Mes chères contrariées, mes chers contrariens,
C'est un secret de Polichinelle. Avant l'été, Monsieur Geithner est venu en Europe. Enfin, en Europe, c'est vite
dit. Disons qu'il souhaitait surtout pouvoir discuter avec les Allemands de
la politique de Madame la chancelière...
Enfin discuter, c'est un euphémisme, les Américains ont
plus tendance à tirer d'abord et à discuter ensuite justement !
Ce sont des vieux restes de leur culture de la conquête de
l'ouest !!
Alors Geithner est venu et a tiré...
sur les Allemands et les Européens. En gros, il fallait que l'on
arrête de faire les marioles avec notre crise de l'euro et son
psychodrame permanent.
Non pas que la crise de l'euro passionne l'Américain moyen,
non. L'Europe, il ne sait même pas où ça se trouve. En
revanche, le problème, c'est l'élection présidentielle
US du 6 novembre.
John Connally, secrétaire au
trésor américain en 1971, a prononcé cette phrase
désormais célèbre : « Le dollar est notre
monnaie, mais c'est votre problème. »
Et ce qui est bien, c'est que pour une fois, on a pu leur rendre la
pareille. Alors c'est l'euro, c'est notre crise mais c'est leur problème...
mais alors à un point, vous n'imaginez pas !!
Bon, d'abord, la retraite des Américains est directement
indexée sur la valeur des cours de bourse à Wall Street... Et
si l'euro s'effondre, on peut raisonnablement imaginer que les indices
boursiers auraient tout de même du mal à s'inscrire dans des
hausses démesurées... Bref, ce serait un sublime krach.
Un krach à quelques mois d'une élection
présidentielle américaine, ce n'est jamais bon pour le
Président sortant. En l'occurrence Barack Obama.
Alors le message de Geithner lors de ce
voyage a été assez limpide. Oh, rassurez-vous, nos
« grands amis » américains qui sont allés
discuter avec nos « très grands
amis » allemands se sont forcément montrés
charmants. Même pas besoin d'utiliser les menaces, du type
« vous êtes contre nous ou avec nous ».
Non, il a suffit que Geithner
dise aux Européens... « Vous avez aimé les deux
mandats de "W" ? » (« deuble
U » c'est George W. Bush).
Et là les Européens, pour une fois unanimes, ont dit
« pô du tout ».
Et là les Américains, ils ont dit – enfin pas les
Américains, les démocrates pour être plus précis :
« Eh bien continuez à faire les charlots avec votre crise
de l'euro, dans 3 mois vous n'avez plus de monnaie unique et dans 5 mois vous
aurez un beau président républicain qui a derrière lui
toute l'ancienne clique de "W"... »
Là, les Européens ont compris qu'il fallait mettre la
pédale douce sur leurs problèmes. Ils ont donc sorti Super
Mario Draghi de son bocal de formol de la BCE,
l'ont envoyé devant un micro et là, super Mario a dit :
« Je ferai tout pour sauver l'euro et croyez-moi, ce sera
assez »... Ou quelque chose comme ça. L'idée
générale étant de dire qu'il imprimerait autant de
billets que nécessaire pour éviter toute déroute de la
monnaie unique européenne.
Alors depuis, en gros, le pire est passé, tout est
derrière nous, il n'y a plus de problème. D'ailleurs,
même l'Espagne n'aurait pas besoin d'aide, tout juste ont-ils de menues
difficultés d'ordre financier, mais rien de très grave, ce sont
juste quelques immeubles qui peinent à trouver des acheteurs, mais
comme les banques sont très, très très
(TRÈS !!) solides, il n'y a rien à craindre. En plus, les
banques espagnoles ont toutes passé haut la main les
« stress tests »... Un peu comme DEXIA, la banque qui a
tout raté... sauf les « stress tests » comme le
dit la blague !
Voilà, c'est l'euphorie, Jean-Pierre Gaillard « mon ayrault », celui qui a accompagné mes
tous premiers émois boursiers, nage en plein délire haussier.
