Le Markit Flash France PMI
présente une nouvelle contraction du secteur privé français au mois de juin.
Points clés
- L’indice
de production composite de la France a chuté jusqu’à atteindre 48 (49,3
en mai), un record à la baisse sur quatre mois
- L’indice
des activités du secteur tertiaire a atteint 48,2 (contre 49,1 en mai),
un record à la baisse sur quatre mois
- L’indice
de production manufacturière a chuté jusqu’à atteindre 47,1 (50,3 en
mai), un record à la baisse sur six mois
- Le
PMI manufacturier a atteint 47,8 (contre 49,6 en mai), un record à la
baisse sur six mois
Résumé
Les données du PMI pour le mois de juin dépeignent un
ralentissement des performances économiques de la France, avec une production
en baisse pour un deuxième mois consécutif, une légère diminution des
commandes et la plus grosse réduction de main d’œuvre en quatre mois. Après
prise en compte des facteurs saisonniers, l’indice de production composite de
la France, basé sur un pourcentage de réponse aux sondages de 85% le taux de
réponse normal, s’élevait à 48 en juin, et a donc enregistré une baisse
depuis le mois de mai (49,3) et un record à la baisse sur quatre mois. Le
déclin de production concerne aussi bien les manufacturiers et les
fournisseurs de services, qui enregistrent des baisses le mois de mai. Les
producteurs de biens à la consommation ont enregistré un degré de diminution
de production le plus important en six mois – quatre pour les sociétés du
secteur tertiaire. Ce qui a pesé sur la production a été la chute marginale
de la demande.
La poursuite de telles tendances pour la production et les
commandes a pesé sur l’emploi au mois de juin, avec un déclin net enregistré
par le secteur privé pour un neuvième mois consécutif. Les données les plus
récentes présentent le déclin le plus important enregistré en quatre mois, qui
a été plus lourdement ressenti par les manufacturiers que par les sociétés du
tertiaire. D’autres signes de l’excès de capacité du secteur privé ont été
fournis par les plus récentes données relatives au secteur de l’emploi, qui présentent une contraction marginale pour un deuxième mois
consécutif. Pour ce qui est des prix, l’inflation des prix des intrants a
accéléré en juin pour atteindre un record sur cinq mois. Les coûts de
fabrication ont augmenté pour la première fois depuis janvier, et l’inflation
des prix des intrants a augmenté d’un degré plus important pour le secteur
tertiaire.
Les pressions compétitives et le niveau de la demande ont
continué de peser sur le pouvoir de fixation de prix des entreprises en juin.
Les charges moyennes ont été réduites pour un viongt-sixième
mois consécutif. Les fournisseurs de services ont enregistré la réduction la
plus importante.
Analyse du PIB de la France
La France est de nouveau en récession, avec des coûts en
hausse et une baisse des prix à la production. Nous pouvons remercier les
politiques socialistes de François Hollande pour ce résultat.
Les dépenses du gouvernement représentent près de 57% du
PIB de la France.
Selon IBTimes, la France fait face à une nouvelle réduction budgétaire de 50
milliards d'euros. Aujourd’hui ? Bien sûr que non !
Les réductions budgétaires de Hollande représenteront 4%
du PIB français et seront mises en places entre 2015
et 2017. Les dépenses publiques représentent dans l'ensemble 57% du PIB, l’un
des pourcentages les plus élevés d’Europe.
Le déficit budgétaire du Ministère des finances de la FFranceest équivalent à 4,1% du PIB, bien au-delà des 3%
accordées par le Traité de Maastricht.
La dette publique de la France viole elle aussi le Traité
de Maastricht, qui stipule qu’elle ne doit pas dépasser les 60% du PIB. Elle
devrait atteindre 95,1% en 2014. Le remboursement de cette dette devrait
coûter 46,7 milliards d’euros par an.