Selon certains chercheurs, les plus grandes villes seraient
susceptibles d’être décimées par une crise majeure comme une infection virale
pandémique.
Si le monde tel que nous le
connaissons aujourd’hui se désintégrait suite à un effondrement économique,
une catastrophe naturelle, une attaque informatique ou une infection virale pandémique, des millions de personnes
auraient à partir à la recherche de quoi manger, d’eau potable et d’autres
ressources essentielles.
Les villes seraient le théâtre
de violences et de pénuries. Les fonctionnaires du gouvernement, comme l’a
récemment admis le Département de la sécurité intérieure, ne seraient
aucunement en mesure d’apporter leur soutien aux populations. Les masses
seraient livrées à elles-mêmes.
Mais que le monde qui nous
entoure s’effondre ne signifie pas la disparition de tous les refuges
financiers.
Selon des chercheurs de
l’Université de Cornell, qui ont récemment publié
une étude qui analyse la propagation d’un virus mortel et ses effets sur
la population, pour augmenter vos chances de survie, vous devriez partir à la
campagne.
Mais selon eux, même cette
approche pourrait ne pas suffire, puisque quoi que nous fassions, nous
serions probablement condamnés.
Des chercheurs de l’Université
de Cornell ont découvert que la meilleure chose à faire si des zombies
venaient à fouler le sol de notre planète serait littéralement de prendre le
maquis.
…
Selon eux, les villes
sombreraient les premières, mais il faudrait plusieurs semaines aux zombies
pour pénétrer les zones les moins densément peuplées, et plusieurs mois pour
qu’ils atteignent certaines régions montagneuses.
Leur conseil est donc de
s’enfuir dans la montagne.
Leur recherche implique les
résultats de simulations que les chercheurs ont écrits eux-mêmes, à la
manière de modèles de réactions chimiques.
…
L’équipe de Cornell est peu
optimiste quant à nos chances de survie.
Leur recherche se termine sur
ces mots : « Nous avons établi une simulation de catastrophe de
grande échelle aux Etats-Unis, et avons découvert que pour ce qui est des
paramètres ‘réalistes’, nous sommes condamnés ».
Daily Mail
…
Si des zombies venaient à
envahir le territoire, vous devriez vous réfugier dans les montagnes, du
moins selon des chercheurs de l’Université de Cornell.
L’équipe de chercheurs a eu
recours à des mécanismes statistiques pour déterminer quel serait l’endroit
le plus sûr en cas d’apocalypse des zombies.
Leur recherche n’était en
revanche par entièrement fonctionnelle. Les modèles utilisés auraient aussi
bien pu être utilisés pour l’étude de pandémies.
Tech Times
L’étude se penche
spécifiquement sur une infection pandémique, et dans son cas précis, sur une
pandémie zombie. Mais restons réalistes. Les analyses statistiques suggèrent
ce que beaucoup savent déjà : les villes se transformeraient en zones
mortelles, et les régions les moins peuplées seraient les plus sûres.
James Rawles,
fondateur du Survival Blog, a beaucoup discuté du concept de la Horde
d'or dans ses publications. Cette Horde est mieux décrite comme la
migration des masses depuis les plus grandes villes, à la recherche de
nourriture et d’autres ressources, suite à une catastrophe majeure ayant
entraîné des pénuries. Bien qu’une infection zombie puisse être une pure
fiction, une Horde d’or et une horde de zombies se comporteraient exactement
de la même manière, rasant tout ce qui se trouve sur leur passage.
A mesure que les hordes se
déverseraient hors des villes, le nombre de morts se multiplierait pour un
certain nombre de raisons, notamment le manque de vivres. Et, puisqu’il n’y
aurait certainement plus une station essence fonctionnelle en raison des
pannes d’électricité généralisées, il est fort possible que beaucoup ne
puissent se rendre plus loin qu’un rayon de 450 kilomètres autour des plus
grandes villes, parce qu’ils ne pourraient aller plus loin que les mènerait
un plein d’essence.
Cela signifie que ceux qui
vivent en zone rurale, notamment en montagne, auraient les meilleures chances
de survivre une apocalypse quelle qu’elle soit. J’ai récemment publié une carte des zones à éviter aux Etats-Unis en cas de
situation d’urgence. Cette carte est basée sur les densités de population,
chose que l’expert Joel Skousen considère la
plus grande menace en cas de scénario catastrophe :
La menace première n’est à mes
yeux pas le terrorisme ou encore une catastrophe naturelle. Ni même le
gouvernement ou la guerre.
La menace première est la
densité de population.
Parce que toutes les crises
qui menacent de s’abattre sur nous, même à l’échelle locale, peuvent devenir
exponentielles en raison de la proximité des gens qui ne peuvent rien faire
pour sauver leur propre peau. Même les meilleurs d’entre nous paniquent en
temps de crise.