Les marchés montent tout l'été, là à
l'automne, c'est un peu plus dur de trouver de quoi aller encore plus haut,
mais c'est une autre histoire.
Tous les mamamouchis européens se pressent au chevet du malade,
désormais en pleine convalescence... Tout va bien. L'état du
patient n'est plus critique, le pronostic vital n'est plus engagé...
et le pire de la crise est derrière nous.
Sauf que je pense qu'il ne faut être ni dupe ni naïf.
Depuis l'été dernier, qu'est ce qui a changé
à part des promesses de faire ce qu'il faut et que ce serait assez ?
RIEN. Rien n'a changé.
Les dettes ont-elles diminué ? Non.
La Grèce va-t-elle mieux ? Heu... je ne crois pas...
La France est-elle en pleine croissance ? A priori, on aurait comme
qui dirait un p'tit problème de récession...
L'Espagne... ça, c'est différent. Les Allemands ont
décidé qu'elle n'avait plus besoin d'aide (des fois qu'ils
seraient obligés de payer)... Mais de vous à moi, je n'ai
toujours pas compris pourquoi avant l'été il fallait aider
l'Espagne, et après que je sois allé un mois à la
plage.... et bien figurez-vous que là, il n'y avait plus de
péninsule Ibérique à sauver...
L'Italie... à part le fait que Berlusconi va partir pour 4 ans
à l'ombre, Mario Monti, lui, ne devrait pas être élu... Pour Monti, on ne peut pas
véritablement utiliser le mot
« réélu » dans la mesure où il a
été « démocratiquement »
désigné d'office par Angela et Nicolas qui me semblent ne pas
avoir la nationalité italienne, mais ne mélangeons pas tout...
On peut dire qu'en Italie une période d'incertitude risque de s'ouvrir
très prochainement.
Bon, vous l'aurez compris, en gros, les petits problèmes que
nous avons ont été pudiquement mis sous le tapis au moins
jusqu'au 6 novembre, date du premier et dernier tour des élections US.
Alors dans la série tout va mieux que bien et tout ce qui
serait moins bien prière de le jeter sous un voile de
discrétion, voici les nouvelles du jour – ou les blagues, tout
dépendra de votre degré d'humour !! – qu'il ne fallait
pas rater.
Espagne :
une demande d'aide « pas indispensable » actuellement,
dit Rajoy
Ça c'est l'une de mes blagues préférées,
on m'explique qu'il faut tout faire pour sauver le soldat Espagne pendant des
mois, et puis Geithner vient nous faire une visite
de courtoisie et là, hop, plus rien, tout va bien.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy
a affirmé lundi qu'une demande d'aide européenne de son pays
à ses partenaires européens via le mécanisme de soutien
de la BCE n'était « pas indispensable » pour le
moment, après une rencontre avec son homologue italien Mario Monti.
Heureusement qu'ils s'y sont mis à deux pour arriver à
ce résultat brillant. Mais le plus hilarant, c'est quand deux grands
malades s'occupent de la maladie du mourant d'à côté...
Les deux dirigeants ont affirmé lors de cet entretien à
Madrid « l'engagement de l'Espagne et de l'Italie pour maintenir
la Grèce dans la zone euro », a ajouté M. Rajoy.
« Notre engagement envers l'euro est inébranlable et
nous adopterons toutes les mesures nécessaires pour garantir sa
stabilité et son irréversibilité », a-t-il
dit devant la presse, alors que l'Espagne et l'Italie font partie, avec la
Grèce, des pays actuellement les plus fragiles en zone euro.
« Nous avons ainsi souligné l'engagement de
l'Espagne et de l'Italie pour maintenir la Grèce dans la zone euro »,
affirmé M. Rajoy. « L'Europe ne
s'arrête pas, l'Europe continue à avancer et le fait avec une
Italie et une Espagne plus unies que jamais. »
Le problème n'est pas tant d'être uni que d'être
ruiné, une légère différence de sémantique
totalement absente du communiqué de ces deux dirigeants.
