Bon soyons clair, la reprise américaine est totalement fumeuse et
inexistante.
Le problème c’est que justement nous arrivons
en fin de cycle dit de « reprise » qui n’a jamais vraiment repris.
A la prochaine crise, la FED ne pourra pas baisser ses taux déjà à 0. Cela
fait donc penser à Trichet qui avant de partir de la BCE avait augmenté d’un
poil les taux, pour que Mario puisse les baisser après.
L’idée là-dedans c’est de créer des « marges » de manœuvre.
Rassurez-vous tout cela ne sert à rien mais ça fait parler et au moins les
masses pensent qu’il y a un pilote dans l’avion. C’est donc rassurant à
défaut d’être utile.
Autre élément, les taux à 0 posent un vrai problème aux compagnies
d’assurance-vie et aux systèmes de retraite par capitalisation puisqu’il n’y
a plus rien à capitaliser avec des taux à 0.
Le problème le plus important est tout de même la macro-économie… dans une
économie sans croissance forte et reposant avant tout sur de l’endettement,
augmenter les taux c’est conduire tous les acteurs à l’insolvabilité. Donc
les taux mécaniquement ne peuvent pas monter bien haut.
Charles SANNAT
WASHINGTON, 4 novembre (Xinhua) — La présidente de la Réserve fédérale
américaine (Fed) Janet Yellen a indiqué mercredi que la banque centrale
pourrait commencer à augmenter les taux d’intérêts à court terme lors de la
réunion de décembre car l’économie américaine « se porte bien ».
La Fed prévoit que « l’économie continuera de croître à un rythme qui
est suffisant pour générer encore des améliorations sur le marché du travail
et faire revenir l’inflation à notre objectif de 2% à moyen terme », a
déclaré Mme Yellen devant la Commission des services financiers de la Chambre
des représentants.
« Si les informations qui nous arrivent confirment les espoirs, alors
notre déclaration est que décembre pourrait être une vraie
possibilité », a lancé Mme Yellen, faisant allusion à la prochaine
réunion prévue les 15 et 16 décembre. « Mais plus important, nous
n’avons pas encore pris de décision à ce sujet ».
La présidente de la Fed a indiqué que la décision pour une hausse des taux
d’intérêts en décembre dépendra de l’évaluation de l’outil de politique de la
Fed, le Comité fédéral du marché libre (FOMC), concernant les perspectives
économiques à cette date et que « cette évaluation prendra en compte
toutes les données que nous aurons reçu entre maintenant et alors ».
Mme Yellen s’est dite optimiste sur le fait que l’économie américaine est
en bonne voie pour respecter les objectifs de la banque centrale en matière
d’inflation et d’emploi, déclarant : « A l’heure qu’il est je vois
l’économie américaine comme se portant bien ».
« Les dépenses intérieures croissent à un rythme solide » et
« certains risques à la baisse ont diminué » en ce qui concerne
l’évolution économique et financière mondiale, a ajouté Mme Yellen.