donne un seul exemple : sur les 5 millions de Grecs actifs, 3,5 millions ont des arriérés vis-à-vis de l’Etat pour des sommes inférieures à 3000 euros – et ils ne peuvent pas les rembourser.

CS : Depuis plusieurs semaines, des dizaines de milliards d’euros quittent la Grèce. D’importantes quantités d’or physique sont achetées par les Grecs. Cela est-il le présage d’une sortie ordonnée de la Grèce de la zone euro, au moment où Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, rapporte que certaines personnes dans « les milieux artistiques » font circuler des ébauches de nouveaux billets libellés en drachmes (et pas uniquement pour épater la galerie) ? Doit-on s’attendre à une sortie de la zone euro dans les prochains mois ?
YF : Le gouvernement précédent a mené sa campagne en utilisant la tactique de la peur qui consiste à « promettre » que s’ils devaient perdre les élections, les banques fermeraient une semaine plus tard et la sortie de la Grèce de l’euro s’ensuivrait. Faut-il s’étonner que lorsqu’un gouvernement en place brandit un tel épouvantail les gens aient peur ? Et lorsqu’en outre des voix similaires s’élèvent en Europe – certaines d’entre elles parmi les autorités constituées – il est aisé de faire en sorte que cette peur grandisse et grandisse encore. Mais faites une pause un moment et pensez au coût immense d’un « Grexit », non seulement pour nous les Grecs, mais pour tous ceux qui sont impliqués dans l’aventure. Cela vaut-il la peine juste pour empêcher notre gouvernement d’avoir la chance d’éliminer les oligarques et les corrompus ? Je ne le pense pas. C’est pourquoi j’en appelle à mes amis français pour qu’ils résistent à cette grossière violation de la logique et des principes démocratiques.

CS : On voit bien année après année l’incapacité de la France à respecter les objectifs budgétaires et de dette fixés par l’UE. Vous avez rencontré Michel Sapin. Que faudrait-il pour qu’un axe majeur Paris-Athènes puisse émerger ?
YF : Une France plus forte.

CS : Enfin, Avez-vous un message particulier à adresser au peuple français?
YF : Je pense en avoir un : il est temps que l’on se remette à rêver d’Europe comme d’un lieu où la prospérité se partage, plutôt que d’une cage de fer dans laquelle une majorité d’Européens se sentent étouffés et trahis. Si notre nouveau gouvernement est liquidé, la France ne parviendra pas à sauver l’idée d’une Europe qui concorde avec le triptyque «Liberté – Egalité – Fraternité».


Voilà donc un texte réalisé pour nous, pour vous, particulièrement riche et qui j’en suis sur nous permettra à tous d’enrichir notre réflexion pour les prochains jours. Le sujet de fond c’est évidemment quelle Europe pour le peuple européen!

C’est également tout cela le message de Yanis Varoufakis, tout cela sans oublier une sagesse évidente. Non, il ne cherche pas à renverser la table mais à nous inciter collectivement à nous lever pour changer l’Europe car oui, tout le monde parle de changer l’Europe… Néanmoins, pour le moment, c’est l’Europe qui nous change. Alors il est temps, grand temps, que nous, le peuple d’Europe, prenions en main notre destin.