L'Espagne, quatrième économie de la zone euro,
retombée depuis un an dans la récession, tente de redresser ses
comptes publics au prix d'un effort de rigueur draconien et a mis en
œuvre un programme prévoyant 150 milliards d'euros
d'économies d'ici à 2014.
Malgré ces efforts, le pays a du mal
à rassurer les investisseurs et la pression s'est accentuée ces
derniers mois pour qu'il fasse une demande d'aide via le nouveau programme
d'achat de dette de pays de la zone euro en difficulté, annoncé
début septembre par la Banque centrale européenne (BCE).
Ce mécanisme ne peut être activé que si les pays
concernés en font la demande officielle.
Le gouvernement n'a pas fait une telle demande « parce
qu'il comprend qu'en ce moment, ce n'est pas indispensable pour
défendre les intérêts des Espagnols », a
expliqué M. Rajoy.
L'Espagne s'est refusée jusqu'à présent à
avoir recours à un tel plan d'aide, d'autant qu'elle
bénéficie depuis quelques semaines sur les marchés de
taux d'intérêt plus cléments pour se financer.
Voilà, nous en sommes donc depuis plus de six mois exactement
au même point, c'est-à-dire nulle part.
Alors peut-être est-il temps de poser la seule véritable
question : l'Espagne peut-elle être sauvée sans
entraîner avec elle l'ensemble des
pays européens les moins fragiles mais qui justement ne vont pas bien,
comme la France et l'Allemagne ?
C'est drôle parce que c'était la question que l'on se
posait il y a 6 mois... Globalement, on tourne clairement en rond et on amuse
la galerie depuis 5 ans, avec des chefs d'État tous plus agités
les uns que les autres.
Grèce
: réunion sur la recapitalisation des banques
Voilà, ça aussi ça fait bien rire, figurez-vous
que la Grèce, qui a déjà été sauvée
76 fois, aurait besoin d'aider ses banques. J'en ris encore.
Il ne faut pas oublier que la Société
Générale et le Crédit Agricole ont réussi
à se séparer de leur filiale grecque en début de mois.
Il n'y a d'ailleurs pas que les banques françaises à
s'être littéralement débarrassées de leurs bons
placements en Grèce. C'est un mouvement général de
désengagement des étrangers du système bancaire grec.
Il se pourrait que ce repli en rase campagne soit annonciateur d'une
décision surprenante par exemple le 16 novembre, date à
laquelle la Grèce doit recevoir son nouveau chèque de 31
milliards d'euros pour pouvoir continuer à tourner.
L'AFP nous apprend donc que « le ministre grec des
Finances, Yannis Stournaras, doit s'entretenir
lundi avec le président de l'Union des Banques grecques Georges Zanias et d'autres groupes bancaires sur la
recapitalisation des établissements financiers du pays.
Au cours de cette réunion, prévue à 11h00 GMT,
selon un communiqué ministériel, doivent être
abordées les conditions de la recapitalisation des banques grecques,
qui ont essuyé d'énormes pertes dues à la
restructuration de la dette souveraine en mars.
La recapitalisation des banques est l'un des problèmes majeurs
que le gouvernement veut faire avancer pour parer au manque de
liquidités sur le marché et pour favoriser la relance en
Grèce, frappée par la crise de la dette depuis 2010.
Selon ce plan, les banques grecques doivent recevoir environ 50
milliards d'euros du Fonds européen de stabilité financier
(FESF, remplacé par le MES - mécanisme européen de
stabilité), dont une première tranche de 18 milliards d'euros
avait déjà été versée en mai.
Toutefois, le renforcement des banques a pris du retard en raison de
longues négociations entre le gouvernement et ses créanciers sur
les nouvelles économies que la Grèce doit faire pour redresser
ses comptes.
