« La place de Paris bénéficie du Brexit », ou encore
« Paris destination préférée », etc., etc., il est de bon ton de
s’extasier sur l’attractivité de la place de Paris pour les traders victimes
du Brexit.
Ne nous plaignons pas de ces millionnaires qui arrivent.
Je pense que plus il y a de riches, moins la société sera pauvre, ce qui
ne veut pas dire que les pauvres disparaîtront.
Comme le montre cet article de La Tribune relayé par Euractiv,
« les géants de la finance accélèrent les préparatifs, et la place
parisienne a déjà remporté l’adhésion de plusieurs grandes banques. De quoi
se placer comme la première place de trading européenne post-Brexit, selon le
Financial Times« .
Ok, alors posons la vraie question. Le Brexit ? Combien de
divisions ?
Vu les articles et les titres, je me dis que c’est de milliers de riches
anglais qui débarquent à Paris, jusqu’en Seine-Saint-Denis où ils iront faire
monter les prix même chez Jawad l’ex-logeur et vedette de l’immobilier bien
connu en macronnie.
Et là, on apprend, accrochez-vous que « en mars dernier, Les
Échos a révélé que la banque d’investissement américaine Morgan Stanley,
qui emploie actuellement 120 banquiers à Paris, prévoyait d’accroître ses
effectifs, avec environ 80 postes supplémentaires (créés ou transférés à
Paris), tandis qu’en juin, Goldman Sachs a annoncé qu’il comptait transférer
« plusieurs dizaines de banquiers »…
Bon, pas de quoi fouetter un chat, donc (pardon aux amis des bêtes dont
mon fils qui veille jalousement sur la santé de ses chats).
Ou encore : « Cependant, la première banque européenne, qui avait
promis de transférer 1 000 emplois à Paris avant un changement de management,
n’a pour l’instant rien annoncé de concret de grande ampleur et n’a réalisé
que quelques recrutements »…
Ha oui, je vois déjà l’immobilier parisien exploser à la hausse…
Source Euractiv.fr ici
PS : Celles et ceux qui veulent en savoir plus sur les
opportunités liées au Brexit peuvent s’abonner à la Lettre STRATÉGIES où est présenté dans le détail un fonds
d’une société de gestion française qui joue résolument le Brexit. J’ai
également interviewé le président de cette maison parisienne. Pour en savoir plus, c’est directement ici.