Charles SANNAT


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Tout cet imbroglio a commencé en 1962-63: La conclusion du Traité de l’Elysée entre de Gaulle et Adenauer le 22 janvier 1963 signait la réconciliation entre la France et l’Allemagne. Cette construction de la paix et de la coopération en Europe par des traités bilatéraux ne plut pas à l’idéologue Jean Monnet. Elle ne plut pas non plus aux Etats-Unis qui voyaient d’un mauvais oeil l’Allemagne prendre son autonomie. Ils invitèrent donc le Bundestag à faire précéder la ratification du Traité d’un préambule atlantiste qui le vidait largement de sa substance. Sur quel conseiller s’appuya le Bundestag pour rédiger sa déclaration ? sur Jean Monnet !. Et comme beaucoup de Français cultivés, il éprouva le besoin de se livrer - de préférence devant des étrangers- à l’exercice sado-masochiste du dénigrement de la France comme pays « arriéré » et « à la traîne ». Exercice promis, 50 ans plus tard, au plus grand succès. ( L'Europe contre le bien commun de Claude Rochet) .
Le Général P-M Gallois ( inspirateur de la force de frappe) a bien expliqué comment De Gaulle s'est fait avoir par Adenauer par ce fameux préambule qui le rendit furieux. Il faillit rompre, mais y renonça. Nous avons le résultat aujourd'hui .
Mitterrand nous a enfoncés, encore plus, lors de la réunion artificielle des 2 marks RFA et RDA, pour faire plaisir à Helmut Kohl en 1990, en maintenant le Franc Fort , ce qui fit que nous avons participé à cette mise à niveau des 2 marks, en sciant notre industrie et notre compétitivité. Bérégovoy en a fait les frais ( et nous avec) . Le taux d'intérêt souverain à 10 ans en Fr était de 10% en 1990, et le taux réel par rapport à l'indice des prix, de 6,6 % maximum avec celui de 1994 ( 6,7%) ( en 2013: 2,2, 1,3 et 0,9 %)
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le QG de Syriza pris d'assaut par des manifestants à Athènes... ...... Ce dimanche ....8 mars.
Adieu Faroufakis.
Il s'est mis à genoux sans rien obtenir, et le peuple est en colère§ Il y a un ou deux jours des manifs ont secoué le centre d' Athènes.
C'est sûr que 'Mélanchon' par ex. pourrait nous sauver, à la manière du 1er ministre et de Zsipras, mais alors je change de "taulerie". Un Maïdan grec ?
A mon avis ça sent pas bon mais c'est pas encore mûr!
A toute fin utile
--voir sur Goldbrocker :
Alerte : Première application de la directive permettant la ponction des comptes bancaires.
Evènement Chine: Des panneaux publicitaires annoncent le yuan comme la nouvelle devise de réserve mondiale.
je vais adopter une devise : "ne pas se féliciter de voir à l'avance notre propre malheur futur". Il y en a même qui se bidonnent en se moquant des faillites quand ils voient l'incapacité crasse de nos gouvernements.
Mardi 3 mars, la Grèce a emprunté 1,138 milliards d’euros à 6 mois.

Pour ce nouvel emprunt, le taux a été en hausse : la dernière fois, le taux était de 2,75 %. Mardi 3 mars, le taux a été de 2,97 %.

La Grèce a lancé cet emprunt pour rembourser un emprunt du même type plus un emprunt de 310 millions d'euros du FMI venant à échéance vendredi 6 mars !

Mais mardi, les opérateurs privés n’ont pas participé à ce nouvel emprunt : c’est la Sécurité Sociale grecque qui a été forcée d’acheter les obligations émises par l'Etat grec.

Vendredi 6 mars, le service des pensions grecques sera mis à contribution pour rembourser les 310 millions d'euros au FMI.

En Grèce, c'est de pire en pire.

En Grèce, le naufrage continue.

Source :

http://www.zerohedge.com/news/2015-03-04/greece-said-tap-social-security-capital-fund-t-bill-rollover
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Encore une fois, l'électeur votait pour être libre, l'élu, lui, fera tout pour que rien ne change.

Alors, toujours envie de voter ?

Hélas les français feront comme les Grècques, ils voteront umpsfn, donc ils voteront avec espoir et conviction, mais de toute manière, ils auront encore une fois, 5 ans pour tenter d'accepter la réalité, le vote est l'acceptation de la continuité, votez braves gens, votez parce que vous avez peur de la vérité.
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@Saphir

"Alors, toujours envie de voter ?"


Au jour d'aujourd'hui, je dis oui...ceci dit, ce sera sans grande conviction! J'ai testé le vote hors candidat ou liste du système, j'ai testé l'élection buissonnoère, j'ai testé le vote nul...

Au jour d'aujourd'hui, mais il reste pratiquement 2 semaines durant lesquelles je peux changer d'avis, je vais voter pour une liste notoirement anti-UE. Dans mon (nouveau canton) j'ignore,au moment où j'écris, quelles sont les listes qui vont être présentes.

