Signed, Sealed, Delivered I'm Yours
Like a fool I went and stayed too long
Now I'm wondering if your
love's still strong
Oo baby, here I am,
Signed, sealed delivered, I'm
yours
Then that time I went and
said goodbye
Now I'm back and not ashamed
to cry
Oo baby, here I am,
Signed, sealed delivered, I'm
yours
Stevie Wonder a écrit cette
chanson en des temps plus simples – à une époque où un contrat faisait encore
partie du cours formel des affaires. Mais cette époque est depuis longtemps
révolue.
Mon amis et abonné m’a posé la
question suivante, que je trouve intéressante de développer ici :
« Existe-t-il une
solution aux ventes à découvert qui ont détruit le capitalisme et les marchés
libres ? Le concept de ventes à
découvert est complètement insensé. Comment est-il possible de vendre
légalement quelque chose que l’on ne possède pas ?
« Il me semble que tant
que la fraude des ventes à découvert sera autorisée par les régulateurs des
marchés américains, les marchés continueront d’être manipulés pour protéger
le système monétaire Ponzi instable et non-garanti,
les objectifs de court termes des gouvernements et les grosses banques. C’est
tristement aussi simple que ça.
« Avez-vous l’espoir de
voir suffisamment de gens (ou pays) comprendre que nos marchés sont
entièrement corrompus, et prendre la parole pour restaurer des marchés libres
et justes ? Ou la corruption est-elle en passe de se poursuivre jusqu’à
ce que les marchés soient si frauduleux qu’ils finissent par imploser
d’eux-mêmes ? »
Commençons par ce passage tiré
de Wikipédia :
« En 2008, la SEC a
interdit ce qu’elle considérait être l’abus des ventes à découvert aux
Etats-Unis, ainsi que dans d’autres juridictions, en tant que méthode d’influence
baissière sur les prix. Manquer de livrer des actions est légal sous
certaines circonstances, et la vente nue à découvert n’est pas illégale en
soi. Aux Etats-Unis, la vente nue à découvert est couverte par diverses
régulations qui interdisent cette pratique ».
Et techniquement, il est
également légal d’intervenir sur le marché de l’or.
Bien évidemment, les positions
à découvert concentrées sur le marché à terme de l’argent sont parfaitement
couvertes. Ou pas. Même si elles l’étaient, il serait insensé pour toute
entité à but lucratif d’avoir recours à un marché volatile comme celui de
l’argent en tant que couverture.
Mais la couverture n’est pas
une excuse. La loi a été écrite afin d’empêcher une ou plusieurs entités de
contrôler une position suffisamment importante pour influencer les prix – peu
importe la couverture.
Les ventes à découvert ne sont
qu’une fleur de plus dans le champ de pâquerettes qui s’étend entre la devise
soutenue par la dette et la remise en hypothèque (l’utilisation du même actif
comme collatéral, encore et encore) et/ou l’utilisation de marges (davantage
de dette) au travers du monde de la finance.
Et bien entendu, tout le monde
continue de croire que tout va bien.
C’est un point de vue très
répandu qui ignore la réalité d’une croissance réelle négative du PIB, d’un
chômage supérieur à 20% et d’une inflation continue, de pratique de prêts
scandaleuses et de coûts médicaux hyperinflationnistes.
Sans mentionner les dizaines de millions d’individus qui nécessitent une
assistance alimentaire directe.
Une majorité des gens se
contentent de l’ignorer, et je doute que beaucoup se réveilleront à temps. La
tragédie, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui en savent suffisamment – pour
y mettre fin. Si seulement ils pouvaient surmonter leur culpabilité pour
avoir pris part à sa perpétuation.
Ainsi va la vie. Jusqu’à ce
qu’on vienne dire que personne ne l’aura vu venir.
Que l’implosion soit
déclenchée par une densité accrue de la position à découvert sur l’argent ou
par autre chose, elle pourrait se manifester d’un certain nombre de manières,
depuis le gel de la liquidité du marché de la dette jusqu’aux produits
dérivés.
Quand ce jour viendra, le
concept de contrats sera anéanti. Et beaucoup rêveront du jour où signé et
livré avaient encore du sens.
« Si une nation s’attend à être
ignorante et libre, elle s’attend à ce
qui n’a jamais été et ne sera jamais ».