Ces négociations, qui durent depuis quatre mois, butent surtout
sur les exigences des créanciers pour davantage de flexibilité
sur le marché de travail, à laquelle s'oppose le petit parti de
la Gauche démocratique Dimar, l'un des trois
alliés du gouvernement de coalition, dirigé par le Premier
ministre conservateur Antonis Samaras. »
C'est vrai qu'en Grèce, il est plus facile de condamner le
journaliste qui publie la liste de plus de 2 000 véreux
fiscalement... que de punir ceux qui ont essayé
d'échapper aux efforts demandés à tous...
Dette/Grèce
: pas de restructuration
Justement, toujours sur la Grèce, le gouvernement allemand
s'est dit opposé aujourd'hui à une nouvelle restructuration de
la dette grecque, soulignant qu'elle serait contraire au droit allemand en
matière budgétaire.
Une restructuration de la dette grecque « est hors de
question de notre point de vue », a déclaré ce matin
le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert,
lors d'une conférence de presse régulière à
Berlin.
Dans son édition du jour, le magazine allemand Der Spiegel avait affirmé que
la troïka (UE-FMI-BCE) pourrait suggérer que les
créanciers de la Grèce, y compris les autres pays
européens, acceptent d'abandonner une partie de leur créance,
ce qui reviendrait à faire financer le sauvetage de la Grèce
par les contribuables de ces pays.
Le problème qu'il y a, c'est que la BCE a accumulé dans
son bilan une quantité non négligeable de titres grecs
totalement moisis.
Or, si la dette grecque actuelle devait être à nouveau
restructurée, la BCE devrait constater des pertes énormes de
plusieurs dizaines de milliards d'euros qui nécessiteraient que les
États membres, qui sont les actionnaires de la BCE, recapitalisent la
Banque centrale...
Et ça, les Allemands n'en ont pas très envie...
Les banques
françaises n'en ont pas fini avec la crise
On apprend aussi aujourd'hui grâce au site Capital que
finalement les banques françaises n'iraient pas si bien que cela. Sans
blague. Sacrée surprise !
Les banques tricolores enregistrent une diminution de leur
rentabilité dans leurs activités de détail en France,
une tendance qui va les obliger à poursuivre l'adaptation de leurs
réseaux et la réduction de leurs effectifs à l'heure
où la récession s'installe en Europe.
Les résultats du deuxième trimestre de BNP Paribas (BNP
39.03 -0.24 %), Société Générale ou Crédit
Agricole, ainsi que ceux d'autres établissements bancaires non
cotés, révèlent une stagnation, voire une diminution
dans certains cas, des volumes et des marges de l'activité « retail » en France qui représente une large part de leurs revenus.
« Ça ne se ressent pas aujourd'hui dans le
coût du risque. Mais en termes d'activité pour 2013, nous voyons
déjà une vraie contraction de la demande de crédits, de
l'ordre de 50 %. Je ne vois pas comment les produits nets bancaires vont
augmenter. »
La tendance est jugée d'autant plus préoccupante que les
banques françaises ont engagé en 2011 de grands programmes de
réduction d'actifs en vue de se recentrer sur leur cœur de
métier et de s'adapter au cadre prudentiel de Bâle III qui les
conduit à stopper les activités les plus risquées.
Citant la menace d'une récession prolongée au sein de la
zone euro, l'agence Standard & Poor's a
abaissé le 25 octobre la note long terme de BNP Paribas de AA-
à A+ ainsi que la perspective des notes de 10 autres
établissements financiers français.
« Les commissions baissent sans arrêt, chaque fois
qu'on croit avoir touché le fond, ça baisse, les gens ont peur
de tout. On a atteint le maximum en termes de "cross-selling"
(ventes croisées, ndlr), il
faudra baisser les coûts », souligne une autre source
bancaire.
Au moment où les banques se livrent une concurrence
féroce pour attirer les dépôts en vue de renforcer leurs
bilans, elles éprouvent plus de difficultés à placer des
produits d'épargne vendus généralement en
complément de services classiques (crédit immobilier ou
automobile, carte bancaire, etc.), moins rémunérateurs.