Si je vote se sera clairement contre le système euro-mondialiste. Histoire d'avoir exprimé mon avis et d'appuyer ceux qui sont contre l'UE. Pour le reste, le système est verrouillé, cadenassé à un tel point que celui-ci a les moyens de faire piétiner la volonté populaire.

S'il est extrêmement difficile de croire à un changement de cap décisif via une élection, il me reste la possibilité de ne pas approuver ce système d'asservissement et d'aliénation...

Saphir c'est ma façon de voir et d'envisager les choses.Rien de plus. Que ceux qui trouvent que ma façon de faire n'apporte rien, j'en ai conscience.Mais, j'ai un bulletin de vote, je vais m'en servir. D'autres ont le droit de ne pas s'en servir.

Bien cordialement.
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Ah mais le problème n'est pas le vote en soit, mais pour qui on vote, si vous pensez qu'il y a un partie anti-Europe et bien oui, votez pour lui, mais n'est-ce pas ce que les Grècques ont fait ?

Alors, à un moment donné, il faut regarder ce qu'il se passe, comment ça se passe, et pourquoi le peuple se fait toujours trahir.

Plus de 200 ans d'espoirs, de promesses, de votes, puis de trahisons, et encore une fois d'espoirs, de promesses....
Le problème, c'est le peuple.
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Blablabla.... Sérieusement quel mal frappe ces dirigeants pour être tous des fanatiques de l'Euro-Religion ? ces gens sont des extrémistes aveugles, les djihadistes de l'Euro qui préfèrent mourir en ayant tort que de reconnaître leur erreur. L'euro est un échec total, une idiotie sans nom, un système défaillant dès sa conception qui a amplifié les déséquilibres économiques, obligé à la dévaluation compétitive interne (baisse des salaires, flexibilité du travail, précarisation de l'emploi..), favorisé les délocalisations intra-européenne au profit de pays sans droit du travail sans salaire minimum ou de misère, fragilisé les classe moyennes et inférieures, augmenté les taux de pauvreté, augmenté les inégalités, augmenté le chômage d'une manière pharaonique, dépossédé les Etats de leur souveraineté monétaire, budgétaire pour devenir les larbins de la TROIKA (nan déplaise à Varoufakis) défendant les intérêts des banques... et bientôt complètement vendu aux intérêts économiques Américains, les multinationales cosmopolites.

A la belle affaire ! j'ai toujours trouvé étrange le soutient sans faille des Américains pour instaurer cette saloperie d'Euro, j'ai compris lorsque j'ai vu le taux de change qui leur est très favorable depuis 15 ans et leur volonté de créer à la fin une Free-trade zone dans ton cul ! dire qu'on nous vendait ça comme un contre-pouvoir au dollars, on le sent bien là... En plus de dominer et de diriger politiquement la scène européenne les USA vont s'accaparer le marché européen en imposant leurs normes de merde, leurs standards de merde, leurs produits de merde, sans droits de douanes et sans barrières réglementaires, sans gérer le bordel avec 28 monnaies, tout en continuant à bénéficier de la non-fiscalité Luxembourgeoise ou Irlandaise, putain elle est pas belle la vie ?

PS : Varoufakis la France Forte on a déjà donné merci :-) http://ump-31.com/wp-content/uploads/2012/02/426257_10150567311076761_687636760_9298290_780362778_n1-200x200.jpg

PS à Charlo Sannat : Il n'y a PAS DE PEUPLE EUROPEEN, il y a DES PEUPLES D'EUROPE, fourrez-vous ça dans le crâne parce que c'est par là que tout commence. J'ai l'impression d'entendre Attali ou Bhl jvais aller vomir...
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"L'euro est un échec total, une idiotie sans nom, un système défaillant dès sa conception qui a amplifié les déséquilibres économiques, obligé à la dévaluation compétitive interne (baisse des salaires, flexibilité du travail, précarisation de l'emploi..), favorisé les délocalisations intra-européenne au profit de pays sans droit du travail sans salaire minimum ou de misère, fragilisé les classe moyennes et inférieures, augmenté les taux de pauvreté, augmenté les inégalités, augmenté le chômage d'une manière pharaonique, dépossédé les Etats de leur souveraineté monétaire, budgétaire pour devenir les larbins de la TROIKA (nan déplaise à Varoufakis) défendant les intérêts des banques... et bientôt complètement vendu aux intérêts économiques Américains, les multinationales cosmopolites."

