Mes chères contrariées, mes chers contrariens !
Vous pouvez
désormais payer en or tous vos achats, partout dans le monde.
Il y a plusieurs reproches qui sont faits à l’or par ses
détracteurs.
- L’or ne rapporte rien.
Effectivement, l’or ne rapporte rien. Il ne faut pas pour autant s’y tromper : le taux
d’intérêt demandé, celui qui rapporte, appauvrit
d’autant celui qui doit le payer. Ensuite, l’or est neutre, comme
n’importe quelle monnaie est neutre. Un euro ne rapporte rien. Un
dollar non plus. Ce qui rapporte, c’est le placement que l’on
fait avec cette monnaie. En clair, ce qui rapporte est en
général un acte de prêt… générateur
de taux d’intérêt.
- L’or empêche
l’argent de circuler dans l’économie. Il n’y a
rien de plus faux. Celui qui achète de l’or verse de
l’argent au vendeur qui lui va injecter cette monnaie dans le circuit
économique. Enfin, épargner en or n’est pas très
différent du fait d’épargner dans autre chose.
D’une certaine façon, l’épargne en elle-même
est une « stérilisation » de la monnaie. L’or
n’y est pour rien. Lorsque les gens épargnent, l’argent
circule moins vite. Mais c’est un principe général
lié à l’idée d’épargne même.
- Enfin, l’or ne sert
à rien, puisqu’il n’est pas une monnaie et qu’il
n’est pas possible de faire ses courses avec. Combien de gens
m’ont-ils déjà « taquiné » dans un
dîner en ville en me disant : « Mais
qu’est-ce que tu veux faire avec de l’or… Tu ne peux pas
payer au supermarché avec ! »
Samedi 1er décembre, lors de la journée des
membres d’Aucoffre.com, Jean-François Faure, le PDG, a
dévoilé la « VeraCarte ».
C’est une carte Mastercard, sans limite aucune de plafond de
retrait ou de paiement (hormis la limite de votre solde), ce qui plaira aux
gens qui pestent régulièrement contre les limites de retraits
d’argent en espèces.
Votre solde n’est pas exprimé en euros mais en grammes
d’or. Votre argent sous forme d’or est donc disponible
immédiatement, 24h/24, partout dans le monde, et devient un
véritable moyen de paiement moderne via une carte bleue… noire
et dorée.
L’intérêt de ce nouveau produit est avant tout de
donner une alternative aux moyens de paiement bancaire traditionnels. Avec un
tel outil, on peut se « débancariser
», non pas encore en totalité, puisque beaucoup de gens ont
encore besoin d’un compte bancaire notamment pour honorer les
prélèvements les plus courants (EDF, Orange, etc.).
Mais c’est un premier pas essentiel pour remettre l’or au
cœur du système monétaire dans ce qu’il a de plus
visible : les échanges et les achats des ménages.
C’est un nouvel outil à la disposition de ceux qui,
n’ayant plus confiance ni dans le système bancaire et financier
actuel ni dans la capacité de stockage de valeur des monnaies que nous
subissons, souhaitent réduire à la plus simple expression leur
exposition à la monnaie et aux banques. Avec la VeraCarte,
dans l’absolu, il est désormais possible de laisser le minimum
d’argent sur son compte bancaire.
Ceux qui voudront plus d’informations sur cette innovation majeure
pourront se connecter sur le site suivant :
https://www.veracarte.com/
Vous aurez tous les détails nécessaires aussi bien en
termes de fonctionnement qu’en termes tarifaires.
La Cour de
Justice Européenne couvre les secrets inavouables de la BCE
Au nom du droit à l'information, grâce auquel
« tout citoyen de l'Union a un droit d'accès aux documents
de la BCE », l'agence de presse Bloomberg a demandé, en
août 2010, la divulgation de deux documents internes de la banque
centrale.
Il s'agissait de savoir si des membres de la BCE étaient
informés de (voire impliqués dans) ces malversations qui ont
coûté des dizaines de milliards d'euros aux citoyens
européens. La demande a été retoquée du tac au
tac. Bloomberg a donc fait appel à la justice.
Le tribunal de première instance de la CEJ vient de lui
répondre... sous forme de blague :
« La divulgation de ces documents aurait porté
atteinte à la protection de l'intérêt public, puisqu'ils
concernaient les politiques économiques de l'Union européenne
et de la Grèce ». Une telle publication « aurait
pu avoir des conséquences négatives sur l'accès,
notamment de la Grèce, aux marchés financiers, et aurait pu
affecter la conduite effective de la politique économique de la
Grèce et de l'Union », affirme l'arrêt.
C’est sûr qu’actuellement la Grèce a un
accès très facile et illimité aux marchés !!
Cet arrêt consultable en français à
l’adresse ci-dessous,
http://curia.europa.eu/juris/document/documen...&cid=683840
montre bien le véritable déni de démocratie qui
est en train de se jouer en Europe autour des politiques économiques,
monétaires et financières.
L’information devient stratégique, la
vérité devient indicible dans la mesure où,
effectivement, il est fort probable qu’entre liens incestueux entre
banquiers centraux et banquiers commerciaux, cela jetterait un nouveau regard
sur la crise économique actuelle.
Lorsque l’on voit à quel point les institutions
européennes font peu de cas de l’idée de
démocratie, lorsque l’on voit comment Mario Monti a été
désigné d’office mais en aucun cas élu par le
peuple italien, lorsque l’on voit l’inefficacité du
Parlement européen, sans même parler de ses bancs totalement
vides de députés, on peut se demander ce que le mot
« démocratie » signifie aujourd’hui.
C’est notamment pour cette raison avant tout de
représentativité démocratique de l’Europe que je
pense que cette Europe-là est morte. Elle est morte car, comme je
l’ai déjà dit, ce n’est plus en aucun cas
l’Europe des peuples et des pays, mais une Europe technocratique,
inféodée uniquement aux intérêts financiers et
mercantilistes de certains grands groupes de pression.
Charles
SANNAT
Directeur des Études Économiques Aucoffre.com
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