|
Il a
été prouvé à de nombreuses reprises que le
système Keynésien de gouvernement omnipotent préconisant
l’utilisation d’une monnaie à cours forcé ne peut mener
sur le long terme qu’à un échec abject. Cependant, la nature même du
gouvernement lui impose d’ignorer cette réalité tant
qu’il lui existe une possibilité de faire croître son
pouvoir et son emprise. De ce fait, la plupart des politiciens et des
économistes choisissent simplement d’ignorer les dommages
à long terme.
La
vérité, c’est que les lois économiques sont
constantes et bien réelles, peu importe qu’elles soient commodes
ou non pour les politiciens et les banquiers. La réalité finit
toujours par s’installer, et en fin de course, il faut payer
l’addition. Entre temps, les pays n’ayant pas beaucoup
d’argent sont venus à la rescousse d’autres pays
n’en ayant pas davantage, exception faite de cette monnaie artificielle
créée par les politiciens, les bureaucrates et leurs complices
de crime que sont les banques centrales. Cela peut peut-être
empêcher les banques bien introduites de faire des pertes massives,
mais tout cela se fait aux dépens des contribuables.
Or, tant que
les gouvernements et les banques poursuivent leurs cycles d’inflation
et de déficits, le pouvoir d’achat des monnaies ne cesse de se
dégrader. Ces monnaies sont ce pourquoi les gens travaillent et ce
avec quoi ils constituent leur épargne. L’inflation érode
leurs gains et leur épargne, et leurs alternatives pour s’en
protéger sont limitées. Une alternative possible consiste
à convertir leur monnaie papier en quelque chose se situant
au-delà de la dépréciation monétaire due aux
banques centrales et aux gouvernements, comme par exemple en or ou en argent.
Il est assez
courant, lors de crises économiques, de voir l’or attaqué
sur tous les fronts par les économistes Keynésiens. Les
arguments contre l’or sont bien souvent basés sur des
malentendus. L’or n’est en rien un investissement typique, mais
plutôt une défense contre le comportement prévisible
d’un gouvernement, c’est-à-dire l’érosion de
sa propre monnaie à cours forcé, sur laquelle il détient
un pouvoir absolu. Ceux qui font tourner les planches à billets ont
bien du mal à les faire s’arrêter. Afin de limiter le
risque que représente ce comportement pour chacun d’entre nous,
il est sage d’échanger des actifs risqués contre des
actifs sains.
Lorsque sa
monnaie à cours forcé est rejetée ou
évitée, le pouvoir d’un gouvernement s’en trouve
compromis. La monnaie à cours forcé est la fondation même
de son pouvoir, elle troque la liberté et la sécurité
des citoyens contre la liberté pour le gouvernement de dilapider la
richesse des nations à travers les programmes particuliers, les guerres
et la corruption. C’est la raison pour laquelle la liberté du
peuple est si intimement liée à une unité
monétaire saine. C’est également la raison pour laquelle
les fondateurs des Etats-Unis aimaient l’or et l’argent, alors
que les partisans d’un gouvernement omnipotent ne font que les
haïr.
Ron
Paul
www.house.gov/paul
|
|