Faire toutes ces observations et conclure que c'est un échec, laisse supposer que vous connaissiez les objectifs (philantropes ??) de l'introduction de l'Euro.

Si les buts poursuivis étaient ce que vous observez, alors l'Euro est au contraire un succès retenstissant !
(qu'il convient d'étendre encore à d'autres pays éclopés)
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tant qu'ils arrivent à tromper les peuples avec des Varoufakis et des partis-leurres pour sauver le soldat Euro, oui c'est un succès ! en attendant de justifier plus d'intégration européenne comme solution à tous nos maux et finalité nécessaire au processus de construction Européenne qui aurait bien besoin d'une bonne crise de la dette pour l'accélérer, avant la prochaine étape d'intégration globale au bloc nord-atlantique pour notre plus grand bien évidemment.
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Dekyus, en bon porte-parole sur ce coup des lecteurs de 24 h gold, ton discours fait l'unanimité ...
Je n'aurais pas dit mieux.
Le peuple Grec peut oublier Syriza, il n'y a et n'y aura rien à attendre d'eux.
Encore un programme fait de promesses qui ne seront pas tenues.
QUI donc réussira à dompter les Banksters et la Troïka ?
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Sannat n'est pas un vrai journaliste... où sont les questions sur la vie privée du type ? on veut connaître ses pratiques sexuelles, ses vacances, ses animaux préférés,... l'interview ne parle que d'économie et de politique...nuuuuuul :)

Bien vu le passage sur la dette comme outil pour dominer les nations et les peuples...
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"nous, le peuple d’Europe"

Je voyage toute l'année à travers l'Europe. Il n'y a pas de peuple d'Europe. Il y a DES peupleS.
Je les aime tous, pour autant qu'ils se connaissent, qu'ils soient eux-mêmes et qu'ils reconnaissent aux autres le droit d'être eux aussi attachés à leurs spécificités.

Vus de Shangaï ou de Manhattan, nous sommes tous identiques, tout comme nous croyons tous les Chinois identiques.

Nous pouvons être conscients de nos nombreux points communs tout en étant fiers de nos différences.
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"la question de la dette n’a pas grand-chose à voir avec… la dette elle-même, notre dette est une « variable de contrôle », dont l’objectif est de maximiser l’autorité politique sur les nations déficitaires"

La dette perpétuelle ! L'esclavage par la dette.
Comme quoi, on peut être professeur d'université, avoir parcouru le monde, et ne comprendre des trucs super-importants qu'à 40 ans passés.

Mieux vaut tard que jamais. TOUS LES OCCIDENTAUX avons encore beaucoup à comprendre ou à admettre car la masse de mensonges accumulés est vertigineuse.
C'est un dur travail car il est plus facile de se faire tromper que d'admettre qu'on a été trompé.

"La Vérité vous rendra libres".
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" Il est étrange que lorsque nous faisons une contre-proposition consistant à émettre des obligations indexées sur le PIB nominal, qui offriraient à nos créanciers un rendement potentiellement supérieur, celle-ci soit rejetée. La seule explication à ce mystère est que la question de la dette n’a pas grand-chose à voir avec… la dette elle-même, que notre dette est une « variable de contrôle », comme disent les mathématiciens, dans le contexte d’un exercice de « planification » dont l’objectif est de maximiser l’autorité politique sur les nations déficitaires. S’il y a une autre explication, je serais ravi de l’entendre."

"Complotiste" le Varoufakis ? :)
il a raison !!

Et sachant cela (que l'objectif est d'asservir et pas de permettre de rembourser) je ne comprends pas pourquoi Siryza ne propose pas au grec de sortir de l'euro.

