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Qui est le prochain qu’Obama a prévu d’assassiner ?

IMG Auteur
Published : October 20th, 2011
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Category : Editorials

 

 

 

 

Selon le cinquième Amendement de la Constitution des Etats-Unis, aucun Américain ne doit être en mesure se voir retirer sa liberté, sa propriété ou sa vie sans décision préalable par la cour. La Constitution n’accorde aucune exception que ce soit, et représente un texte de loi applicable au pays dans son ensemble. Elle est la base de notre république, et notre principal rempart contre la tyrannie.

L’assassinat la semaine dernière de deux citoyens Américains, Anwar al-Awlaki et Samir Khan, représente un outrage et un acte criminel de la part de notre président et de son administration. Si la loi nous protégeant contre les assassinats menés par notre gouvernement peut être contournée pour la seule raison qu’un Américain est soupçonné d’être un mauvais citoyen, alors la loi établie aux Etats-Unis a-t-elle encore aucun sens ? Si, comme nous l’avons appris la semaine dernière, un comité secret du gouvernement immunisé contre toute décision judiciaire est en mesure d’assassiner tout Américain sous quelque prétexte que ce soit, sous quelle autorité morale nous plaçons-nous lorsque nous nous présentons au monde comme étant les protecteurs des droits de l’Homme ? N’avons-nous pas bombardé la Lybie sous prétexte de ‘protéger’ les citoyens du pays contre les actions de leur gouvernement ?

Timothy McVeigh était très certainement une menace, tout comme l’étaient Nidal Hassan et Jared Lee Loughner. Ils ont tué des gens sous les yeux de nombreux témoins. Ils ont pris les armes face à leur gouvernement au sens le plus littéral du terme, et se sont vu donné le droit de comparaitre en justice. Ces protections Constitutionnelles sont en place puisque les fondateurs de notre nation réalisaient qu’il était une question importante que de priver tout individu de son droit de vivre ou de son droit à la liberté. Toute action entreprise à l’égard d’un suspect, quels que soient les actes dont il est accusé, ne mérite en aucun cas que l’on outrepasse de la loi.

Al-Awlaki était suspecté d’avoir encouragé la violence contre le peuple Américain. Nous ne savons pas s’il a effectivement commis quelque acte de violence que ce soit. Ironiquement, il fut une fois invité au Pentagone dans le contexte d’une campagne visant à modérer l’Islam après le 11 septembre. Comme les attaques des Américains se sont de plus en plus étendues contre le peuple musulman au Moyen Orient et en Asie Centrale, la position d’Al-Awlaki se serait radicalisée. Beaucoup font l’apologie de son assassinat, car dans un contexte de guerre, un procédé juridique n’est pas considéré comme indispensable, pas même pour les citoyens. Cependant, aucune déclaration de guerre n’a été donnée, et encore moins contre le Yémen.

Le nom d’Al-Awlaki était inscrit dans une liste d’assassinats au Conseil de Sécurité National et au Département Juridique du président. Combien de citoyens Américains ont leur nom inscrits sur cette liste ? Nous n’en sauront rien. Quelles sont les raisons pour lesquelles ces noms y sont inscrits ? Nous n’en sauront rien. Le père d’Al-Alwaki a désespérément tenté de convaincre l’administration d’accorder à son fils un droit de comparaitre et de demander l’annulation de l’ordre d’assassinat. Cette demande fut refusée. Plutôt que de lui accorder une journée à la cour, l’administration a servi, derrière des rideaux baissés, de juge, de jury et de bourreau.

L’aspect le plus inquiétant de cette histoire est que les pouvoirs de notre administration actuelle ne serviront que de base pour notre administration future. Même ceux qui ont une confiance aveugle en l’administration doivent comprendre que cette usurpation de pouvoir et ce refus d’appliquer la loi pourront également être adoptés par les administrations futures. Saurez-vous alors leur faire confiance ? L’histoire nous prouve que lorsqu’une population se voit privée de ses droits, elle ne les reconquiert qu’avec grande difficulté.


 

 

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Mince j'aurais dit la même chose et..... bah non! vu l'insistance des "responsables" Libyens pour dire que c'est grâce aux avions Français qu'il y sont arrivés...

Mais c'est tout de même marrant que ça tombe pile quand tout va mal et qu'aucun accords financier n'est trouvé, qu'on le tue! Non? .........

Je dois me faire des idées!! ^^ Je retourne devant MasterChef c'est plus constructif :p
trop facile.
les suivants : Bachar el-Assad, Hugo Chavez, et tout autre dirigeant qui évitera d'endetter son peuple (et ses voisins) de manière totalement inutile, tout autre dirigeant qui osera mettre sa confiance économique dans l'or (ou tout autre moyen empêchant de tricher).
Le jour où ça va déraper par contre c'est quand ils tenteront de toucher un pays clé comme l'iran, la chine ou la russie.
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Atlantis - 10/22/2011 at 7:01 PM GMT
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