La production de crédits immobiliers, moteur de la croissance
pour la banque de détail en France ces dernières années,
est en outre toujours nettement inférieure à ses niveaux de
janvier (8,7 milliards d'euros en août pour l'ensemble des
émetteurs contre plus de 12 milliards en janvier, selon la Banque de
France).
S&P s'attend à une contraction de l'ordre de 20 % à
30 % du flux de nouveaux crédits immobiliers en France en 2012. L'agence anticipe
parallèlement un repli de 15 % des prix dans l'ancien sur la
période 2012-2013.
Georges Pauget, ancien directeur
général du Crédit Agricole entre 2005 et 2010 et
aujourd'hui président du cabinet Economie Finance et Stratégie,
estime que la rentabilité des activités de banque de
détail en France des grands acteurs du secteur pourrait sensiblement
diminuer d'ici à 2016.
« Les revenus de la banque de détail sont
étroitement corrélés au produit intérieur brut
nominal (...) Au-delà de deux années de très faible
croissance économique, la trajectoire des résultats marque une
rupture », prévient-il dans une tribune cosignée sur
son blog avec Jean-Baptiste Bellon, analyste chez Trapéza
Conseil.
Vingt-neuf économistes interrogés par Reuters anticipent
en moyenne une croissance de 0,1 % en France cette année et de 0,3 %
en 2013, des prévisions inférieures à celles du
gouvernement (0,3 % et 0,8 %).
Donc vous l'aurez saisi, les banques ne vont pas bien. Il va vite
falloir penser à faire quelques
plans de licenciement afin de retrouver un semblant de rentabilité. On
va donc devoir virer un peu de monde... enfin un peu beaucoup. Ça
tombe bien car les analystes de Credit suisse
estiment qu'une diminution de 10 % de la taille du réseau de BNP
Paribas, de Société Générale et de Crédit Agricole,
soit la fermeture de 1 700 agences, serait susceptible de doper le
résultat avant impôt de ces divisions de 9 %.
D'autres experts estiment que les banques françaises devront
aller encore plus loin dans les réductions de coûts. Selon le
cabinet Roland Berger, le secteur bancaire européen, qui emploie
près de trois millions de salariés, pourrait supprimer 180 000
postes d'ici à 2016.
Heu... 180 000 banquiers en moins, ça va faire beaucoup chez
Paul Emploi en plus !!
Groupama va
supprimer entre 60 et 90 postes dans sa banque
Enfin, et pour finir, Groupama, prié l'an dernier par les
régulateurs de renforcer sa solvabilité financière
affaiblie par la crise financière, va mettre en place un plan de
départs volontaires au sein de sa filiale bancaire Groupama Banque, a
déclaré lundi un porte-parole de l'assureur français.
Ce plan de départs volontaires devrait concerner entre 60 et 90
postes, a ajouté le porte-parole, confirmant des informations du
quotidien Les Echos sur son site Internet.
Groupama, dont la filiale bancaire comptait 704 collaborateurs fin
2011, n'a pas souhaité à ce stade donner plus de détails
sur les suppressions de postes envisagées.
Voilà, comme me le disait un lecteur suite à l'article
« La cerise sur le gâteau », Groupama va bien,
Groupama est solide, Groupama c'est super tip top génial, et c'est
parce que je travaille dans une
société qui veut vendre de l'or que j'en dis du mal...
Alors soyons clairs, ce n'est pas parce que je vends de l'or que je
dis que Groupama va mal, c'est parce que l'ensemble du système
économique et financier va mal, que je préfère vendre de
l'or que des contrats d'assurance vie remplis d'obligations pourries
d'états en faillites au sein d'une grande banque.
Alors voilà, nous en sommes là. Nous attendons le 6
novembre ou les jours qui suivent. J'ai l'intime conviction que les
élections américaines sont l'échéance qui fait
que tout doit tenir et rester sous contrôle... Après,
après cela risque d'être la bérézina...
Prenez donc vos précautions avant et allez vite confier votre
épargne à Groupama, Groupama c'est bien, Groupama est fort,
Groupama est solide.
Charles
SANNAT
Directeur des Etudes Economiques Aucoffre.com
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