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L’élection de
Romney-Ryan le 6 novembre serait à moyen terme positive pour
les USA dans la mesure où elle signifierait l’arrivée au
pouvoir d’une équipe musclée décidée
à en finir le plus vite possible avec le dirigisme tous azimuts, les
déficits béants, la dette perpétuelle produite pour
entretenir un Etat-providence hypertrophié, le centralisme
washingtonien, l’impression de fausse monnaie à l’infini
pour financer l’État et toutes sortes d’institutions en
faillite virtuelle ou réelle ainsi qu’Obama-Bernanke
(avec la complicité des milieux bancaires de la “gauche-caviar”
) les ont aggravés et continueraient de le faire s’ils
parvenaient à se maintenir en fonctions. Jusqu’à ce que
tout cela finisse par l’effondrement du dollar et l’hyper-inflation. Loin de se complaire dans les impasses
keynésiennes actuelles, ou dans une politique de dépenses
à tout-va comme celle menée par George W. Bush dans le but de
payer ses guerres contre le monde entier, le tandem Romney-Ryan
s’engagerait plutôt dans une action (au début
isolationniste) ressemblant à celle conduite jadis par Ronald Reagan
qui avait rendu sa fierté à l’Amérique et le
dynamisme à son économie au moyen d’un conservatisme
finalement plutôt modéré. Deux modèles
complétement opposés s’affrontent (la gauche dirigiste et
interventionniste du côté Obama et la droite libérale du
côté Romney et même libertarienne
pour ce qui concerne Ryan) dans cette élection qui déterminera
pour longtemps l’avenir des USA et de l’Occident.
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Mais l’élection de
Romney-Ryan, constituant une rupture radicale (assez douloureuse dans un
premier temps) avec les politiques keynésiennes inflationnistes,
rendant en particulier impossible le maintien de Bernanke
le faux-monnayeur à la tête de la Federal
Reserve (lequel devrait démissionner ou subir rapidement une
humiliante révocation), aurait probablement comme conséquences
APRÈS LEUR ENTRÉE EN FONCTIONS SEULEMENT (puisqu’il
faudra connaitre leurs premières décisions pour être
sûrs de ladite rupture): à court terme une forte hausse
du dollar US donc une nouvelle baisse des métaux précieux mais
surtout un mini (ou un maxi, personne ne peux le dire) KRACH des actions
dans la mesure où une thérapie libérale
(nécessairement déflationniste dans un premier temps, ne
serait-ce qu’en raison de la diminution massive des dépenses
étatiques et des liquidités artificielles créées
par la FED ou le système bancaire) serait alors appliquée pour
sortir les USA de l’ornière socialiste et revenir à des
politiques pro-business encouragées par le Tea
Party (à ne pas confondre avec pro-Wall Street puisque les “banksters too big to fail” amis
d’Obama-Bernanke ne créent pas de
croissance économique de long terme mais tout au contraire la
détruise en ne se livrant qu’à des spéculations
stériles à court terme dont ils sont les seuls
bénéficiaires). Ce qui sera de toute manière délicat
c’est la période de transition jusqu’à ce que le
nouveau président prenne ses fonctions en janvier 2013 seulement parce
que, d’ici là, se posera le problème du “fiscal cliff” et de l’augmentation massive des
impôts (que Romney-Ryan refuseront) ou de la baisse tout aussi massive
des dépenses publiques (dont Obama-Bernanke
ne voudront pas), “fiscal cliff” qui
à lui seul est de nature à provoquer une forte chute des
actions. Le pire scénario serait évidemment la
réélection d’Obama mais en même temps
l’élection d’un Congrès avec une forte
majorité républicaine, une sorte de cohabitation paralysant le
pouvoir politique US.
Comme personne n’a aucune
idée qui de Romney ou d’Obama sortira vainqueur (même si
la victoire d’Obama est hélas plutôt probable puisque sa
politique en trompe-l’œil depuis le début de son mandat
pourrait continuer d’abuser l’opinion publique), nous
recommandons avant l’élection une exposition
ÉQUILIBRÉE sur les marchés.
C’est-à-dire long métaux précieux
exprimés en dollars US (à renforcer dès à
présent puisque leur correction baissière semble en voie de se
terminer et que novembre et décembre sont traditionnellement deux mois
haussiers pour les métaux) mais aussi long dollar US
lui-même (qui de toutes façons devrait encore remonter tôt
ou tard surtout contre euro puisque l’Europe reste incapable de
régler sa crise bancaire et d’endettement sans parler de sa
récession qui s’aggrave) et, exceptionnellement à court
terme, long US Treasury Bonds (via
l’achat du TLT dont le graphique est publié ci-dessous),
voire short Nasdaq ou Standard & Poors (via
des options ou des ETF), parce que, si les actions US plongent, les
obligations US et le dollar US lui-même monteront
nécessairement. Nous préférons à cet égard
être long Treasury Bonds que short actions
puisque, tant que Bernanke sera à la
tête de la FED, il tentera d’éviter le krach boursier et
continuera d’acheter les Treasury Bonds (il
en a les moyens en imprimant sans limite tous les dollars US voulus et en
achetant ainsi tout le “papier” qui se présente)
même si les résultats de beaucoup d’entreprises se
révèlent moins bons que prévus ce qui est négatif
pour les actions. Les banques centrales ayant par leurs politiques de maqnipulation favorisé une colossale mauvaise
allocation des ressources financières, il est à craindre que
le “mal investissement” continue tant qu’elles
persisteront dans l’erreur.
Nous ne ferons en principe plus
de commentaires sur ce site jusqu’au résultat de
l’élection.
L’argent-métal et
l’or exprimés en dollars US semblent avoir trouvé leur
point bas (en revenant s’appuyer sur leurs lignes de hausse sans les
casser) et devoir remonter pendant que le Nasdaq et les autres indices
boursiers US restent négativement orientés
(tête-épaules baissier) et que les US Treasury
Bonds (tête-épaules renversé haussier) sont repartis
à la hausse en même temps que le dollar US.
Article originellement
publié
ici
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