Warren Buffet a une fois dit
que l’or ne fait rien si ce n’est « vous regarder dans les yeux ».
Il ne verse aucun dividende, et ne produit pas de flux de capital.
Ayant dévoué son existence à
l’accumulation de capital, Buffet devrait se montrer plus avisé, puisque l’or
a fortement surpassé le marché boursier au cours de ces quarante dernières
années.
Si je dis quarante, c’est
parce qu’il est inutile de comparer l’or aux actions sur les périodes au
cours desquelles l’or a été rattaché aux devises mondiales. Une majorité des
analyses qui comparent les bénéfices de la propriété d’or aux actions
remontent au début du XXe siècle.
L’or a pourtant été rattaché
aux devises globales jusqu’en 1967. Ce n’a pas été le cas des actions.
Comparer les deux avant cette date ne constitue qu’une mauvaise analyse.
Une fois que le lien entre
l’or et les devises a officiellement été rompu par la décision de la France
de l’abandonner en 1967, le métal précieux a surpassé aussi bien le Dow que
le S&P500.
Voyez par vous-même. Le
graphique ci-dessous est normalisé et a été créé par Bill Kind, de chez The King Report.
Selon King, l’or a été
multiplié par 37,43 depuis 1967. C’est plus de deux fois les performances du
Dow sur la même période (multiplication par 18,45). Et on continue de nous
dire que les actions sont un meilleur investissement que l’or sur le long
terme.
Une fois que l’or a été délié
des devises du monde, il n’y a eu qu’une seule période au cours de laquelle
les actions ont surpassé le métal précieux, entre 1997 et 2000, alors que la
bulle sur la technologie atteignait son apogée (il s’agissait alors de la
plus grosse bulle sur les actions survenue en plus de cent ans).
En termes simples, en tant
qu’investissement de long terme, l’or a été bien meilleur que les actions.
Mettre l’or sous un jour
négatif n’est qu’un autre moyen pour les élites de saccager l’argent liquide
qui peut être accumulé hors des banques.
Toute forme de capital pouvant
être conservée en dehors du système financier représente un problème majeur
pour les banques. Le système financier se nourrit de l’utilisation de devises
digitales sous forme de prêts qui peuvent être utilisés comme collatéral par
le négoce de produits dérivés.
Voyons les fonds du marché
monétaire.
Un fonds du marché monétaire
utilise l’argent des investisseurs pour l’investir sur de la dette de court
terme extrêmement liquide et des garanties de crédit. Ces fonds offrent aux
investisseurs un rendement sur leur argent, tout en étant extrêmement
liquides (les investisseurs peuvent retirer leur argent à tout instant).
Voilà qui fonctionne parfaitement
en théorie, mais lorsque 500 milliards de dollars ont été retirés (environ
24% du marché) en l’espace de quelques semaines, la réalité du système
financier a vite été révélée : la monnaie digitale n’est pas sécurisée.
Pour reprendre une métaphore,
quand le fonds du marché monétaire et les marchés papiers commerciaux se sont
effondrés, le pétrole qui permettait au système financier de fonctionner
s’est asséché. Presqu’immédiatement, la machinerie du système s’est arrêtée.
Quand tout cela s’est produit,
les banques centrales du monde ont réalisé que leur pire cauchemar pouvait
devenir réalité : si suffisamment d’investisseurs et de déposants
tentent de convertir leur capital en argent liquide, le système tout entier
risque l’implosion.
En conséquence, toutes les
actions monétaires entreprises par la Fed depuis cette date ont été dévouées
à chasser les investisseurs hors de l’argent liquide et vers les actifs à
risque. La décision la plus frappante a été le passage des taux d’intérêt à
0,25%, qui a rendu les rendements de l’argent liquide presque nuls.
Ce n’est que le début d’une
stratégie bien plus large de guerre contre l’argent liquide. L’objectif est
d’empêcher les individus de transformer leur argent en liquide et de
conserver leur capital sur le marché financier à tout prix.
Nous avons découvert un
document secret qui explique le projet de la Fed d’incinérer l’épargne. La
Fed y détaille trois politiques susceptibles d’être mises en place si une
crise financière majeure venait à se présenter :
1) Réduction des
taux d’intérêt (check)
2) Lancement d’un
programme de QE (check)
3) Imposition
d’une taxe sur l’argent liquide, voire interdiction totale (disponible sous
peu)
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