« Maintenant que les banques centrales ont confirmé le maintien du statu quo pour la période estivale, avant une révision des politiques monétaires à la rentrée, les marchés vont certainement entrer progressivement dans une certaine forme d’atonie.
Du point de vue du calendrier économique, que ce soit aujourd’hui ou le reste de la semaine, il n’y aura guère d’indicateurs à surveiller. Les discours des banquiers centraux qui vont ponctuer cette séance, en particulier celui de Fischer, ne seront pas d’un plus grand intérêt. Pour ainsi dire, c’est le « mode pause » qui domine en bourse. Les deux prochains mois vont surtout permettre d’accumuler plus de données statistiques sur la santé de l’économie mondiale et, éventuellement, d’avoir confirmation du redressement de la zone euro et du ralentissement américain, ce qui pourrait bien-sûr créer des inflexions au niveau de la politique monétaire.
Sur le front politique, il y aura essentiellement trois focus cet été : la réforme du marché du travail en France, via ordonnances, le début des négociations entre Londres et Bruxelles, bien que tout le monde ait conscience que rien ne se passera avant les élections allemandes et, enfin, la question de la baisse de la fiscalité par Donald Trump qui demeure une promesse de campagne très attendue par les investisseurs. Il va de soi que s’il ne parvenait pas à mettre en œuvre cette mesure, on peut aisément estimer que cette déconvenue puisse servir de déclencheur à la correction tant attendue du marché américain. Cependant, à ce niveau, rien ne devrait se produire avant la rentrée de septembre (là encore…). »
Les derniers faits marquants :
Smets de la BCE confirme que la banque centrale va décider d’ici la fin de l’année la voie à suivre concernant le QE. Sous-entendu, après les élections en Allemagne.
Suite à l’injection de liquidité sur le marché par la PBoC pour le cinquième jour consécutif, le taux de rendement de l’obligation souveraine chinoise à 10 ans a chuté de 8 points de base hier, soit la baisse la plus marquée depuis Décembre dernier.
Brexit, Frexit, Czexit…L’ancien président tchèque, Vaclav Klaus, eurosceptique notoire, a appelé à son pays à sortir de l’UE.
A suivre aujourd’hui :
Comme on l’annonçait hier, l’actualité va être plutôt très calme sur les marchés financiers avec plusieurs discours de membres des banques centrales (Carney, Fischer, Jordan, Kaplan) mais sans impact notable sur l’évolution des actifs financiers du fait du statu quo estival de la politique monétaire.
Sur le front des indicateurs, on surveillera essentiellement l’indice Redbook des ventes au détail outre-Atlantique à 14h55.
Source : SAXO BANQUE