C’est un article de l’agence d’informations financières bloomberg qui revient sur les derniers achats d’or de la Serbie qui vient d’acquérir neuf tonnes de métal jaune pour tenir compte des conseils du président… « en cas de crise ». Bloomberg note ainsi que ce pays suit les gros achats d’or de la Pologne et de la Hongrie. Désormais l’or représente 10 % du total des réserves de change de la Serbie.
La banque centrale de Serbie a acheté neuf tonnes d’or en octobre, augmentant ses réserves de ce métal précieux sur les conseils du président Aleksandar Vucic.
La plus grande république de l’ex-Yougoslavie suit la Hongrie et la Pologne, où les autorités ont augmenté les réserves d’or en 2018 pour créer un rempart contre la crise. Le gouverneur de la Banque centrale, Jorgovanka Tabakovic, membre du Parti progressiste du Vucic, a déclaré que les achats du 9 au 11 octobre ont porté les avoirs en or de la banque à 10 % du total des réserves et ont donné suite à une suggestion du président en mai.
« Nous avons réalisé des transactions d’achat d’or et la Serbie est plus sûre aujourd’hui avec 30,4 tonnes d’or d’une valeur d’environ 1,3 milliard d’euros (1,4 milliard de dollars) », a déclaré Tabakovic aux journalistes à Belgrade jeudi. « Pour l’instant, nous n’avons pas l’intention d’en acheter d’autres. »
Cette acquisition est la dernière d’une série de mesures prises par la Serbie pour renforcer sa stabilité financière en modifiant la structure de sa dette extérieure et en augmentant la part du dinar et de l’euro, a déclaré M. Tabakovic. La banque centrale a payé 395 millions d’euros (434,3 millions de dollars) pour l’or, 1 503 dollars l’once, a dit le gouverneur.
Encore un pays, en plein cœur de l’Europe, dont les autorités savent bien que nous allons vers une nouvelle crise. Cette crise sera monétaire. Il n’y a pas d’autre solution. Pas d’autre possibilité, car il faudra bien apurer l’ensemble des dettes actuelles, que non seulement nous ne rembourserons jamais, mais qu’en plus toute tentative de rembourser est vaine, car les sommes sont telles que les remboursements nécessaires ont pour conséquence une récession tellement forte que cela conduit à une déflation.
Pourquoi ?
Parce qu’il faut prélever dans l’économie beaucoup trop pour pouvoir rembourser.
Quand on est face à une crise d’insolvabilité, il n’y a que deux possibilités au bout du compte. La faillite (totale ou partielle) ou la résolution monétaire.
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Source Bloomberg.com