Ma conclusion de tout cela, c'est que le peuple grecs n'est plus libre.

Ils ont voté pour un programme (je discute pas le contenu, c'est pas le sujet), et le gouvernement élu est sommé de ne pas l'appliquer. Les Grec ne sont donc plus maitre de leur avenir !

Pourquoi ? Parce que ce sont les créanciers qui décident.

J'en reviens à Napoléon: "La main qui donne est au dessus de celle qui reçoit."

Et j'en reviens à nous, Français : avec notre dette, sommes nous vraiment libres ou au main de nos créanciers également ?



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"nous, Français : avec notre dette, sommes nous vraiment libres ou au main de nos créanciers également ?"

Vous pouvez remuer le Rubiks-cube dans tous les sens, on ne sortira pas de la dette d'Etat sans une discontinuité de l'Etat...
Que ça plaise ou non.
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celui qui a une dette n'est pas libre, sauf si il tue son créancier ^o^
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Il ne faut pas se tromper d'adversaire. Là on parle de dette publique contractée à notre insu par des gens qui comptaient rembourser avec notre argent ! C'est l'état qu'il faut tuer.
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"qui comptaient rembourser avec notre argent ! "

Ca c'est loin d'être certain. Au train où vont les choses, ils comptent plutôt atteindre un endettement de 100% pour les 300ans à venir.

Ou encore un système à l'anglaise pour la propriété foncière, qui permet de toucher l'argent d'une vente, sans cesser d'être propriétaire, et de recommencer plus tard...
Dans l'Union Européenne, les élections en France, les élections en Espagne, les élections en Grèce, etc, ça ne sert plus à rien.

Dans l'Union Européenne, les élections ne servent plus à rien, puisque les nations sont prisonnières des traités européens.

Les élections ne servent plus à rien, puisqu'il n'y a pas d'autre politique possible.

TINA !

There Is No Alternative !

(TINA, c'était le surnom de Margaret Thatcher.)

La construction européenne est anti-sociale.

La construction européenne est anti-populaire.

La construction européenne est anti-démocratique.

Elle doit être détruite.

Mercredi 4 mars 2015 :

Grèce : Tsipras devra expliquer qu'il ne pourra pas tenir toutes ses promesses.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, estime que le Premier ministre grec va devoir expliquer que certaines de ses promesses électorales ne seront pas tenues, les élections ne changeant pas les traités, dans un entretien mercredi au journal El Pais.

Alexis Tsipras a fait un pas fondamental: il a commencé à assumer ses responsabilités. Mais il a un problème: il doit encore expliquer que certaines des promesses avec lesquelles il a remporté les élections ne seront pas tenues, déclare-t-il. Les élections ne changent pas les traités.

Il a posé les bonnes questions, poursuit M. Juncker. Mais n'a jamais donné de réponses. Or, concernant la Grèce et son programme, il y a 19 opinions publiques qui comptent, dans la zone euro. Les élections ne changent pas les traités: il est clair que l'on peut envisager la crise grecque d'une autre manière. On peut faire preuve de davantage de flexibilité, mais la victoire de Tsipras n'ouvre pas le droit à tout changer.

Evoquant le parti grec Syriza, mais aussi son allié espagnol Podemos, M. Juncker estime que ce type de nouveau parti analyse souvent la situation de manière réaliste en soulignant avec précision les énormes défis sociaux. Mais s'ils emportent les élections ils sont incapables de tenir leurs promesses, de transformer leurs programmes en réalité. Les propositions de ces partis ne sont pas compatibles avec les règles européennes: elles conduiraient à une situation de blocage total.

http://www.romandie.com/news/Grece-Tsipras-devra-expliquer-quil-ne-pourra-pas-tenir-toutes-ses-promesses/571625.rom
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Ah mais le problème n'est pas le vote en soit, mais pour qui on vote, si vous pensez qu'il y a un partie anti-Europe et bien oui, votez pour lui, mais n'est-ce pas ce que les Grècques ont fait ? Alors, à un moment donné, il faut regarder ce qu'il se pas  Read more
Saphir - 3/11/2015 at 11:13 AM GMT
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