Mais la triste réalité, c’est que si quelque chose tournait mal
et que vous vous retrouviez au milieu d’une grande ville sans avoir pensé à
prendre vos précautions à l’avance, vous auriez un sérieux problème.
Todd Savage, de chez Strategic Relocation,
nous apporte davantage d’explications :
Si nous menions un sondage,
nous découvririons que plus de 95% des gens de sont pas préparés. Ce n’est
pas idéal. Est-ce la fin du monde si votre famille n’a pas de plan de
retraite ? Bien sûr que non. Une majorité des gens qui se préparent à
l’avance ne peuvent pas se permettre une retraite fonctionnelle. Et ce n’est
pas grave.
En revanche, n’avoir aucune
destination prévue en cas de catastrophe, dans laquelle se trouvent des
vivres accumulés à l’avance, n’est pas acceptable. Vous pourriez décider
d’aller chez des amis ou des membres de votre famille, ou dans une maison de
campagne. Un groupe peut parfois acheter une retraite, si ce n’est qu’un
terrain avec un ruisseau et une cache. C’est toujours mieux que rien.
Extrait de : The Gut
Wrenching Reality: One of the Best Bug-Out Strategy Guides You’ll Ever Read
Quand une catastrophe se
présentera, rien ne pourra l’arrêter. Elle pourra submerger les villes en seulement quelques jours, selon
Tess Pennington, auteure de The Prepper’s
Blueprint.
Cela signifie que votre
meilleure chance de survie est d’établir un plan d’urgence avant qu’une
catastrophe ne se présente.
- Disposez
d’une retraite secondaire hors des grandes villes.
Que vous achetiez, louiez ou partagiez un terrain ou une cabine au
milieu de nulle part, l’une de vos priorités devrait être d’établir un plan
de retraite stratégique qui vous permettrait de fuir les régions
densément peuplées. N’oubliez pas vos réserves d’essence : beaucoup
de gens ne pourront pas faire le plein, et ne pourront aller plus loin
que 450 kilomètres hors des villes. Si vous allez plus loin qu’eux, vous
aurez de meilleures chances. L’autre option, si vous n’avez d’autre choix
que de rester dans un rayon de 450 kilomètre autour de votre domicile,
serait de trouver un endroit qu’il est difficile d’atteindre à pied. Une
montagne ou une campagne profonde seraient vos meilleurs alliés.
- Nourriture
et eau. C’est une évidence, mais
gardez à l’esprit que si vous avez besoin d’un apport calorique
important, il vous faudra accumuler des réserves importantes. C’est quelque
chose qui peut être fait grâce aux onze produits alimentaires non-périssables et aux vingt-cinq aliments de survie à garder dans vos placards.
Vos réserves de survie devraient aussi inclure des aliments portables et
à haute valeur calorique comme les Meals-Ready-To-Eat et les barres de survie, au cas où vous devriez
évacuer votre lieu de retraite secondaire.
- Les
armes à feu et l’autodéfense sont essentiels.
Si les hordes étaient après vous, elles ne vous demanderaient pas de
l’aide poliment. Vous devriez établir un périmètre et des stratégies de
défense comme celles recommandées par le vétéran des forces spéciales,
Max Velocity, dans son livre A Tactical Manual
For Post Collapse Survival.
Elles incluent des armements appropriés pour faire face à n’importe
quel type de menace.
- Médicaments,
moyens de communication, outils. Tous
seront critiques à votre survie et sont souvent oubliés par ceux qui
établissent des réserves. Pour en savoir plus sur la manière dont vous
préparer, je vous conseille de lire 52 Weeks to Preparedness.
L’idée d’une apocalypse zombie
est tirée par les cheveux, et dans l’esprit de beaucoup, marginalise les
menaces réelles auxquelles fait face notre civilisation. Un certain nombre
d’évènements pourraient nous mener jusqu’à une crise apocalyptique qui
laisserait derrière elle des millions de morts. Même notre gouvernement nous a mis
en garde face à la possibilité de désastres de long terme. Et n’oublions pas
le fait que FEMA et le Département de la sécurité intérieure aient dépensé
des milliards de dollars à anticiper ce genre d'évènements.
Mais toutes ces réserves
n’auront que très peu de chances d’arriver jusqu’au public, puisqu’elles sont
réservées aux fonctionnaires du gouvernement et à leurs familles, qui seront
transportés jusqu’à des infrastructures souterraines en montagne.
Vous serez en revanche livré à
vous-même. Cela signifie que les
plans que vous établissez aujourd'hui seront tout ce dont vous disposerez
quand les zombies viendront vous chercher.