Nous sommes tous conscients que les guerres sont une occasion
merveilleuse pour les tyrannies de créer de l’angoisse et de la
peur, et ainsi d’assujettir leurs citoyens de façon à ce
qu’ils acceptent moins de liberté contre davantage de «
sécurité ».
La politique actuelle du Trésor américain correspond
à cela. En utilisant comme couverture la «
sécurité des citoyens » dans la guerre contre le terrorisme,
il est aujourd’hui d’une évidence aveuglante que la
politique du Trésor porte un peu plus chaque jour atteinte à la
vie privée et aux libertés civiles. Ils appellent cela la
« transparence » (comprendre « espionnage gouvernemental
»).
Il existe des menaces voilées, et plus que cela, notamment dans
la surveillance des virements
bancaires. Vous vous dites
« oh, ce n’est pas pour moi, car je possède mes
métaux moi-même, sous forme physique ».
Mais que se passera-t-il si les restrictions et les règlements
intérieurs ne vous permettent que de vendre votre or par le biais
d’une source « certifiée », afin de s’assurer
que toute taxe, tous frais, toute surcharge soit immédiatement
évaluée et payée ? Le Trésor pourrait
même suspendre complètement le négoce des métaux, comme il l’a
fait dans le passé, par exemple lors d’une « crise
financière ».
La clé, comme nous l’avons
dit à de très nombreuses reprises, et le dirons encore, est la Possession, pas la propriété. Si vous ne pouvez
effectivement plus vendre et acheter vos métaux, ils deviendront
inutiles et vous serez coincé. Il vous faudra vous tourner vers
l’utilisation de substituts qui seront peut-être gravement
dévalués, tel que l’Amero.
Si les gouvernements peuvent rendre votre or inaccessible, la
meilleure chose à faire est de le posséder physiquement. Les
vendeurs d’armes au détail sont extrêmement
réglementés, pourquoi pas les pièces d’or ?
Les médias traditionnels suivront le mouvement en lançant
eux-mêmes une campagne publique anti-or. Ridicule, égoïste
et antipatriotique sont les premiers sarcasmes dont ont fait l’objet
ceux qui ont amassé l’or dans le passé.
De surcroit, il demeure préférable de conserver une
partie de votre épargne à l’étranger. Au moins, si nécessaire, vous
aurez la possibilité de la convertir dans une devise comportant moins
de risques, et si vous décidez de vous expatrier, vous pourrez alors
accéder à vos fonds sans aucune restriction de la part du
Trésor.
Un gouvernement, dans les affres de la mort, ne fera pas de quartier
avec les « terroristes financiers » issus de la masse des civils
innocents et respectueux des lois.
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