Les nouvelles ne sont pas bonnes
pour les sociétés aurifères. Voici un nouvel exemple concernant
l’opposition de l’Argentine à l’un des plus
importants développements miniers du monde. Ajoutez cela aux
grèves des travailleurs miniers Espagnols et Mexicains, et aux nationalisations
d’Evo Morales en Bolivie ,
et vous vous rendrez compte que la richesse des sociétés
minières est de plus en plus fréquemment chapardée par
des gouvernements ou gens désespérés.
En conséquence, il semble
plus intéressant de concentrer ses investissements sur le métal
ayant déjà été extrait.
Les actions Barrick
s’effondrent après une décision de la cour Argentine
The Canadian Press
La mine Pascua-Lama,
appartenant à Barrick Gold Corp, est le premier projet minier binational du monde,
situé sur la frontière entre l’Argentine et le Chili.
Les actions de Barrick Gold Corp ont chuté cet été après que le géant
Canadien ait souffert d’une décision de la cour Argentine qui
pourrait affecter le développement de son projet minier Pascua-Lama, situé sur la frontière entre
l’Argentine et le Chili.
Mardi dernier, la cour suprême Argentine
décidait de lever les injonctions qui bloquaient jusqu’alors la
loi de protection des glaciers. Barrick juge ne pas
avoir à fournir de nouveaux rapports environnementaux au gouvernement
national.
La loi demande la création d’un inventaire
complet des glaciers de l’Argentine ainsi que de ses zones
périglaciaires dans lesquelles des nappes d’eau sont encore
présentes malgré la fonte des glaces en surface. C’est de
ces zones péri-glaciaires que provient la
plus grande partie des réserves d’eau potable du pays.
La loi offre également au gouvernement le pouvoir
de réguler l’industrie minière, pouvoir qui
jusqu’alors avait été placé entre les mains des
gouvernements de province dont les priorités vont souvent à l’encontre
du bien-être des personnes vivant en aval des mines.
Barrick
dit ne posséder aucune mine à proximité d’un
glacier, et aurait déjà persuadé les gouvernements
provinciaux de se concentrer sur la maîtrise des dommages que
pourraient causer ses activités sur l’environnement.
Des groupes de pression tels que Greenpeace Argentina et
la Fondation pour les Ressources Naturelles et Environnementales ont
acclamé cette loi. La cour suprême n’aurait donc
aujourd’hui plus qu’à définir de la
constitutionalité de cette loi, ou de répondre aux
requêtes environnementalistes en mettant fin aux activités de
haute-altitude menées par Barrick.
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