Le président, comme nous pouvions nous y attendre, est revenu sur son
idée d’intervenir en Syrie. Après que des milliers d’Américains inquiets
aient fait pression sur leurs représentants au Congrès, que la
Russie ait menacé les Etats-Unis de riposte, et que le manque de preuves
crédibles pouvant justifier d’entrer en guerre avec un autre pays du
Proche-Orient soit devenu une évidence, le président Obama a fait
machine-arrière.
Le monde a essuyé une nouvelle
conflagration, qui aurait pu se propager très rapidement et entraîner les puissants du
monde dans le conflit.
Une fois que les Américains
ont réalisé que le prétexte utilisé pour justifier une intervention en Syrie
était très similaire à celui des armes de destruction massive qui a découlé
sur une guerre longue de plus de dix ans en Irak, Obama s’est retrouvé sans
le support ni de sa nation ni de la communauté internationale.
Sa politique face au à la
situation au Proche-Orient est devenu le sujet de toutes les railleries, et a
poussé le monde à se demander si le président des Etats-Unis est réellement
conscient de ce qui se passe autour de lui.
Peggy Noonan nous explique ceci:
Son projet n’a jamais été
adéquat.
Ses choix n’ont jamais été les
bons. Il fallait qu’il finisse par perdre son prestige domestique, son
prestige international, ou les deux à la fois.
Il a décidé de se mêler à la
situation en Syrie, et maintenant, Vladimir Poutine, qui s’oppose à une intervention
des Etats-Unis, lui fait des menaces. Des représailles de la part de la
Russie seraient certainement satisfaisantes pour Poutine, et sans aucun doute
personnellement exaspérantes pour Obama – une autre raison pour laquelle il
ne peut plus agir comme s’il était sur le point d’intervenir.
Un spécialiste des affaires
étrangères a récemment précisé que le problème de Poutine est qu’il est un
dirigeant Russe à la recherche d’une sorte de Nixon, d’un président Américain
avec lequel il puisse réellement négocier, d’un homme de fer avec lequel il
puisse discuter de stratégie et des besoins de sa nation, avec lequel il
puisse tout aplaner et tout recommencer.
Et
il se retrouve avec Obama, un personnage charismatique admiratif de sa propre
personne qui ne peut déceler la différence entre le showbiz et la stratégie,
et qui aime à se débarrasser du fardeau que sont les perceptions morales de
ses semblables.
Voilà qui deviendra vite la
gaffe la plus embarrassante de l’histoire présidentielle des Etats-Unis.
Il est passé à deux doigts de
plonger le monde entier dans une nouvelle guerre mondiale.
Et pourquoi ? Parce que
comme Obama l’a lui-même expliqué hier soir, ‘nous savons que le régime d’Assad
est responsable’.
‘Voilà quel est mon jugement
en tant que commandant en chef’, a-t-il continué, bien que le gouvernement
des Etats-Unis se soit prouvé incapable d'apporter des preuves susceptibles d'incriminer
Assad. Notons également que des centaines de vidéos justifiant de la
responsabilité des rebelles Syriens ont fait surface au cours de ces
dernières semaines.
L'affaire n'est pas terminée,
et pourrait se développer dans le futur. L’Iran est toujours en voie d’obtenir
l’arme atomique, objectif qu’il devrait atteindre sous peu.
Je me retiendrai de citer d’autres
passages du discours du président (qui peut être lu dans son intégralité ici), parce que comme vous le savez certainement, il est
fardé d’horreurs.
George Carlin a parfaitement
résumé la situation.
Il est certaines règles auxquelles
je suis attaché.
La première est que je
e crois rien de ce que me dit le gouvernement.
…
Les médias et
la presse… ne sont rien de plus que des employés du Département de la Défense
qui la plupart du temps fonctionnent comme una
agence non-officielle de relations publiques pour el
gouvernement des Etats-Unis.
Le
pire dans tout cela, c’est que le président Obama pense certainement avoir
sauvé le monde et mériter un autre Prix Nobel de la Paix.